L’État algérien vient de diffuser son premier « ULƔU », communiqué en langue Amazighe. Le document émanant du ministère de l’Intérieur invite les citoyens désireux d’accomplir le pèlerinage à la Mecque en 2018, à effectuer les inscriptions.
Les autorités multiplient les gestes ces derniers temps et celui qui vient d’être commis est historique. Le régime semble vouloir concrétiser ce qui est resté en suspens depuis plusieurs années en officialisant la langue Amazighe et en diffusant ce mercredi 10 janvier, son premier communiqué en langue Amazighe.
Le geste est d’autant plus symbolique qu’il intervient deux jours avant la fête du Nouvel An berbère. Le communiqué appelant les candidats au pèlerinage du Hadj à effectuer leurs inscriptions est transcrit en graphie latine et accessoirement en Tifinagh. Ça a tout l’air d’un message clair passé par les autorités à tous ceux qui veulent continuer à polémiquer à propos des caractères de transcription.
La consécration de la langue Amazighe et la restauration de l’identité berbère constituent donc un retour aux sources. Ces derniers acquis ne sont, en fait, que les résultats d’une lutte de plus d’un demi-siècle et pour laquelle ont péri tant de personnes qui ont consacré leur vie pour cette cause.
algerie focus
Les autorités multiplient les gestes ces derniers temps et celui qui vient d’être commis est historique. Le régime semble vouloir concrétiser ce qui est resté en suspens depuis plusieurs années en officialisant la langue Amazighe et en diffusant ce mercredi 10 janvier, son premier communiqué en langue Amazighe.
Le geste est d’autant plus symbolique qu’il intervient deux jours avant la fête du Nouvel An berbère. Le communiqué appelant les candidats au pèlerinage du Hadj à effectuer leurs inscriptions est transcrit en graphie latine et accessoirement en Tifinagh. Ça a tout l’air d’un message clair passé par les autorités à tous ceux qui veulent continuer à polémiquer à propos des caractères de transcription.
La consécration de la langue Amazighe et la restauration de l’identité berbère constituent donc un retour aux sources. Ces derniers acquis ne sont, en fait, que les résultats d’une lutte de plus d’un demi-siècle et pour laquelle ont péri tant de personnes qui ont consacré leur vie pour cette cause.
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