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Les 10 langues africaines les plus parlées

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  • Les 10 langues africaines les plus parlées

    Plus de 2 000 langues sont dénombrées en Afrique, dont une centaine serait maîtrisée par plus d'un million de locuteurs. Les langues les plus parlées seraient, selon des sources très variables et parfois divergentes, dans cet ordre : l'arabe (plus de 150 millions de locuteurs), le kiswahili (plus de 100 millions), l'amharique (entre 28 et 50 millions), le haoussa (entre 18 et 50 millions), le yorouba (30 millions), l'oromo (25 millions) et l'ibo (24 millions), avant le lingala (entre 2 et 25 millions, selon les sources) puis le kinyarwanda et le kirundi (entre 15 et 20 millions), deux langues cousines qui partagent avec l'isizoulou et l'isixhosa (respectivement, 10 et 8 millions de locuteurs) leur appartenance au grand sous-groupe des langues bantoues.

    « Si on écarte les langues indo-européennes et malayo-polynésiennes introduites en Afrique durant les deux derniers millénaires dont les principales sont l'arabe, le malgache, l'afrikaans, le portugais, l'anglais, le français, l'espagnol, le hindi, le bouchpouri, l'ourdou, le chinois, il reste un peu plus de 2 000 langues qui se répartissent en quatre grandes familles », explique l'Académie africaine des langues (Acalan), créée en 2005 par l'Union africaine (UA) et basée à Bamako. Cette institution projette d'élaborer un atlas des langues africaines qui serait le premier du genre à émaner du continent lui-même, et non de la revue Africana Linguistica publiée par le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) de Tervuren à Bruxelles.

    D'entrée de jeu, l'arabe, né dans la péninsule arabique à l’âge de fer (1 200 ans av. J.-C.), serait ainsi exclu par l’Acalan, car perçu au sud du Sahara comme une langue de conquête importée. Cette langue, qui fait partie des huit langues les plus parlées au monde, figure pourtant dans l’une des quatre grandes familles de langues africaines identifiées jusqu'à présent. En Afrique, ils sont au moins 150 millions d’arabophones, de l’Egypte (92 millions d’habitants) au Maroc (34 millions) en passant par l’Algérie (40 millions), la Tunisie (11 millions) et la Lybie (6 millions).

    La famille de langues africaines la plus prolifique provient de la très grande zone « Niger-Congo », avec 1 456 langues dont 500 relèvent du sous-groupe bantou où l'on trouve les langues les plus parlées d'Afrique.

    Dix pays swahiliphones

    S'y trouve ainsi le kiswahili, qui sert de lingua franca (langue véhiculaire) dans toute la partie orientale de l'Afrique. Il compte de 100 à 150 millions de locuteurs dans dix pays, qui l'utilisent le plus souvent comme seconde langue. Cette zone swahiliphone va des cinq provinces orientales de la République démocratique du Congo au Mozambique, en passant par les Grands Lacs (Rwanda, Ouganda, Burundi, Tanzanie), le Kenya et la Somalie.

    « Hakuna matata », « pas de problème », est sans doute l'expression la plus connue du kiswahili, dont les proverbes figurent sur des pagnes vendus de Lamu au Kenya jusqu'au Cap en Afrique du Sud. Popularisée à travers le monde, grâce au dessin animé Le roi lion de Walt Disney, cette langue, née chez les planteurs de girofle de l'archipel de Zanzibar, dans l’actuelle Tanzanie, comporte de nombreux mots d'arabe, en raison de la forte influence d'Oman sur les rives orientales de l'Afrique. D'abord transcrite en arabe, elle est maintenant écrite en alphabet romain. L'une des tâches de l'Acalan dans son futur atlas consistera à trancher sur le shikomor, langue officielle des Comores, tenu pour un dialecte du swahili par certains et pour une langue à part entière par d'autres.

    Le lingala, transporté aux quatre coins du monde par la rumba congolaise et l’importante diaspora congolaise, compte environ 13 millions de locuteurs dans les deux Congo, en Centrafrique et en Angola. Faute de sources fiables et à jour, les estimations varient très largement de 2,2 millions de locuteurs ayant le lingala comme langue maternelle selon l’Université de Laval (Québec) et le laboratoire de recensement mondial des langues Ethnologue, à environ 10 millions selon l’encyclopédie Britannica et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français, tandis qu’ils seraient entre 20 et 25 millions selon l’Université de l’Indiana, aux Etats-Unis.

    Toujours dans le sous-groupe bantou, les deux langues cousines que sont le kinyarwanda et le kirundi sont parlés par près de 15 à 20 millions de personnes, avant le zoulou (20 % des Sud-Africains, soit 10 millions de personnes) et le xhosa (9 millions). Non bantoues, le yoruba (30 millions de Nigérians, Béninois et Togolais) et l'ibo (24 millions de Nigérians) appartiennent néanmoins au grand groupe du Niger-Congo, de même que le pulaar, une langue parlée sur une vaste étendue de bande sahélienne par environ 4,4 à 15 millions de Peuls, du Sénégal et de la Guinée au Cameroun, en passant par le Mali, le Tchad et le Nigeria. Là encore, les sources varient beaucoup, selon la définition de la langue, qu’on prenne le pulaar stricto sensu ou tout le groupe des langues fula, qui incluent le fulani, le pulaar, le fulfude et le toucouleur.

    Le haoussa ou l'amharique, seconde ou troisième langue d'Afrique ?

    La famille « afro-asiatique », autrefois appelée « chamito-sémitique » comprend de son côté 371 langues, dont l'arabe (parlé par 150 millions de personnes en Afrique et manifestement perçu à tort comme une langue exogène par l'Acalan), le berbère et le tamachek, parlé et écrit par les Touaregs. On y trouve aussi le haoussa (entre 18 et 47 millions, à 50 millions de locuteurs, selon les sources, du Niger au Togo en passant par le Nigéria), l'oromo (25,5 millions de personnes en Ethiopie, Somalie, au Kenya et Djibouti) et l'amharique (au moins 29 millions de personnes en Ethiopie, Erythrée, Soudan, Djibouti et jusqu'au Yémen).

    Il faut prendre les chiffres avec des pincettes, tant les statistiques font défaut ou varient d’une source à l’autre sur le continent. Selon le recensement général de 2007 fait en Ethiopie, l'amharique est parlé en tant que langue maternelle par 29 % de la population, soit 28 millions de personnes. Mais elle est comprise et maîtrisée comme seconde langue par au moins la moitié des ressortissants du pays, soit 50 millions de personnes, ce qui la propulse au second ou troisième rang des langues les plus parlées d’Afrique après le swahili, et à égalité avec le hausa, selon les sources et le choix de prendre ou non en compte l’arabe.

    L'ensemble « nilo-saharien » contesté

    Autres querelles de chapelle chez les linguistes : la famille des langues dites « nilo-sahéliennes » existe-t-elle vraiment ? Et si oui, le songhaï, parlé au Niger, au Tchad et au Mali en fait-il partie ? Dessinée par l'Américain Joseph Greenberg en 1963, cette famille n'est pas considérée comme homogène par d'autres spécialistes, qui la taxent de « poubelle de Greenberg » parce qu'on y trouve des langues parlées depuis le paléolithique en Nubie, au sud de l'Egypte, au Soudan et une partie de la Libye et du Tchad. Leur point commun : elles n'appartiennent à aucun des autres grands groupes identifiables de langues africaines.

    Vient enfin la famille originelle des langues Khoisan (35 dialectes en voie de disparition, avec 100 000 locuteurs seulement en Afrique du Sud, Namibie et Botswana). Ce dernier pilier en nombre a sans doute été le premier dans l'histoire de l'Afrique. Il a donné à l'Afrique du Sud sa devise nationale : « !ke e: /xarra //ke », « les peuples divers vivent ensemble ». Cette retranscription, qui pourrait aujourd'hui faire penser à un langage informatique, tient compte des différents clics propres au Khoisan, et qui eux, ne se sont pas perdus. On les retrouve en isixhosa (8 à 9 millions de locuteurs), une des grandes langues bantoues d'Afrique du Sud, célébrée par Miriam Makeba dans sa célèbre chanson



    Par Sabine Cessou
    Dernière modification par katiaret, 14 janvier 2018, 19h42.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    l'arabe (plus de 150 millions de locuteurs
    voila pourquoi la langue Tamazight revendique sa propre place initial en Afrique comme langue mère
    sachons que Langues berbères ou Tamazight dépasse les 45 millions locuteurs berbérophones.
    Dernière modification par katiaret, 16 janvier 2018, 20h29.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      40 millions d'arabophones en Algérie. Laissez moi rire.

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      • #4
        40 millions d'arabophones en Algérie. Laissez moi rire.
        Pourquoi? Vous êtes de ceux qui pensent que la population algérienne dépasse les 40 millions?
        ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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        • #5
          La langue Arabe, 150 millions de locuteurs en Afrique.

          "La langue arabe standard dite classique ou fos7a est la langue formelle et véhiculaire, le facteur rassembleur et dénominateur commun de tous les arabes à travers le monde. C’est la langue du savoir et de l’enseignement, du raffinement et de l’art, de la culture et de la civilisation, du protocole et de l’étiquette, des cérémonies et situations formelles. C’est une langue transnationale, elle n’appartient en propre à aucun état, aucune région géographique en particulier, c’est un bien commun à tous les arabes à travers le monde entier. C’est une langue universelle (comme l’anglais), elle occupe la position privilégiée et prestigieuse de quatrième langue de travail à l’ONU, les organisations et instances politiques mondiales. Presque chaque communauté, chaque région ou contrée arabophone dans le monde a sa propre langue ou dialecte arabe vernaculaire spécifique (que certains appellent derja). Mais toutes ces communautés ont comme référence et dénominateur communs la langue arabe standard véhiculaire transnationale. De tous ces faits, la langue arabe standard ne peut être la langue maternelle de personne. C’est les dialectes et les parlers vernaculaires cités plus haut qui constituent chacun la langue maternelle de chaque communauté de locuteurs. J’ai volontairement passé sous silence et escamoté sa place et son rôle dans la religion musulmane et auprès des musulmans, pour ne pas disperser l'attention sur le propos.
          Sous un autre tropique, il n y a pas UNE langue berbère unique et véhiculaire reconnue et adoptée à l’unanimité par les berberes d’Afrique du nord. Ce qu’il y a, c’est des dialectes et des idiomes vernaculaires régionaux et territoriaux, tribaux et communautaires qui constituent chacun la langue maternelle de chaque ethnie, communauté ou région. En Algérie, monsieur hachemi assad (de l’hca) parle de 13 dialectes (mais en fait il y en d’autres qu’il a escamoté). Il y a le chaoui, le kabyle, le targui du hoggar, le tamachek du tassili, le m’zabi, chenoui, le m’sirdi, le ksouri, le chelhi. Toutes ces variantes de parlers berberes ne sont pas inter-compréhensibles entre eux, de l’aveu même des spécialistes tel gabriel camps et même du gourou ferhat mehenni. Bien sûr, les berberistes ont tenté laborieusement et sincèrement de créer artificiellement une langue berbere rassembleuse commune à tous les berberes mais ce fut un fiasco lamentable que personne n’ose reconnaitre (jusqu'à ces derniers jours). Même si elle réussit, la langue berbere standard dite tamazight proposée à être langue nationale et officielle ne sera la langue maternelle d’aucun berbere en Algérie ou en Afrique du nord, ni la langue de la rue, ni la langue de la famille, ni la langue de l’environnement familier du foyer et de la famille (sic). C’est les parlers chaoui, kabyle, targui, tamachek, mozabite, m’sirdi, ksouri et les autres cités plus haut qui sont les langues maternelles des communautés berberophones d’Algérie et non pas le tamazight qu’on arbore ces jours-ci. Je passe sous silence les problèmes liés à la transcription et les résistances que poserait très certainement le fait que ce tamazight n’est en fait que le parler kabyle farci et défiguré".


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          • #6
            La langue arabe standard dite classique ou fos7a est la langue formelle et véhiculaire, le facteur rassembleur et dénominateur commun de tous les arabes à travers le monde. C’est la langue du savoir et de l’enseignement, du raffinement et de l’art, de la culture et de la civilisation, du protocole et de l’étiquette, des cérémonies et situations formelles. C’est une langue transnationale, elle n’appartient en propre à aucun état, aucune région géographique en particulier, c’est un bien commun à tous les arabes à travers le monde entier.
            combien en dépense d'argent dans la propagande pour atteindre un certain monopole

            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              - combien en dépense d'argent dans la propagande pour atteindre un certain monopole

              - Un de nos dictons arabe algérien dit "3aned wa la ta7ssod". Çà s'adresse bien à toi.

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              • #8
                Non. J’ignorai que les algériens parlent arabe. C’est encore plus grave.

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                • #9
                  - Un de nos dictons arabe algérien dit "3aned wa la ta7ssod". Çà s'adresse bien à toi.
                  KHAWI BEL KHAWI yachri wa daoui .....tu me rappelle la vendeuse d'allumettes
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    - KHAWI BEL KHAWI yachri wa daoui .....tu me rappelle() la vendeuse d'allumettes

                    - Et toi, ton état me rappelle cet autre dicton arabe:
                    إلا الحَماقَة أَعْيَّتْ من يُداوِيْها

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                    • #11
                      katiaret, tu peux aussi prendre à ton encontre ce passage de poème de abou el-tayeb el-moutanabi:

                      قَوْمٌ إِذا مَسَّ النِعالُ وُجُوْهَهُمْ ٠٠٠ شَكَتْ النِعالُ بِأَيْ ذَنْبٍ تُصْفَعُ


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                      • #12
                        "La langue arabe standard dite classique ou fos7a est la langue formelle et véhiculaire, le facteur rassembleur et dénominateur commun de tous les arabes à travers le monde. (...)
                        Sous un autre tropique, il n y a pas UNE langue berbère unique et véhiculaire reconnue et adoptée à l’unanimité par les berberes d’Afrique du nord. Ce qu’il y a, c’est des dialectes et des idiomes vernaculaires régionaux et territoriaux, tribaux et communautaires qui constituent chacun la langue maternelle de chaque ethnie, communauté ou région. En Algérie, monsieur hachemi assad (de l’hca) parle de 13 dialectes (mais en fait il y en d’autres qu’il a escamoté). Il y a le chaoui, le kabyle, le targui du hoggar, le tamachek du tassili, le m’zabi, chenoui, le m’sirdi, le ksouri, le chelhi. Toutes ces variantes de parlers berberes ne sont pas inter-compréhensibles entre eux, de l’aveu même des spécialistes tel gabriel camps et même du gourou ferhat mehenni. Bien sûr, les berberistes ont tenté laborieusement et sincèrement de créer artificiellement une langue berbere rassembleuse commune à tous les berberes mais ce fut un fiasco lamentable que personne n’ose reconnaitre (jusqu'à ces derniers jours). Même si elle réussit, la langue berbere standard dite tamazight proposée à être langue nationale et officielle ne sera la langue maternelle d’aucun berbere en Algérie ou en Afrique du nord, ni la langue de la rue, ni la langue de la famille, ni la langue de l’environnement familier du foyer et de la famille (sic). C’est les parlers chaoui, kabyle, targui, tamachek, mozabite, m’sirdi, ksouri et les autres cités plus haut qui sont les langues maternelles des communautés berberophones d’Algérie et non pas le tamazight qu’on arbore ces jours-ci. Je passe sous silence les problèmes liés à la transcription et les résistances que poserait très certainement le fait que ce tamazight n’est en fait que le parler kabyle farci et défiguré".
                        La langue arabe moderne a été standardisée dans un long processus qui a duré des décennies à partir du XIXème siècle. On a voulu simplifier sa grammaire, enrichi son vocabulaire en piochant à gauche à droite dans les anciens dicos, ou alors en créant des mots, ou moins intelligent en traduisant mot-à-mot des mots modernes occidentaux.
                        La réforme de cette nouvelle langue arabe n'a pas 200 ans.
                        C'est aujourd'hui ce qu'on appelle une langue-toit.
                        Néanmoins les locuteurs de ses variantes dialectales non éduqués ne la comprennent pas instinctivement.

                        C'est exactement pareil pour le berbère. Sa langue-toit est en cours de constitution et de réforme, elle puise dans toutes les variantes pour façonner son vocabulaire, la grammaire reste sensiblement la même.
                        Et c'est par son apprentissage à l'école qu'elle sera intercompréhensible par tous les berbères.

                        Tu es donc culotté de dénigrer un processus similaire à ce qu' a connu la langue arabe.
                        Quant à ton affirmation que la langue arabe est "la langue du savoir" tu as juste quelques siècles de retard.

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                        • #13
                          Quand j'étais enfant, j'ai souvent entendu ma mère, Allah yer7amha, quand elle parlait de pupille de l’œil, de chose chère et chérie, sacrée, vulnérable à protéger comme la pupille de l’œil, elle utilisait le terme "momow el-3ayn". il lui arrivait même, enfant que j'étais, de m’appeler et me demander "aya, momow 3aïnya, row7 jibli ou/et dirli hadhik el-7aja !!". Le mot "momow", me plaisait, me flattait, m'amusait, m'intriguait et me fascinait : je voulais savoir d'où nous venait ce drôle de mot, dans notre arabe populaire. Plus tard, en grandissant et en avançant dans mon instruction, j'ai cherché dans un dictionnaire arabe et je suis tombé sur le mot "bo2bo2 el3ayn" بؤبؤ العين qui voulait dire exactement pupille de l’œil en arabe classique fos7a, standard. Çà fait pas loin de "momow" et çà a suffi de me convaincre que l'arabe dialectal que nous parlons entre nous, chez nous, ne peut que provenir de l'arabe classique, standard fos7a, et que c'est la colonisation de 132 ans qui a détruit, qui a créolisé notre arabe dialectal au point de nous faire douter de la provenance et l'origine de notre parler et donner des arguments et des idées de "tekhlat" تخلاط à des incultes frustrés revanchards pour s'autoproclamer linguistes et historiens et remettre en cause la provenance et l'origine de notre parler. "w el-fahem yefhem".
                          Dernière modification par leftissi, 15 janvier 2018, 12h13.

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                          • #14
                            -Tu es donc culotté de dénigrer un processus similaire à ce qu' a connu la langue arabe.

                            - Et toi, tu es plus que culotté de comparer une langue universelle aussi prestigieuse, porteuse d'un patrimoine immense et étendu, tu la compares à un parler artificiel mort-né, concocté dans un laboratoire-salon feutré et chauffé que même les locuteurs auxquels il est destiné ne le reconnaissent pas, ne s'y identifient pas, de l'aveu même de mentors et gourous. tu es assez culotté pour comparer un moustique à un aigle.
                            Et maintenant, comme on dit chez nous, "a3ti el-ry7 l'rejlik".

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                            • #15
                              - Et toi, tu es plus que culotté de comparer une langue universelle aussi prestigieuse, porteuse d'un patrimoine immense et étendu, tu la compares à un parler artificiel mort-né, concocté dans un laboratoire-salon feutré et chauffé que même les locuteurs auxquels il est destiné ne le reconnaissent pas, ne s'y identifient pas, de l'aveu même de mentors et gourous. tu es assez culotté pour comparer un moustique à un aigle.
                              Et maintenant, comme on dit chez nous, "a3ti el-ry7 l'rejlik".
                              J'ai comparé le processus de standardisation, pas les langues. Ce processus est similaire mais tu ne veux pas t'exprimer sur le sujet.
                              Sinon on s'en fout de ton avis sur la langue. L'essentiel c'est qu'on enseigne désormais cette "langue-salon" dans de nombreuses écoles maghrébines et qu'il y a plus de lecteurs du tifinagh en 2018, et d'ouvrages dans cette langue, qu'il n'y en a jamais eu ces 2000 dernières années. Je regarde le verre à un quart rempli, pas à trois quarts vides.

                              Aussi je regarde avec malice le Maroc et l'Algérie se faire la bataille dans la consécration de tamazight. Après quelques années de dépassement Alger a posé un autre pion en avant avec yenayer férié. Tu as du t'étouffer en voyant toutes les célébrations officielles, le nouveau traitement médiatique etc.


                              Si la langue arabe a un "prestige" ceux qui la parlent n'ont en tout cas aucun prestige dans le monde. Encore moins quand ils dénigrent les autres;

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