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Tunisie:14 janvier 2011-14 janvier 2018: régression?

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  • Tunisie:14 janvier 2011-14 janvier 2018: régression?

    -Le contrat entre la société et les partis politiques est rompu
    Comme lui, 68 % des Tunisiens jugent la situation économique très mauvaise, selon un sondage publié le 10 janvier par le Centre d’études et de recherches relevant de l’Institut républicain international (IRI), proche du parti Républicain américain. La remise en cause de la loi de Finances 2018, à l’origine de la flambée des prix, est la revendication principale du mouvement mais au-delà, ce dernier exprime toutes les frustrations et la colère de ceux qui n’ont pas été entendus.

    « Ô Intérieur, nous t’aurons par notre pacifisme »

    « Le contrat entre la société et les partis politiques est rompu », lance Henda Chennaoui, porte-parole du collectif «*Fech Nestanew ». Encore faut-il qu’il y ait eu un contrat, dans la mesure où les revendications d’équité, d’emploi et de bien-être général « n’ont été satisfaites par aucun des dix gouvernements qui se sont succédé depuis 2011 ». Le collectif a recensé les principales revendications et souhaite en faire part au gouvernement sans que ce dernier « ne veuille l’entendre », précise-t-il.

    Les jeunes ont le sentiment d’avoir été utilisés par les politiques sans que leur sort ne se soit amélioré

    Entre temps, la police montre des signes de nervosité et bloque l’accès au gouvernorat. Des manifestants, des jeunes pour la plupart, les narguent en chantant « Ô Intérieur, nous t’aurons par notre pacifisme », tandis que des slogans anti-gouvernementaux fusent avec en leitmotiv : « Le peuple veut l’annulation de la loi de Finances. Pas un jet de pierre ou de bouteille, ne répondons pas à la provocation, montrons que nous manifestons pacifiquement ! », crie un organisateur.

    « Travail, pain, liberté et dignité »

    « Les jeunes ne sont pas indifférents. Ils ont le sentiment d’avoir été utilisés par les politiques sans que leur sort ne se soit amélioré », précise Nefla, venue de Ben Arous, dans la banlieue de Tunis. Aziz, lui, explique que la Tunisie des exclus, ceux qu’on appelle « les zawalis », doit se faire entendre.

    Les mots d’ordre se font plus durs, remettent en cause le chef du gouvernement, réclament la chute du gouvernement, avant de reprendre le slogan de 2011*: « Travail, pain, liberté et dignité ».

    Jeune Afrique
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