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La "Petchora" missile russe sur les rives du Nil

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  • La "Petchora" missile russe sur les rives du Nil

    L'actualité rattrapant le présent, je voudrais parler du Petchora, ces missiles ont quand même abattu un total de 4000 avions américains, alors le matériel russe aussi obsoléte ? L'Iran en posséde mais ont-ils été modernisé ? Cela va se savoir.
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    Le 29 juillet dernier, lors du défilé consacré à un anniversaire de l'indépendance égyptienne au Caire, plusieurs camions à trois essieux ont transporté devant les tribunes gouvernementales deux missiles chacun. Ces missiles ne ressemblaient pas à des missiles tactiques ou de théâtre (l'Egypte en dispose). Des ogives pointues et des volets en quatre rangées les faisaient ressembler aux missiles du complexe antiaérien S-125 Petchora (SA-3 Goa, d'après la classification occidentale), cet "ancien" de la guerre israélo-égyptienne (selon des témoins, ces batteries auraient abattu plusieurs dizaines d'avions ennemis). Pas question, disaient les attachés militaires étrangers qui assistaient à ce défilé, pas question que les Egyptiens présentent une arme périmée, même en signe de respect !

    Et ils avaient raison, les diplomates militaires. Les batteries de missiles sol-air qui ont "défilé" devant les tribunes gouvernementales au Caire étaient d'une conception absolument nouvelle, même si elles ne niaient pas les "liens de parenté" directs avec la batterie S-125. Leur "grand-mère" s'était distinguée à la guerre israélo-arabe, au Vietnam (près de 4 000 avions américains abattus), en Yougoslavie. On affirme même que l'avion furtif F-111 y a été atteint justement par un missile de l'une des S-125. Mais il est évident que, pour certains pays, remplacer ce système par un plus moderne, le S-300PMU par exemple, s'avère trop cher et même pas trop raisonnable, s'il y a une possibilité de le moderniser à des frais relativement réduits. C'est ce qui a été fait pour l'Egypte.

    La Petchora 2M a été conçue (plutôt, profondément modernisée) par le groupe industriel et financier russo-biélorusse Oboronitelnyé-Sistemy (Systèmes de défense). Et même si des batteries S-125 ont été livrées par l'Union soviétique à 35 pays du monde (ajoutez-y 7 pays de la CEI), il ne serait pas superflu de rappeler que cette modernisation, qui pourrait être assimilée à une percée qualitative - a commencé justement par l'Egypte.

    En quoi la "nouvelle" Petchora se distingue-t-elle de la "vieille" ?

    La nouvelle - on pouvait s'en apercevoir déjà au défilé au Caire - s'est transformée d'une rampe de lancement fixe - il fallait trois heures au moins pour la transporter d'une position de départ vers l'autre - en une rampe mobile. Son indice est 5P73. En 20 à 25 minutes, ce système peut être redéployé, au besoin, dans un nouvel endroit. Pour les batteries sol-air, cette capacité de man�uvre est souvent d'importance vitale. Car le combat aérien n'est pas long, et plus vite on "se sauve" d'une position détectée, plus on a de chances de rester en vie et de préserver le matériel affronter une nouvelle attaque.

    Autre différence fondamentale : les appareillages de la novelle Petchora fonctionnent à base de microprocesseurs modernes qui ont augmenté le temps moyen s'écoulant jusqu'à la première défaillance de 30-40 heures à 2 000-10 000 heures. Le système est nettement mieux protégé contre les brouillages de type différent et, par le même coup, des missiles ennemis. Au Vietnam - des experts s'en souviendront - les Américains tiraient leurs shrikes célèbres tout droit sur les radars soviétiques qui guidaient les missiles sol-air des Vietnamiens. Aujourd'hui, le poste d'antenne de la Petchora-2M est invulnérable face au HARM, le missile antiradar le plus moderne (celui-ci perd de vue la batterie avant même de l'atteindre). Mais la batterie répond, en tirant sur les avions ennemis à une distance de 35 km (à 26 km avant modernisation).

    Mais ce n'est pas tout. Le complexe est équipé d'un système optico-électronique jour/jour comportant une chaîne de télévision et un imageur infrarouge, permettant de détruire des cibles aériennes en supprimant la détection électromagnétique. Des chasseurs comme le F-16 à 30 km, des appareils plus encombrants à 35 km. Des systèmes optico-électroniques semblables équipent aujourd'hui les batteries sol-air des troupes terrestres Osa-AKM, Tor-M1 et Buk-M1-2.

    Les nouvelles Petchora-2M sont aussi équipées de missiles plus puissants et efficaces. Leur indice est de 5V27D et 5V27DE. Ils sont équipés d'une fusée électronique et d'une ogive perfectionnés. Les méthodes de guidage ont gagné en exactitude, les caractéristiques énergétiques du propulseur ont été améliorées. Dans une autre variante de ce missile - 5V27DE - la masse de la charge à carburant solide de l'accélérateur de départ a augmenté, ce qui confère, cela va sans dire, une plus grande vitesse et encore une plus grande puissance au missile et augmente sa portée de destruction. Il est vrai que l'augmentation du poids du missile a fait que la rampe de lancement en porte maintenant deux au lieu de quatre, mais l'efficacité du complexe n'en a pas pâti.

    Le fait est que l'ogive du missile contient plus d'éléments destructeurs (de 3,7 fois) et la masse de chacun de ces éléments a augmenté de 1,6 fois. Ceci étant, la fusée électronique explose à 20 m de la cible, ne laissant aucune chance ni à l'avion poursuivi ni aux missiles tactiques et de théâtre qu'il porte. D'autant plus que le champ de projection d'éclats de l'ogive est disposé de manière à lui permettre de détruire les principaux systèmes de support-vie de la cible ou son ogive, s'il s'agit d'un missile ennemi. Et ce, même si la cible fait des déplacements angulaires et évolue à une vitesse de 750 m/s, chose inconcevable avant la modernisation. Quand la batterie tire de front, ses possibilités sont illimitées.

    Et enfin, un autre grand mérite de la nouvelle batterie. Ses postes d'antenne et de commandement sont éloignés des rampes de lancement à des distances importantes allant jusqu'à 300 m. La direction du combat s'effectue par des lignes de communications télé-codées et de fibre optique. Ce qui, d'une part, permet de protéger le système de télécommunications et de direction de la batterie contre les moyens de lutte radio-électronique ennemies (contre-contre-mesures) et de l'autre part, permet au personnel de se sentir à l'abri.

    Les représentants d'Oboronitelnye-Sistemy ont annoncé qu'outre l'exécution du contrat égyptien, très important en soi, le groupe a reçu des demandes de modernisation des batteries S-125 Petchora dans d'autres pays, sans les préciser. The Military Balance paraissant à Londres nous renseignera que ces batteries (SA-3 Goa) équipent les armées birmane, cubaine, péruvienne, slovaque, vietnamienne, syrienne, libyenne, bulgare, indienne. Près de 500 batteries au total, dont 200 à 250 à moderniser. Ce qui signifie qu'Oboronitelnye-Sistemy auront du travail pour longtemps encore.

    Par Viktor Litovkine,
    20/ 10/ 2006 RIA Novosti
    Dernière modification par zek, 19 février 2007, 14h17.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Un bouclier antimissile russe pour le ciel arabe (Gazeta)

    Partie à la conquête du marché de l’armement du Proche-Orient, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, la Russie mise sur les armements terrestres et antiaériens. Cette région représente près d’un tiers du marché mondial de l’armement, dont le chiffre d’affaires annuel est évalué par le Centre d’analyse des stratégies et des technologies (Tsast) à 50 milliards de dollars. Les armements antiaériens n’en représentent que 5 milliards, autant que les armements terrestres.

    43 entreprises regroupées sous l’enseigne de Rosoboronexport, exportateur officiel d’armements russe, sont venues exposer leurs produits à l’occasion du VIIIe salon international IDEX-2007 qui a ouvert ses portes dimanche à Abou Dhabi et où rivalisent une cinquantaine de pays.

    "Les Arabes manifestent traditionnellement leur intérêt pour nos blindés légers, nos systèmes de défense sol-air et nos armes spéciales", explique le directeur du Tsast, Rouslan Poukhov. En 2006, les équipements antiaériens ont représenté 21,6% des ventes d’armements russes.

    Se fondant sur les données ouvertes, les experts du Tsast évaluent le chiffre d’affaires des exportations militaires russes en 2006 à 3,86 milliards de dollars. En revanche, à la fin de l’année dernière, le directeur du Service fédéral de la coopération technico-militaire, Mikhaïl Dmitriev, indiquait ceci : "En 2006, sur le plan des exportations de produits à vocation militaire, nous allons sûrement déboucher sur 6 milliards de dollars".

    Selon M. Dmitriev, les fournitures d’armements antiaériens doivent se chiffrer à plus de 1,2 milliard de dollars, et ce chiffre semble exact. 780 millions de dollars ont déjà été versés par l’Iran pour une livraison de batteries de missiles sol-air Tor-M1, auxquels s’ajouterait la fourniture, non confirmée jusqu’à présent, de 6 batteries de missiles sol-air Toungouska à la Syrie et de 6 autres au Maroc pour un montant global de 200 millions de dollars, sans oublier la modernisation des systèmes d’armes antiaériens Kvadrat et Petchora en Egypte et des systèmes Petchora en Iran.

    Dans l’idéal, la Russie souhaiterait pouvoir entièrement protéger le ciel arabe avec ses moyens de défense sol-air. "L’important est de se tailler un créneau sur le marché de l’Arabie saoudite, client traditionnel des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France", souligne le vice-directeur du Tsast, Konstantin Makienko. Or, le succès semble dépendre moins de la qualité des armements russes ou de leurs prix avantageux que des préférences politiques de la clientèle. "Tous les marchés mondiaux de l’armement sont politiques, et les marchés arabes à plus forte raison", résume M. Makienko.

    Ria Novosti 19 février 2007
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      merci pour l'info
      espérons ainsi que l'impérialisme us et son valet sioniste trouverons à qui parler

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