Même la Guinée est une dictature! Pauvre Afrique.
- Le nouveau procès des accusés de l’attaque du domicile privé du chef de l'État guinéen s’est ouvert ce mardi 16 janvier devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Leur condamnation en juillet 2013 à de lourdes peines de prison par la Cour d’assises avait été cassée par la Cour suprême, qui avait relevé des irrégularités dans l’enquête.
(...).
Les trois coaccusés avaient été condamnés en juillet 2013 à de lourdes peines de prison au terme de six mois de procès médiatisé et de douze heures de délibération. Présenté comme le cerveau de l’attaque, le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (dit « AOB »), ancien garde rapproché du défunt président Lansana Conté, et son coaccusé Jean Guilavogui – qui a perdu son bras gauche suite à l’explosion d’une grenade – avaient tous deux écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
La Cour a admis l’irrégularité de l’enquête
Les trois condamnés avaient aussitôt contesté l’arrêt de la Cour d’assises devant la Cour suprême. Le 27 mars 2017, celle-ci avait cassé le jugement de la cour d’assises, admettant*l’irrégularité de l’enquête.
« Depuis 2011, le collectif des avocats a toujours relevé les conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles les poursuites ont été déclenchées », explique Me Salifou Béavogui, qui rappelle que ses clients « ont toujours clamé leur innocence ».
« Suite à la décision de la Cour suprême, nos clients devaient être immédiatement remis en liberté, estime-t-il. Après sept ans de détention provisoire, une première dans les annales judiciaires, nous estimions que leur maintien en prison n’était plus nécessaire à la manifestation de la vérité »-.
Jeune Afrique
- Le nouveau procès des accusés de l’attaque du domicile privé du chef de l'État guinéen s’est ouvert ce mardi 16 janvier devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Leur condamnation en juillet 2013 à de lourdes peines de prison par la Cour d’assises avait été cassée par la Cour suprême, qui avait relevé des irrégularités dans l’enquête.
(...).
Les trois coaccusés avaient été condamnés en juillet 2013 à de lourdes peines de prison au terme de six mois de procès médiatisé et de douze heures de délibération. Présenté comme le cerveau de l’attaque, le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (dit « AOB »), ancien garde rapproché du défunt président Lansana Conté, et son coaccusé Jean Guilavogui – qui a perdu son bras gauche suite à l’explosion d’une grenade – avaient tous deux écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
La Cour a admis l’irrégularité de l’enquête
Les trois condamnés avaient aussitôt contesté l’arrêt de la Cour d’assises devant la Cour suprême. Le 27 mars 2017, celle-ci avait cassé le jugement de la cour d’assises, admettant*l’irrégularité de l’enquête.
« Depuis 2011, le collectif des avocats a toujours relevé les conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles les poursuites ont été déclenchées », explique Me Salifou Béavogui, qui rappelle que ses clients « ont toujours clamé leur innocence ».
« Suite à la décision de la Cour suprême, nos clients devaient être immédiatement remis en liberté, estime-t-il. Après sept ans de détention provisoire, une première dans les annales judiciaires, nous estimions que leur maintien en prison n’était plus nécessaire à la manifestation de la vérité »-.
Jeune Afrique
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