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Suspension d'importation de 851 produits: Des hausses de prix en série

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  • Suspension d'importation de 851 produits: Des hausses de prix en série

    par Sofiane M.


    Les conséquences de la mise en vigueur des nouvelles restrictions à l'importation appliquées, officiellement, depuis le début du mois par le gouvernement et qui concernent notamment 851 produits de consommation se font ressentir par les consommateurs. L'onde de choc de cet énième tour de vis pour le commerce extérieur ne concerne, malheureusement, pas les produits importés ou de luxe uniquement, mais aussi les produits fabriqués ou conditionnés localement, à l'exemple du lait et de ses dérivés (yaourt, fromage…), café, chocolat, biscuit, électroménagers, biscuits, etc. La célébration de Yennayer a été une occasion pour les consommateurs de découvrir les nouveaux prix appliqués désormais, par les commerces. Rien n'échappe au rouleau compresseur des hausses des prix. Dans les hypermarchés, dans les ‘superettes' de quartier ou dans les commerces de détail, les prix flambent. Des noisettes à prix «promotionnel» de 4.400 dinars le kilo ! Des pistaches à 3.800 dinars ! Des figues sèches importées à 1.700 dinars ! Les figues locales sont cédées à 1.100 dinars. Les fruits secs sont hors de prix pour la quasi-totalité des consommateurs et seuls les plus nantis peuvent se réjouir de ce début d'année amazigh. La liste des produits, touchés par les hausses spectaculaires, s'allonge pour concerner les chocolats et autres confiseries. La tablette de ‘Milka', qui coûtait, il y a quelques mois entre 130 et 150 dinars, est proposée aujourd'hui, entre 240 et 260 dinars. «Pour la ‘Milka' noisette, très prisée par les consommateurs, le prix peut augmenter jusqu'à 300 dinars. Le problème est que la hausse des prix du chocolat importé s'est répercutée négativement, sur les prix des chocolats produits localement. Ainsi certaines marques ont augmenté leurs prix de 20%, ces derniers jours. Une marque de chocolat produite dans la région qui coûtait, il y a quelques mois, entre 40 et 45 dinars est proposée aujourd'hui à 60 dinars, dans certains commerces. La suspension des importations a profité, uniquement, à certains producteurs locaux qui, face à une forte demande, ont eu recours à des hausses abusives et injustifiées de leurs prix. Cet état de fait ne concerne pas, seulement, le chocolat. Dans le secteur du lait et dérivés, de nouveaux prix sont appliqués par le premier opérateur privé, au niveau national qui a annoncé des majorations importantes sur ces produits. Pourtant le prix du lait n'est pas concerné par les nouvelles hausses», confie ce connaisseur du marché. Dans les rayons des hypermarchés que nous avons visités les marques de chocolats importés et en particulier le M'ilka' qui se vendait jadis comme des petits pains sont presque boudés par les consommateurs. Les nouveaux prix dissuadent les acheteurs les plus téméraires. Une tablette de chocolat importé est ainsi devenue un produit de luxe pour les consommateurs. Le prix de cette marque a connu une majoration de près 100% en l'espace de quelques mois' ce qui a eu pour effet une compression de la demande qui a été orientée vers d'autres produits de qualité moindre mais à des prix encore à la portée. Ce tsunami inflationniste ne concerne pas seulement l'alimentaire, mais d'autres biens de consommation à l'exemple de l'électroménager, l'habillement, les téléphones portables, le matériel informatique, les articles de décoration…sont touchés par les hausses des prix. Dans plusieurs magasins d'habillement que nous avons visités, les prix des articles sont en hausse. Un pull à pas mois de 4.900 dinars, une veste entre 10.000 et 13.000 dinars, des chaussures à 13.000 dinars, etc. L'effet boule de neige, qui s'est mis en place, sur le marché, porte un coup au pouvoir d'achat des citoyens. Les plus pauvres ne seront pas les seuls à souffrir de cette inquiétante poussée inflationniste. Les importateurs et autres intervenants dans le marché, qui ont fait leur beurre durant les années fastes, sont contraints aujourd'hui à une sévère cure d'austérité.
    Quotidien d'Oran du 13/01/2018
    Le Sage

  • #2
    En tout cas, ca se voit que les spéculateurs (les importateurs et les grossistes surtout) travaillent bien ! :22:

    En ce début d'année, ils sont tous dans l'expectative. Ils ont tout prévu.
    Comme à leur habitude et à chaque rumeur d'augmentation, ils ont déjà stocké un max de produits importés l'année dernière (avec les anciens prix évidemment), bloqués toute vente, en attendant que la pression vers leur produit augmentent.

    C'est tout bénéf pour eux !

    Maintenant, ils commencent à écouler leur marchandises au compte goutte. Le temps que les prix augmentent, et que la population acceptent leurs augmentations. Et comme toujours, c'est le jackpot pour eux !

    Voilà ce que nous a ramené cette politique criminelle de l'économie BAZAR de l'import à tout va. :22: Jusqu'à quand ???

    Arrêter l'importation de certains produits, c'est peut être une mauvaise chose à court terme pour le peuple, mais une très bonne chose à moyen et long terme.
    Les barons de l'importation continuent depuis longtemps à s'engraisser grave, à tuer tout producteur local et beaucoup d'emplois en Algérie. Ce qui fait que des jeunes algériens continuent à ne pas trouver du travail et à aller fuir leur pays dans des barques vers des chimères et vers des rêves sans lendemain.

    Face à ce manque,c'est aux algériens de se retrousser les manches pour produire leur propre MILKA et leurs propres pistaches et pistachiers ! C'est une réelle opportunité pour ceux qui savent la saisir.

    D'ailleurs, ce n'est vraiment pas de la mer à boire pour produire chez soi, soyez en sûrs. C'est juste une question de volonté de se lever tôt, puis de suer un peu pour réussir...
    Dernière modification par Pomaria, 14 janvier 2018, 19h51.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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