4 janvier 2018 - Réseau International
La Vallée de la Soummam refuse de bruler, elle résiste à toutes les manipulations criminelles qui tentent de l’allumer. La Vallée de la Soummam chantera la paix avec un hymne national bilingue.
Littérature algérienne ? Il a écrit : « Une fois célèbre, on prend toujours des précautions avant d’ouvrir la bouche. » ; » Si d’aventure quelqu’un s’arrête et pousse un grand cri, toute l’assistance s’étonne. Pour le dire autrement : trop rares sont ceux qui ont un idéal et un cerveau ! » et « Eux qui constituaient une élite d’artistes d’avant-garde persécutés sont devenus une élite d’artistes vendus flagornant le pouvoir. » [i]
Sur ordre d’un amazigh réputé intraitable, Ramdane Abane (1920, 1957), assassiné par ses « frères » de combat au Maroc, et écrit uniquement en arabe par un poète amazigh mort dans son exil tunisien Zakaria Moufdi (1908, 1977) et ce durant sa détention dans les geôles françaises ; associer l’hymne national Qassaman qui n’est plus déclamé dans son intégralité lors des protocoles officiels de l’État et ignoré des populations aux comportements compradores dans la prédation économique dont est victime l’Algérie, en plus d’être une petitesse d’intelligence, est une abjection. Chanter à Alger alors que des artistes des terres du Sud de cette capitale sont ignorés en est une autre [ii].
Ajouter une académie à un commissariat sera un empilement de bureaucratie pour des logorrhées supplémentaires de cette engeance qui n’a rien produit et qui tire des objectifs plus ambitieux et plus nobles vers le bas pour des pensions de retraite de cadre de la nation et autres privilèges.
La célébrité se mesure avec l’argent. Elle se bricole à travers les réseaux des marketings financier, politique et médiatique ; la noblesse nait dans les cœurs et le peuple grandit ses porteurs lesquels ont fait fi de toutes les insultes et coups de couteaux dans le dos qu’ils ont reçus de leur vivant.
L’amazighité de l’Algérie est dans la mathématique, la physique et le saint Coran laissés en jachère à Tifrit (Akbou, Vallée de la Soummam), elle est dans la folie divine d’Ath Dwala (Tizi Ouzou) [iii] , elle est dans l’écriture de cette femme de Meskiana (Aurès). Elle est dans le râle des assassinés et suppliciés pour l’identité. C’est cette amazighité qui demande à rejoindre la pure, celle pleine de l’Ahaggar dans le Tassili et vide de Tanezrouft pour protéger la nature algérienne et nord-africaine.
L’Algérie est dans le déni de son état de guerre.
Sans le consentement libre et éclairé du peuple, dans une constitution bâtarde [iv] mise en œuvre exclusivement pour recoloniser l’Algérie, sans la codification de l’objection de conscience, les soldats stationnés le long des frontières et les pilotes algériens qui partiront vers une guerre hybride de plus en plus certaine si l’Algérie continue sur cette voie risqueront une liquidation en catimini pour éviter la contagion ou la cour martiale s’ils refusent d’exécuter les ordres au motif qu’ils ne s’identifient ni à l’hymne ni au drapeau actuels.
Dans un tel état du pays, un écrivain, un chanteur, un politique incapable de prendre une position publique sur la dotation de l’Algérie d’un hymne national est une peur lâche.
Enseignement de tamazight en Algérie
Tel qu’est pratiqué l’enseignement de tamazight, au lieu d’être un vecteur pour la consolidation identitaire, politique, économique et sociale, en plus d’être une violation de tous les droits nationaux et internationaux, il est une gabegie financière et une bombe pour la déjà fragile cohésion du peuple dont l’Algérie aura besoin pour ses besoins de défense et protection à court terme. Transférer toutes les ressources économiques tant humaines que financières vers les cycles supérieurs d’études et l’imposer pour la validation des diplômes est une mesure efficace pour le développement de l’Algérie.
L’Algérie est malade, sa santé a la fièvre
Par les effets dans l’évolution du système éducatif algérien d’un bilingue à un arabisé dans les cycles inférieurs, de nouvelles générations de diplômés des cycles supérieurs assurés en français sont arrivées sur le marché du travail. Parmi elles, les étudiants médecins-résidents qui sont actuellement dans un mouvement de contestation, revendication et grève.
Dans un souci de brièveté et avant d’appliquer une légère approche systémique à ce mouvement, il est recommandé aux lecteurs des publications du CRM et en particulier les Algériens de visionner les séquences suivantes (les mots soulignés sont des liens cliquables) : pour l’idéologie [v], pour la santé [vi] dans le cadre du Programme d’ajustement structurel, et une approche théorique. [vii]
Survol systémique du problème posé par l’État et la pratique médicale des médecins-résidents.
Sans bénéficier d’un régime de couverture universel et sans être effectif, la constitution reconnait le droit à la santé pour le sujet algérien. En Algérie, point de ceintures sanitaires ni de services de soins de première ligne. Les étudiants sont formés sans frais de scolarité. En 2010, il y avait 1.21 médecins pour 1000 habitants en Algérie qui comptait 36 117 637 alors qu’à Cuba qui comptait 11 333 051 habitants, il y avait 6.77 médecins pour 1000 habitants. Pour la démographie, sous l’hypothèse que les résidents appartiennent à la modalité [25-29 ans], ils sont de génération [1988 – 1992] qui a grandi dans une culture d’ultralibéralisme et d’argent facile.
Quelques points de notre la lecture du document intitulé « Les revendications du collectif des médecins résidents (CAMRA) » publié par le site Web « santenews.dz ». [viii]
D’un point de vue institutionnel : Les références normatives (articles de la constitution, lois et ordonnances) citées dans le document confirment le caractère ****** de la constitution et fait de l’Assemblée nationale populaire, Conseil de la Nation et Conseil constitutionnel des services bureaucratiques. Elles synthétisent le dysfonctionnement total du pouvoir législatif algérien. Par extension, la légalité de ces institutions budgétivores est détruite par les coûts économiques et sociaux des impacts du corpus juridique. Par cet aspect, les déficits et dettes publics engendrés par le vote des lois des finances qu’il vote et valide ouvre une voie royale au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale. Les décrets et autres dispositions cités dans le document de revendications dressent la table à tous les lobbies dans les administrations centrales et locales. La constitution confirme que son objet juridique est l’intérêt privé et non le sujet Algérien, ce qu’il est, ses libertés et son progrès vers l’objet Citoyen. La matérialité de ces préjudices est véhiculée par l’artefact d’aléa moral : « La loi détermine les conditions d’application de la présente disposition. » qui figure dans la constitution. Dans le cadre de la langue tamazight, notre traitement théorique et analyse économique du corpus juridique est visible dans ce lien. [ix]
Le chapitre éducation et pédagogie montre le gouffre dans lequel est envoyé le système éducatif algérien dans tous ses paliers. Delà à parler de la qualité des soins et des conditions de pratique de la médecine en Algérie relèverait dans les conditions actuelles de la patrie de la chimère.
Caractérisation des revendications : le rationalisme – maximisation du profit – est prégnant. En regard, le caractère de justice sociale est réduit. Emprunté à la logique mathématique, certaines revendications comme « passer de la « réforme hospitalière » à « la réforme du système de santé » » sont indécidables. Ce type de revendications donne naissance à des affrontements théoriques marqués idéologiquement et à des discussions politiques ou populaires dites byzantines. Presque toutes les revendications de ce document qui contiennent un élément monétaire sont conformes aux exigences du Programme et de la Politique d’ajustement structurel imposés à l’Algérie par le FMI et la BM qui demandent un choc terrifiant sur l’offre de soins et une gestion à l’acte. Ces deux exigences ont pour finalité la privatisation de la santé y compris à l’intérieur des organismes sans but lucratif que sont les établissements publics.
La Vallée de la Soummam refuse de bruler, elle résiste à toutes les manipulations criminelles qui tentent de l’allumer. La Vallée de la Soummam chantera la paix avec un hymne national bilingue.
Littérature algérienne ? Il a écrit : « Une fois célèbre, on prend toujours des précautions avant d’ouvrir la bouche. » ; » Si d’aventure quelqu’un s’arrête et pousse un grand cri, toute l’assistance s’étonne. Pour le dire autrement : trop rares sont ceux qui ont un idéal et un cerveau ! » et « Eux qui constituaient une élite d’artistes d’avant-garde persécutés sont devenus une élite d’artistes vendus flagornant le pouvoir. » [i]
Sur ordre d’un amazigh réputé intraitable, Ramdane Abane (1920, 1957), assassiné par ses « frères » de combat au Maroc, et écrit uniquement en arabe par un poète amazigh mort dans son exil tunisien Zakaria Moufdi (1908, 1977) et ce durant sa détention dans les geôles françaises ; associer l’hymne national Qassaman qui n’est plus déclamé dans son intégralité lors des protocoles officiels de l’État et ignoré des populations aux comportements compradores dans la prédation économique dont est victime l’Algérie, en plus d’être une petitesse d’intelligence, est une abjection. Chanter à Alger alors que des artistes des terres du Sud de cette capitale sont ignorés en est une autre [ii].
Ajouter une académie à un commissariat sera un empilement de bureaucratie pour des logorrhées supplémentaires de cette engeance qui n’a rien produit et qui tire des objectifs plus ambitieux et plus nobles vers le bas pour des pensions de retraite de cadre de la nation et autres privilèges.
La célébrité se mesure avec l’argent. Elle se bricole à travers les réseaux des marketings financier, politique et médiatique ; la noblesse nait dans les cœurs et le peuple grandit ses porteurs lesquels ont fait fi de toutes les insultes et coups de couteaux dans le dos qu’ils ont reçus de leur vivant.
L’amazighité de l’Algérie est dans la mathématique, la physique et le saint Coran laissés en jachère à Tifrit (Akbou, Vallée de la Soummam), elle est dans la folie divine d’Ath Dwala (Tizi Ouzou) [iii] , elle est dans l’écriture de cette femme de Meskiana (Aurès). Elle est dans le râle des assassinés et suppliciés pour l’identité. C’est cette amazighité qui demande à rejoindre la pure, celle pleine de l’Ahaggar dans le Tassili et vide de Tanezrouft pour protéger la nature algérienne et nord-africaine.
L’Algérie est dans le déni de son état de guerre.
Sans le consentement libre et éclairé du peuple, dans une constitution bâtarde [iv] mise en œuvre exclusivement pour recoloniser l’Algérie, sans la codification de l’objection de conscience, les soldats stationnés le long des frontières et les pilotes algériens qui partiront vers une guerre hybride de plus en plus certaine si l’Algérie continue sur cette voie risqueront une liquidation en catimini pour éviter la contagion ou la cour martiale s’ils refusent d’exécuter les ordres au motif qu’ils ne s’identifient ni à l’hymne ni au drapeau actuels.
Dans un tel état du pays, un écrivain, un chanteur, un politique incapable de prendre une position publique sur la dotation de l’Algérie d’un hymne national est une peur lâche.
Enseignement de tamazight en Algérie
Tel qu’est pratiqué l’enseignement de tamazight, au lieu d’être un vecteur pour la consolidation identitaire, politique, économique et sociale, en plus d’être une violation de tous les droits nationaux et internationaux, il est une gabegie financière et une bombe pour la déjà fragile cohésion du peuple dont l’Algérie aura besoin pour ses besoins de défense et protection à court terme. Transférer toutes les ressources économiques tant humaines que financières vers les cycles supérieurs d’études et l’imposer pour la validation des diplômes est une mesure efficace pour le développement de l’Algérie.
L’Algérie est malade, sa santé a la fièvre
Par les effets dans l’évolution du système éducatif algérien d’un bilingue à un arabisé dans les cycles inférieurs, de nouvelles générations de diplômés des cycles supérieurs assurés en français sont arrivées sur le marché du travail. Parmi elles, les étudiants médecins-résidents qui sont actuellement dans un mouvement de contestation, revendication et grève.
Dans un souci de brièveté et avant d’appliquer une légère approche systémique à ce mouvement, il est recommandé aux lecteurs des publications du CRM et en particulier les Algériens de visionner les séquences suivantes (les mots soulignés sont des liens cliquables) : pour l’idéologie [v], pour la santé [vi] dans le cadre du Programme d’ajustement structurel, et une approche théorique. [vii]
Survol systémique du problème posé par l’État et la pratique médicale des médecins-résidents.
Sans bénéficier d’un régime de couverture universel et sans être effectif, la constitution reconnait le droit à la santé pour le sujet algérien. En Algérie, point de ceintures sanitaires ni de services de soins de première ligne. Les étudiants sont formés sans frais de scolarité. En 2010, il y avait 1.21 médecins pour 1000 habitants en Algérie qui comptait 36 117 637 alors qu’à Cuba qui comptait 11 333 051 habitants, il y avait 6.77 médecins pour 1000 habitants. Pour la démographie, sous l’hypothèse que les résidents appartiennent à la modalité [25-29 ans], ils sont de génération [1988 – 1992] qui a grandi dans une culture d’ultralibéralisme et d’argent facile.
Quelques points de notre la lecture du document intitulé « Les revendications du collectif des médecins résidents (CAMRA) » publié par le site Web « santenews.dz ». [viii]
D’un point de vue institutionnel : Les références normatives (articles de la constitution, lois et ordonnances) citées dans le document confirment le caractère ****** de la constitution et fait de l’Assemblée nationale populaire, Conseil de la Nation et Conseil constitutionnel des services bureaucratiques. Elles synthétisent le dysfonctionnement total du pouvoir législatif algérien. Par extension, la légalité de ces institutions budgétivores est détruite par les coûts économiques et sociaux des impacts du corpus juridique. Par cet aspect, les déficits et dettes publics engendrés par le vote des lois des finances qu’il vote et valide ouvre une voie royale au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale. Les décrets et autres dispositions cités dans le document de revendications dressent la table à tous les lobbies dans les administrations centrales et locales. La constitution confirme que son objet juridique est l’intérêt privé et non le sujet Algérien, ce qu’il est, ses libertés et son progrès vers l’objet Citoyen. La matérialité de ces préjudices est véhiculée par l’artefact d’aléa moral : « La loi détermine les conditions d’application de la présente disposition. » qui figure dans la constitution. Dans le cadre de la langue tamazight, notre traitement théorique et analyse économique du corpus juridique est visible dans ce lien. [ix]
Le chapitre éducation et pédagogie montre le gouffre dans lequel est envoyé le système éducatif algérien dans tous ses paliers. Delà à parler de la qualité des soins et des conditions de pratique de la médecine en Algérie relèverait dans les conditions actuelles de la patrie de la chimère.
Caractérisation des revendications : le rationalisme – maximisation du profit – est prégnant. En regard, le caractère de justice sociale est réduit. Emprunté à la logique mathématique, certaines revendications comme « passer de la « réforme hospitalière » à « la réforme du système de santé » » sont indécidables. Ce type de revendications donne naissance à des affrontements théoriques marqués idéologiquement et à des discussions politiques ou populaires dites byzantines. Presque toutes les revendications de ce document qui contiennent un élément monétaire sont conformes aux exigences du Programme et de la Politique d’ajustement structurel imposés à l’Algérie par le FMI et la BM qui demandent un choc terrifiant sur l’offre de soins et une gestion à l’acte. Ces deux exigences ont pour finalité la privatisation de la santé y compris à l’intérieur des organismes sans but lucratif que sont les établissements publics.
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