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Maroc : Procès du Hirak d'al-hoceima continue "les événements important"

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  • Maroc : Procès du Hirak d'al-hoceima continue "les événements important"

    Le procès des leaders du Hirak se poursuit à la cour d’appel de Casablanca. Une nouvelle audience a eu lieu ce mardi 9 janvier .

    Lors de cette séance, le représentant du ministère public a poursuivi la réplique aux requêtes et vices de procédure relevés par la défense. Les points essentiels :

    Le Parquet a nié les allégations selon lesquels les détenus du mouvement rifains auraient été torturés.

    Il a avancé que Nasser Zefzafi aurait tenté de fuir le pays et de demander l’asile à l’étranger.

    Il a révélé que le leader du Hirak a été placé sous écoute téléphonique : « les services de sécurité ont recueilli 69 appels téléphoniques et texto entre Nasser Zefzafi et des personnes ayant des positions séparatistes à l’étranger ».

    La prochaine audience a été fixée à ce vendredi 12 janvier.

    Rifonline.net

    Procès Hirak. Six mois avant son arrestation, Zefzafi était déjà sous écoute

    L'accusé recevait des appels sur plusieurs numéros. Les interceptions ne concernent que les communications ayant un lien direct avec les chefs de poursuite. Le contenu des conversations sera prochainement révélé.

    136 communications, appels téléphoniques ou SMS, ont été interceptés par la BNPJ lors de l'enquête précédant l'arrestation des 54 accusés poursuivis, devant la cour d'appel de Casablanca, dans le cadre des événements d'Al Hoceima.

    L'information a été dévoilée par Hakim El Ouardi, représentant du ministère public, qui répliquait, ce mardi 9 janvier, aux moyens de fond invoqués par la défense.

    Mis sous écoute dès le 1er décembre 2016, Nasser Zefzafi accapare à lui seul 69 interceptions. Il a été arrêté le 29 mai 2017, à 7h30 du matin. L'intéressé recevait des appels sur plusieurs numéros. Le même procédé a été observé chez d'autres accusés.

    "L'interception des conversations téléphoniques et des communications à distance" est strictement encadrée (articles 108 et 109 du code de procédure pénale). Les opérations se déroulent sous le contrôle du procureur général du Roi et ne peuvent dépasser 4 mois, prorogeables une seule fois.

    Dans le cas d'espèce, "les interceptions ont toutes été autorisées par les procureurs généraux des cours d'appel de Rabat ou d'Al Hoceima, puis avalisées par les premiers présidents des mêmes juridictions", a certifié M. El Ouardi. Gravité des faits, urgence et crainte de perte des preuves ont motivé ces mesures exceptionnelles. Seules les communications ayant un lien direct avec les chefs de poursuite ont été retenues. Les détenus font face à l'accusation de "participation à un complot, en vue de porter atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", notamment.

    Ainsi, toutes les conversations susceptibles de constituer des preuves à charge ont été enregistrées sur des supports électroniques et consignées dans les PV de la BNPJ. Leur contenu sera révélé lors du débat au fond, mais le parquet a d'ores et déjà signalé l'identité de certains correspondants. Quelques-uns font partie de la cellule "madrilène, ou celle bruxelloise" du hirak et auxquelles le parquet avait déjà prêté, lors d'une audience précédente, des velléité séparatistes.

    Le 27 février 2017, l'un des accusés a reçu un appel masqué. L'identité de l'appelant n'a pas pu être élucidée, mais, de par sa gravité, le sujet de la communication a retenu l'attention de la police judiciaire, a laissé entendre le substitut du procureur général.

    Le téléphone de Hamid El Mehdaoui, "poursuivi pour non dénonciation d'un crime portant atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", n'était pas sous écoute. "En réalité, le journaliste avait été interpellé suite à une conversation avec le recherché et "dangereux Ibrahim El Bouazzati", pour reprendre les termes de M. El Ouardi. C'est le numéro hollandais de cet individu qui était surveillé. Là aussi, le contenu de la conversation, semble-t-il "compromettant", sera dévoilé.

    Mayssa Salama Ennaji, chroniqueuse connue des réseaux sociaux, apparaît dans les PV de la BNPJ. Dans un SMS adressé à Zefzafi, elle blâme ce dernier pour avoir prononcé une phrase où il s'en prend publiquement à l'Etat marocain.

    Procès hirak: voici quelques vidéos et publications utilisées comme preuves contre les accusés

    Procès hirak: voici quelques vidéos et publications utilisées comme preuves contre les accusés

    Lors de l'audience du mardi 2 janvier, Hakim El Ouardi, représentant du ministère public dans le procès du hirak, a dévoilé les titres de quelques vidéos utilisées comme moyens de preuve contre les accusés.

    71 vidéos, autant de moyens de preuve à charge contre les accusés du hirak, poursuivis devant la Chambre criminelle près la cour d'appel de Casablanca. Selon des sources proches du dossier, une partie de ces vidéos sera projetée lors du débat de fond, sur les écrans de la salle 7 de la cour. C'est là où se déroule le procès des 54 accusés, dont Nasser Zefzafi.

    Qu'y a-t-il dans ces vidéos ? d'où viennent-t-elles ?

    Parfois filmées en live, les vidéos sont aujourd'hui encore disponibles sur des sites d'hébergement tels que Youtube, sur les réseaux sociaux (Facebook, tiwtter etc.) ou sur des sites d'information locaux (RIF24 notamment). Une grande partie a été publiée au plus fort des événements secouant la région, c'est-à-dire en mars, avril ou mai 2017. L'une d'entre elles a été vue plus d'un million de fois.

    Elles ont été repérées puis téléchargées par une brigade de lutte contre la cybercriminalité, recensées et gravées sur des CD, avant d'être consignées dans les procès-verbaux de la Brigade nationale de la police judiciaire où elles sont classées par titre, durée, date et lieu de publication.

    Intervenant lors de l'audience du 3 janvier 2017, Hakim El Ouardi, représentant du ministère public dans ce procès, a dévoilé les titres de quelques vidéos, dont voici trois exemples:

    - " Nasser Zefzafi: La colonisation espagnole est plus clémente que la colonisation marocaine Aroubi"



    "Les activistes et Nasser Zefzafi dévoilent les dessous de la visite du Wali au quartier Sidi Abid"



    "Zefzafi avertit le " Makhzen" contre une désobéissance civile au Rif"



    Comme pour les deuxième et trosième vidéos, toutes celles où "les accusés s'expriment en rifain ont été traduites vers l'arabe", a indiqué M. El Ouardi.

    Hormis les vidéos, les publications des accusés sur les réseaux sociaux ont également été jointes au dossier. Ils s'agit notamment de "posts" publiés sur facebook, "via des pages publiques ou des groupes fermés", a expliqué M. El Ouardi. Là aussi, des exemples ont été cités:

    - "Ensemble pour la libération de la république du rif occupée, nulle place pour les traîtres"

    - "Le peuple veut faire tomber le régime, le peuple veut la libération, le peuple veut la liberté d'expression."

    - "Voici comment le trafiquant de drogue Said Chaou finance le hirak du Rif."

    - "Le 90ème anniversaire de la république du Rif."

    Pour rappel, un certains nombre d'accusés sont poursuivis pour:

    - participation à la préparation d'un complot pour porter atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, en incitant une partie des habitants à porter la dévastation et le massacre dans plusieurs localités;

    -atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat en recevant des sommes d'argent et des avantages destinés à mener ou à rémunérer au Maroc une activité et une propagande de nature à porter atteinte à l'intégrité du Royaume et à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l'Etat et aux institutions du peuple marocain;

    - L'incitation publique à porter atteinte à l'unité territoriale du Royaume;

    - ou encore pour menaces et violences volontaires à l'encontre de personnes se trouvant à bord d'un aéronef en vol en vue d'en compromettre la sécurité.
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

  • #2
    Procès Hirak. Torture: les conclusions des expertises médicales dévoilées


    Pour élucider les allégations de torture, le juge d'instruction avait ordonné des examens médicaux sur 22 accusés. Le ministère public vient d'en dévoiler les résultats.

    Dix heures et quelques minutes. A la salle 7 de la cour d'appel de Casablanca, des gouttes d'eau tombent du plafond. Mais tous les yeux sont rivés sur Hakim El Ouardi. Le jeune substitut du procureur général du Roi poursuivait, ce mardi 9 janvier, son opération "démolition" dans le procès de Nasser Zefzafi et les 53 personnes poursuivies suite aux événements d'Al Hoceima.

    "Démolir" les allégations de torture avancées par les accusés, comme il a voulu, lors de l'audience précédente, torpiller celles de l'enlèvement et comme il répliquera, plus tard, aux accusations d'écoutes téléphoniques illégales. Le tout, en se posant comme le défenseur assumé de la BNPJ, dont il a continuellement, au cours de ce procès, salué "le professionnalisme".

    Bouteille, chalumeau, menaces de viol sur des proches, ces procédés attribués à la BNPJ ont été évoqués dans les récits de certains accusés, rapportés par leur défense. Sauf que "la BNPJ n'avait pas besoin d'extorquer des aveux. La flagrance du crime a été établie par le son, l'image et les publications sur Facebook", a rétorqué M. El Ouardi, dénonçant "des allégations dépourvues de preuves, qui ne trouvent aucun fondement dans les faits".

    Le magistrat en veut pour preuve les propos d'au "moins 5 accusés, parmi ceux qui ont une position morale dans le système qui encadrait les protestations", et qui "ont nié avoir été victimes de violences lors de la garde à vue".

    Nasser Zefzafi fait partie du lot. Devant le juge d'instruction, le leader du Hirak affirmera "avoir été bien traité par la police judiciaire". Ibrahim Abakoui, autre figure du mouvement contestataire, ira même jusqu'à qualifier de "rumeurs, les informations qui circulent à propos de la torture".

    Chakir Makhrout est un cas particulier. Au cours de l'instruction préparatoire, il niera avoir fait l'objet d'une violence quelconque, avant de se rétracter lors de l'instruction approfondie (interrogatoire au fond). "Une volte face qui rend nulle la crédibilité de l'accusé", selon l'accusation.

    Sur ordre du juge d'instruction, 22 accusés ont fait l'objet d'examens médicaux. Une mission dévolue au Dr Jamal Abbassi, président de l'Association marocaine des médecins légistes. Il lui a été demandé de constater l'existence de traces apparentes de blessures sur les détenus, tout en déterminant la date de leur survenance, "pour voir si elles ont été provoquées lors de la garde à vue".

    Négatif! "Aucun des accusés n'a fait l'objet de violence physique lors de la garde à vue", à en croire les conclusions de l'expertise lues publiquement par le substitut.

    Pour certains accusés, dont Zefzafi, les blessures remontent à la date de l'arrestation. "L'arrestation n'est généralement pas une balade de santé", répond El Ouardi. Et dans le cas de Zefzafi, "il y avait non seulement résistance chez l'accusé, mais aussi des informations faisant état de sa volonté de fuir [vers un pays étranger] en vue d'obtenir l'asile politique."


    Procès Hirak: Grève de la faim, isolement et montre-caméra

    Début d'audience tendu ce mardi 26 décembre. 43 détenus ont entamé une grève de la faim après leur mise en isolement. L'un d'eux portait une montre équipée d'une caméra-espion.

    A Casablanca, la Chambre criminelle près la cour d'appel poursuit, ce mardi 26 décembre, l'examen du dossier impliquant 54 accusés, dont Nasser Zefzafi, poursuivis dans le cadre des événements d'Al Hoceima.

    Oubliée, l'accalmie des dernière semaines. Cette audience a démarré sur les chapeaux de roues. Au sens tendu de l'expression. L'ex-bâtonnier Abderrahim Jamai a laissé Ali Torchi, juge en charge de l'affaire, appeler un à un les accusés avant de faire l'annonce:

    Des accusés ont entamé, lundi 25 décembre, une grève "générale" de la faim suite à "la sanction collective" prononcée à leur encontre par la direction de Oukacha. Selon la défense, une quarantaine ont été mis dans des cellules individuelles, certains placés à l'isolement.

    "Ce qui se passe dans la prison [de Oukacha] ne se passe[ait] que dans les prisons d'avant la 2ème guerre mondiale" , accuse l'ex bâtonnier, fustigeant des conditions de détention où les accusés sont "violentés, maltraités, contraints de dormir à même le sol et dans un froid glacial".

    Son confrère, Me Mohamed Aghnaj, cite le cas de ce détenu, Mohcine Atari, dont "la main gauche porte encore la marque de violence subie vendredi dernier, ses ongles ensanglantés après avoir été piétinés par un gardien de prison".

    Si le juge assure la police de l'audience, le parquet est juridiquement responsable des détenus en dehors de la cour. C'est logiquement cette responsabilité que la défense invoque.

    Confirmant l'entrée de 43 détenus en grève de la faim, Hakim El Ouardi, représentant du ministère public, a néanmoins apporté des éclaircissements quant aux allégations de violence. Il rebondit sur l'exemple de Mohcine Atari:

    "Les fonctionnaires de la prison ayant surpris en sa possession une montre équipée d'une caméra, l'accusé a fait l'objet d'une sanction disciplinaire [l'isolement]. Or, pendant l'exécution de cette sanction, l'accusé a résisté, protesté et a adopté une attitude attentatoire à la pudeur, en ôtant tous ses habits, y compris les sous-vêtements", affirme M. El Ouardi. Le magistrat s'appuie sur les rapports des responsables pénitentiaires, qu'il a reçus "par fax, lundi à 16h30".

    Torture à Oukacha? Pour le parquet général, "ce ne sont que des allégations que les détenus voudraient introduire dans ce procès, histoire de l'y noyer ".

    Un vif échange entre une avocate et le président, Ali Torchi, a conduit ce dernier à suspendre l'audience. Un classique.


    Media24
    Dernière modification par Hand, 11 janvier 2018, 17h46.
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    • #3
      Quelqu'un s'attendait à autre chose?

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      • #4
        Le régime qui arbitre entre le régime et le hirak...je me demande la sentence sera en faveur de qui?
        asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
        une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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        • #5
          ce makhzen pourri et sa monarchie de voleurs ne savent plus quoi faire, ils ont essayer le séparatisme comme option, sauf qu'ils n'ont pas de preuves...


          d'un coté t'as la aminatou harki qui le dit haut et fort et ils ne la touchent pas, et de l'autre, ce complexe de l'histoire du Rif...

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