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Alexandre Djouhri: le banlieusard carriériste

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  • Alexandre Djouhri: le banlieusard carriériste

    En voilà un qui démontre que le bluff peut payer. Son histoire est digne d'un roman de série noire.

    - L’ancien caïd de banlieue est devenu un intermédiaire international de haut vol en soignant ses relations avec les pouvoirs gabonais, libyen, congolais ou algérien.

    Dimanche 7 janvier, la police britannique est convaincue que l’homme qu’elle a arrêté à l’aéroport de Londres-Heathrow, à la sortie d’un vol en provenance de Genève, a deux passeports : français et algérien. C’est oublier qu’Alexandre Djouhri, 58 ans, ne se contente pas de deux nationalités. L’homme d’affaires, recherché dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a aussi été gabonais. Selon plusieurs sources, il a ainsi détenu plusieurs passeports diplomatiques d’Etats pétroliers d’Afrique centrale qui furent un tremplin dans la carrière de cet ancien caïd de la banlieue parisienne devenu intermédiaire international de haut vol.
    (...).
    Contre le versement d’une caution de 1 million de livres (1,13 million d’euros), il pourra s’installer dans la résidence londonienne de l’une de ses filles. Et peut-être même poursuivre à distance ses affaires africaines.
    (...)
    Relation imaginaire de parenté avec M. Bouteflika

    De l’Afrique, Alexandre Djouhri n’allait pas se satisfaire des pays au sud du Sahara. Lui, le fils d’immigré algérien, d’origine kabyle, retourne sur la terre de ses ancêtres avec un alibi en béton : il s’est inventé « une relation de parenté avec la famille du président algérien Abdelaziz Bouteflika », notent les enquêteurs français.

    M. Djouhri se rend de plus en plus souvent dans la ville blanche. Il reçoit au Sheraton, déclaré aux autorités algériennes comme représentant de la société Tag Aéronautique Limited, liée à la famille du milliardaire saoudien Akram Ojjeh, marchand d’armes ayant beaucoup travaillé avec la France.
    (...).
    Plus tard, il se rapprochera du général Larbi Belkheir, décédé depuis, et bénéficiera aussi du carnet d’adresses de Bernard Squarcini, avec qui il lui arrivera de s’y rendre par la suite-.


    Le Monde.fr

  • #2
    Un vulgaire voyou aux services d'un état voyou rapineur de l'Afrique,
    quoi de plus logique.

    Commentaire

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