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Genève/Berne - Un avion d'une compagnie kazakh et un transporteur de l'armée algérienne se sont dangereusement croisés au début du mois au-dessus du lac d'Annecy, dans l'espace aérien contrôlé par Skyguide
L'incident est qualifié de «grave» par le Bureau d'enquête sur les accidents d'aviation (BEAA), qui s'est saisi de l'affaire.
La quasi-collision s'est produite le 8 février dernier à 19.37 heures dans l'espace aérien délégué par la France à la suisse. L'avion militaire, un Hercules Lockheed C-130, volait à 7.600 mètres d'altitude de Pardubice, République tchèque, à Boufarik en Algérie, lorsqu'un Tupolev de la State Air Company Berkut, qui venait de décoller de Grenoble pour Almaty au Kazakhstan, a été autorisé à monter de 7.300 à 7.900 mètres.
Le système d'alerte STCA de l'aéroport de Genève a détecté le conflit et le contrôleur aérien en service, un élève en formation, a stoppé la montée du Tupolev à 7.300 mètres d'altitude. L'instructeur qui le surveillait a immédiatement corrigé cet ordre, intimant au Tupolev de monter le plus vite possible.
Malgré cela, les deux avions se sont rapprochés en sens opposé à une distance verticale de 30 mètres et latéralement à une distance de 740 mètres, selon les tracés radars. L'incident étant «grave», le BEAA, d'un commun accord avec son homologue français, a ouvert une enquête. Les premiers résultats sont attendus vers la fin mars.
Skyguide a également pris des mesures. L'équipe de contrôleurs aériens en service au moment de l'incident, qualifié de «critique», a été immédiatement relevée et mise en congé durant quelques jours. Les relevés radars et radios ont été remis aux autorités. L'incident sera par ailleurs abordé lors des stages d'entraînement et de formation continue.
Source: AP
Genève/Berne - Un avion d'une compagnie kazakh et un transporteur de l'armée algérienne se sont dangereusement croisés au début du mois au-dessus du lac d'Annecy, dans l'espace aérien contrôlé par Skyguide
L'incident est qualifié de «grave» par le Bureau d'enquête sur les accidents d'aviation (BEAA), qui s'est saisi de l'affaire.
La quasi-collision s'est produite le 8 février dernier à 19.37 heures dans l'espace aérien délégué par la France à la suisse. L'avion militaire, un Hercules Lockheed C-130, volait à 7.600 mètres d'altitude de Pardubice, République tchèque, à Boufarik en Algérie, lorsqu'un Tupolev de la State Air Company Berkut, qui venait de décoller de Grenoble pour Almaty au Kazakhstan, a été autorisé à monter de 7.300 à 7.900 mètres.
Le système d'alerte STCA de l'aéroport de Genève a détecté le conflit et le contrôleur aérien en service, un élève en formation, a stoppé la montée du Tupolev à 7.300 mètres d'altitude. L'instructeur qui le surveillait a immédiatement corrigé cet ordre, intimant au Tupolev de monter le plus vite possible.
Malgré cela, les deux avions se sont rapprochés en sens opposé à une distance verticale de 30 mètres et latéralement à une distance de 740 mètres, selon les tracés radars. L'incident étant «grave», le BEAA, d'un commun accord avec son homologue français, a ouvert une enquête. Les premiers résultats sont attendus vers la fin mars.
Skyguide a également pris des mesures. L'équipe de contrôleurs aériens en service au moment de l'incident, qualifié de «critique», a été immédiatement relevée et mise en congé durant quelques jours. Les relevés radars et radios ont été remis aux autorités. L'incident sera par ailleurs abordé lors des stages d'entraînement et de formation continue.
Source: AP
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