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Invalidation de l’accord de pêche Maroc-UE : Le Makhzen reçoit une claque

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  • Invalidation de l’accord de pêche Maroc-UE : Le Makhzen reçoit une claque

    Le royaume du Maroc qui se croyait tout permis avec l’Union européenne se réveille en sursaut. En recevant une gifle de Bruxelles. L’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc vient en effet d’être invalidé du fait qu’il s’applique au Sahara occidental et aux eaux y adjacentes.


    C’est la conclusion à laquelle est parvenu l’avocat général Melchior Wathelet, selon communiqué de la Cour de justice européenne (CJUE) rendu public hier. Le communiqué a ainsi conclu que selon cet accord, l’Union a «violé son obligation de respecter le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination».

    Il y est souligné également que cet accord est en porte à faux du droit international du fait qu’il n’ait pas reconnu «une situation illicite» découlant de sa «violation» et n’a pas mis en place les garanties nécessaires pour assurer que l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental se fasse au bénéfice du peuple de ce territoire.

    L’avocat général considère que les règles du droit international auxquelles l’Union est liée, dont le contenu «est inconditionnel et suffisamment précis et dont la nature ainsi que la structure ne s’opposent pas au contrôle juridictionnel de l’acte contesté, doivent pouvoir être invoquées en justice». Il considère aussi que «ces conditions sont remplies en ce qui concerne trois normes du droit international à savoir : le droit à l’autodétermination, le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles en ce qu’il impose que leur exploitation bénéficie au peuple du Sahara occidental et les règles du droit international humanitaire applicables à la conclusion des accords internationaux visant l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire occupé.

    L’avocat général détruit l’accord

    C’est pourquoi l’avocat général estime que ces normes peuvent être invoquées dans le cadre du contrôle juridictionnel d’un accord international conclu par l’Union.

    Aussi, considère-t-il que la qualité du Maroc en tant que puissance administrante de facto ou puissance occupante du Sahara occidental n’est pas susceptible de justifier la conclusion de l’accord de pêche.

    L’avocat général souligne d’une part que la notion de «puissance administrant de facto» n’existe pas en droit international. D’autre part, le Maroc est la «puissance occupante du Sahara occidental», mais la manière dont l’accord de pêche a été conclu n’est pas conforme aux règles du droit international humanitaire applicables à la conclusion, par une puissance occupante, des accords internationaux applicables sur le territoire occupé.

    Dans le même ordre d’idées, l’avocat général constate que la majorité de l’exploitation prévue par l’accord de pêche vise presque exclusivement les eaux adjacentes au Sahara occidental (les captures effectuées dans ces eaux représentant environ 91,5 % des captures totales effectuées dans le cadre de l’exploitation halieutique instaurée par l’accord de pêche).

    Le verdict de la CJUE

    Il s’ensuit que la contrepartie financière versée au Maroc par l’Union au titre de l’accord de pêche devrait bénéficier presque exclusivement au peuple du Sahara occidental. Or, selon l’avocat général, l’accord de pêche ne contient pas les garanties juridiques nécessaires afin que l’exploitation halieutique bénéficie au peuple du Sahara occidental, lit-on également dans le communiqué.

    En conséquence, l’accord de pêche et les autres actes contestés «ne respectent ni le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles, ni les règles du droit international humanitaire applicables à la conclusion des accords internationaux visant l’exploitation des ressources naturelles d’un territoire occupé, ni l’obligation de l’Union de ne pas reconnaître une situation illicite découlant de la violation de ce principe et de ces règles et de ne pas prêter aide ou assistance au maintien d’une situation»

    Il faut préciser que les conclusions de l’avocat général ne lient pas la Cour de justice. La mission des avocats généraux consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans l’affaire dont ils sont chargés. Les juges de la Cour commencent, à présent, à délibérer dans cette affaire. L’arrêt sera rendu à une date ultérieure.

    Lire communiqué de la Cour de justice européenne rendu public ce mercredi.



    Source : Algerie1
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    13.01.2018
    اكد الرئيس الرواند، بول كاغامي، دعم بلاده لجهود الأمم المتحدة والإتحاد الإفريقي من أجل استكمال مسار تصفية الإستعمار من الصحراء الغربية. جاء ذلك خلال استقبال الرئيس كاغامي بالعاصمة كيغالي، أمس الأول، للمبعوث الشخصي للأمين العام للأمم المتحدة إلى الصحراء الغربية هورست كوهلر حيث ناقشا معا جهود الاتحاد الافريقي ومساهمته في ايجاد حل للقضية الصحراوية باعتبار الرئيس الرواندي سيتولى الرئاسة الدورية للإتحاد الافريقي القمة المقبلة المقرر عقدها من 22 الى 29 جانفي الحالي بأديس أبابا. ذكرت وكالة الانباء الصحراوية (واص) ان الرئيس كاغامي، أكد لكوهلر دعم رواندا لكافة الجهود الاممية والافريقية من اجل استكمال مسار تصفية الإستعمار من الصحراء الغربية

    كان المبعوث الشخصي للأمين العام للأمم المتحدة الى الصحراء الغربية، استقبل الخميس، خلال جولته الحالية بعدد من دول الاتحاد الافريقي من قبل رئيس مفوضية الإتحاد موسى فكي محمدي بالعاصمة الإثيوبية، أديس أبابا
    . سمحت هذه اللقاءات وفق ما ذكرته “تبادل وجهات النظر حول جملة من المحاور المتعلقة بملف الصحراء الغربية من أجل الحصول على تصور شامل حول مجريات القضية والسبل الكفيلة ببعث المسار السياسي بين طرفي النزاع جبهة البوليساريو والمغرب للتوصل الى حل سلمي عادل ودائم يضمن للشعب الصحراوي ممارسة حقه بحرية في تقرير المصير تحت رعاية واشراف الأمم المتحدة والاتحاد الإفريقي

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    • #3
      Code HTML:
      L’avocat général détruit l’accord
      @

      Je ne suis pas "JURISTE", je crois et IL PARAIT que les décisions pareilles ne reviennent pas à un procureur qui a donné son avis qui n'engage pas la cour

      MAIS PLUTOT A UN JUGE

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      • #4
        les pauvres ils sont réduit a se rabattre sur n'importe quoi pour remonter leur moral, l'avocat n'a aucun pouvoir d'invalider quoi que ce soit malgré la valise qu'il a reçu des caporaux

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        • #5
          L'affaire est pliée car jamais les juges de la CJUE se sont éloignés des recommandations de l'avocat général Wathelet.

          Reste au Maroc à augmenter ses "exportations" de haschich afin de compenser les 40 millions d'euros issus de la spoliation au mépris des Sahraouis.

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          • #6
            Code PHP:
            L'affaire est pliée car jamais les juges de la CJUE se sont éloignés des recommandations de l'avocat général Wathelet.
            Reste au Maroc à augmenter ses "exportations" de haschich afin de compenser les 40 millions d'euros issus de la spoliation au mépris des Sahraouis. 
            @

            Je t'ai cru lorsque tu nous a dit que tu es un juriste !!!!!

            C'EST GRAVE LORSQU'UN SERVICE (ou un gouvernement) A UN HOMME QU'IL NE FAUT Là Où IL LE FAUT !!!!

            Le Maroc a la licence d'export de "KARKOUBI" qui est fabriqué à MAGHNIA signée et approuvée par HAJ KADA MSAHEL

            N.B. : le "KARKOUBI" est plus rentable, plus efficace et plus dangereux que le "hachich" qu'on cultive partout dans le monde

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            • #7
              Les russes,les chinois et les japonais seraient très heureux de prendre la place laissée par l'UE.
              Le seul perdant dans cette affaire c'est l'Espagne.

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              • #8
                Les russes,les chinois et les japonais seraient très heureux de prendre la place laissée par l'UE.
                Les russes,les chinois et les japonais le font déjà en cachette mais le droit international interviendra quand il le faudra.
                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

                Commentaire


                • #9
                  Les russes,les chinois et les japonais le font déjà en cachette mais le droit international interviendra quand il le faudra.


                  vous disiez la même chose après l'arrêt de la cjue l'année dernière et on a tous vu le résultat : le maroc et les pays européens ont tranquillement continué leur commerce de produits made in sahara

                  il en sera de même pour celui-ci, le polizero et son mentor pourront bien continuer à gémir ça ne changera rien, les intérêts économiques passent avant les lois point final

                  Commentaire


                  • #10
                    vous disiez la même chose après l'arrêt de la cjue l'année dernière et on a tous vu le résultat : le maroc et les pays européens ont tranquillement continué leur commerce de produits made in sahara
                    Si le Maroc et les quelques pays européens dont l'Espagne ne respectent pas la loi internationale c'est leurs problèmes. Un jour ils devront payer ce qui sera due aux sahraouis.
                    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                    • #11
                      Si le Maroc et les quelques pays européens dont l'Espagne ne respectent pas la loi internationale c'est leurs problèmes. Un jour ils devront payer ce qui sera due aux sahraouis.


                      l'espoir fait vivre au passage je te signale que le recours formé par l'ue contre la première décision du tribunal avait été approuvé par TOUS les pays européens (Suède y compris) dont ceux qui prétendaient soutenir le polizero comme quoi les convictions ne pèsent rien face aux intérêts économiques

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                      • #12
                        le recours formé par l'ue contre la première décision du tribunal avait été approuvé par TOUS les pays européens (Suède y compris)
                        Ou est la source de votre commentaire ?
                        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                        • #13
                          " Les russes,les chinois et les japonais seraient très heureux de prendre la place laissée par l'UE.
                          Le seul perdant dans cette affaire c'est l'Espagne. "

                          On peut douter que les Russes et Chinois fâchent l'Algérie (leur premier client au Maghreb) en achetant du poisson spolié aux Sahraouis.

                          C'est le Maroc qui est le dindon de la farce dans cette affaire et il faut escompter que le royaume va instaurer les visas aux Européens afin de limiter les dégâts financiers (40 millions d'euros) engendrés par le verdict à venir par la CJUE.

                          Commentaire


                          • #14
                            Avis de l'avocat général de de la CJUE:Composé de gens intelligents, l'Intergroupe sur le Sahara Occidental au Parlement européen se félicite.

                            -Avis de l'avocat de la CJUE sur l’accord de pêche UE-Maroc
                            L'intergroupe sur le Sahara occidental au PE se félicite*

                            L'intergroupe «paix pour le peuple sahraoui» au Parlement européen s'est félicité, jeudi, de l'avis de l’ avocat général de la Cour européenne de justice (CJUE), Melchior Wathelet, qui a affirmé que l’accord de pêche conclu entre l’ UE et le Maroc est «invalide» au motif qu’ il s’applique au Sahara occidental et aux eaux y adjacentes. «L'intergroupe du Parlement européen pour le Sahara occidental se félicite de l'avis de l'avocat général de la CJUE qui a conclu que l'accord de pêche UE-Maroc est invalide en raison de son application au Sahara occidental», a-t-il indiqué dans un communiqué.

                            L'intergroupe a relevé, à ce titre, que l'avocat général de la CJUE a contesté la notion de «puissance administrante de facto» invoquée, à chaque fois, par la Commission européenne pour justifier l'inclusion des territoires sahraouis dans ses accords avec le Maroc.* «L'avocat général se réfère au Maroc en tant que puissance occupante et affirme que «la notion souvent invoquée par la Commission qui considère le Maroc en tant que ‘’force administrante de facto’’ n'existe pas en droit et doit être rejetée», a-t-il souligné.

                            Soulignant que la qualité du Maroc, quelle soit «puissance administrante de facto»* ou «puissance occupante» du Sahara occidental ne peut justifier la conclusion de l’ accord de pêche avec l'UE qui inclut le Sahara occidental, l'avocat général a tenu à remettre les pendules à l'heure en affirmant que la notion de «puissance administrante de facto» n’existe pas en droit international. Pour l'avocat Melchior Wathelet, «le Maroc est la puissance occupante du Sahara occidental». L'intergroupe a estimé que l'UE a, une fois de plus, violé le droit international en ne respectant pas le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et a violé son obligation de ne pas reconnaître une situation illicite découlant de sa violation.

                            L'intergroupe a exhorté, ainsi, la Commission européenne et les Etats membres de l'Union à «suspendre immédiatement» les négociations avec le Maroc sur de nouveaux accords de pêche et d'agriculture, ainsi qu'à prendre toutes les mesures nécessaires pour se conformer au droit international et européen en ce qui concerne le Sahara occidental. «Ce qui implique d'engager des discussions avec le seul représentant reconnu du peuple du Sahara occidental, le Front Polisario», a-t-il ajouté. L'intergroupe a exigé, en outre, de la Commission de «faire un audit approfondi des relations UE-Maroc, qui prend en compte les conséquences juridiques et politiques de l'occupation illégale du Sahara occidental».

                            L'intergroupe a lancé également un appel aux entreprises européennes à «cesser immédiatement» leurs activités dans les territoires occupés du Sahara occidental et de mesurer les conséquences juridiques des profits tirés d'une situation illégale. «Nous attendons avec impatience la décision de la Cour qui, espérons-le, suivra les conclusions de l'avocat général de la CJUE», a-t-il conclu. L'eurodéputée Lynn Boylan du parti irlandais «Sinn Féin» a, dans une déclaration publiée sur le site du parti, appelé les dirigeants européens à respecter l'intégrité territoriale du Sahara occidental et à se conformer à l'arrêt rendu le 21 décembre 2016 par la CJUE.

                            Lynn Boylan a déclaré que les nouvelles conclusions de l’avocat Melchior Wathelet «confirment le droit à l'autodétermination» du peuple du Sahara occidental et reconnaît que «le Maroc est une puissance occupante». Sur cette base, Mme Boylan a affirmé que la Commission européenne «doit suspendre toutes les négociations pour de nouveaux accords commerciaux avec le Maroc jusqu'à ce que des mesures efficaces soient mises en place pour protéger le droit international». «Le Maroc occupe illégalement les trois quarts du Sahara occidental et l'ensemble de son littoral-.

                            El Moudjahid

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                            • #15
                              Dans toute affaire juridique, il est toujours intéressant de prendre lecture de la partie adverse de suite à un procès perdu.

                              En l'espèce, la position de Me Fathallah El-Guernaoui est étayée de manière professionnelle et cependant, elle ne convainc pas car on sait que son analyse est arbitraire.

                              UE-Maroc: une pilule difficile à avaler

                              Les procédures contentieuses intéressant le Maroc auprès de la Cour de justice européenne sont emblématiques, elles prennent place à Luxembourg, mais leurs échos parviennent amplifiés à Rabat, elles sont aussi scrutées de près compte tenu de leur complexité, de l'importance des questions juridiques qu'elles posent et de la charge émotionnelle dont elles sont empreintes pour les parties intéressées.

                              C'est notamment le cas de la bataille judiciaire qui s'était déroulée devant le Tribunal puis la Cour de justice européenne autour de l'accord de libéralisation réciproque en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés et de produits de pêche qui institue des préférences tarifaires commerciales et des exonérations de droits de douane pour les produits originaires du Maroc exportés vers l'Union européenne. Il a été approuvé par la décision du Conseil européen datée du 8 mars 2012 (Journal Officiel de l'UE L241, page2).

                              Le 19 novembre 2012, la légalité de la décision du Conseil européen a été attaquée selon la procédure du recours en annulation par le («Front Polisario»).

                              Dans son jugement (T-512/12) du 10 décembre 2015, le Tribunal a déclaré: («la décision 2012/497/UE, du 8 mars 2012 concernant la conclusion de l'accord agricole entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc, est annulée en ce qu'elle approuve l'application dudit accord au Sahara occidental»).

                              Ce jugement d'annulation a fait, ensuite, l'objet d'un recours en pourvoi introduit par le Conseil européen, le 19 février 2016, devant la Cour de justice.

                              Dans son arrêt (C-104/16P) du 21 décembre 2016, la Cour de justice a déclaré que («l'arrêt du Tribunal de l'Union européenne du 10 décembre 2015, est annulé, et que le recours du Front Polisario est rejeté comme irrecevable»).

                              L'arrêt de la Cour a eu pour effet immédiat d'anéantir le jugement du Tribunal comme si ce jugement n'a jamais existé. La décision du Conseil européen du 8 mars 2012 est redevenue un acte juridique parfaitement valide mais avec une interprétation périlleuse, dont on n'a pas fini de mesurer toutes les ramifications légales, et d'après laquelle («l'accord de libéralisation [….] ne s'applique pas au territoire du Sahara occidental»). (Point 132 de l'arrêt).

                              Cette mauvaise interprétation n'est pas un détail subsidiaire, c'est plutôt son opposé-.

                              Suite: https://www.medias24.com/tr180406120...-a-avaler.html

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