En principe non selon un imminent professeur de droit. Il étaye son argument par le fait que l'Etat n'est pas autorisé à faire grève contre lui!
En revanche, d'après l'avis dudit professeur, les fonctionnaires sont autorisés à faire grève les jours où ils ne travaillent pas!
- En Algérie, le droit à la grève est reconnu par la Constitution. Par contre, il demeure encadré par des modalités qui – en théorie — doivent être scrupuleusement observées.
En vérité, ces dernières ont pour but de sauvegarder la crédibilité de la grève en tant que moyen de revendication pacifique des travailleurs. Le risque est grand de voir ce recours à la grève banalisé et surtout discrédité : ce qui serait contraire à l’éthique syndicale. N’est-ce pas que l’histoire du syndicalisme international nous apprend que ce droit a été arraché de haute lutte par le sacrifice de générations de travailleurs à travers le monde ?
Mais que dire d’une grève illimitée, non prévue ni par la loi, ni par le bon sens ? A la limite, dans un pays colonisé, on pourra parler de grève illimitée de la part de travailleurs autochtones, en tant qu’acte de résistance et de lutte pour la liberté. Là où les choses se corsent, c’est lorsque cette grève illimitée touche le secteur de l’éducation et que ses organisateurs ne prévoient ni service minimum et n’observent aucune des modalités prévues par la loi-.
Par Ahmed Tessa in Soir d'Algérie
En revanche, d'après l'avis dudit professeur, les fonctionnaires sont autorisés à faire grève les jours où ils ne travaillent pas!
- En Algérie, le droit à la grève est reconnu par la Constitution. Par contre, il demeure encadré par des modalités qui – en théorie — doivent être scrupuleusement observées.
En vérité, ces dernières ont pour but de sauvegarder la crédibilité de la grève en tant que moyen de revendication pacifique des travailleurs. Le risque est grand de voir ce recours à la grève banalisé et surtout discrédité : ce qui serait contraire à l’éthique syndicale. N’est-ce pas que l’histoire du syndicalisme international nous apprend que ce droit a été arraché de haute lutte par le sacrifice de générations de travailleurs à travers le monde ?
Mais que dire d’une grève illimitée, non prévue ni par la loi, ni par le bon sens ? A la limite, dans un pays colonisé, on pourra parler de grève illimitée de la part de travailleurs autochtones, en tant qu’acte de résistance et de lutte pour la liberté. Là où les choses se corsent, c’est lorsque cette grève illimitée touche le secteur de l’éducation et que ses organisateurs ne prévoient ni service minimum et n’observent aucune des modalités prévues par la loi-.
Par Ahmed Tessa in Soir d'Algérie
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