C’est un ministre des Affaires religieuses en colère, voire à la limite alarmiste, qui s’est adressé à plus d’une centaine d’imams réunis hier au centre Dar-el-Imam. C’était à l’occasion d’une conférence donnée sur «l’utilisation négative des nouvelles technologies». Mohamed Aïssa accompagné du wali d’Alger a tiré la sonnette d’alarme sur les «conséquences de la mauvaise utilisation d’internet».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lors d’un point de presse organisé en marge de ladite conférence, le ministre des Affaires religieuses avait reconnu «mon discours était à la limite alarmiste». Selon lui, il fallait développer un «discours qui s’adresse à tous les acteurs de la société, notamment les intellectuels pour qu’ils s’impliquent davantage pour faire face à la gravité de ce phénomène qui menace la désintégration de la société algérienne». En effet, M. Mohamed Aïssa a lancé un appel à la «mobilisation générale de tous les pans de la société, notamment les parents qui doivent jouer les premiers rôles en revisitant leur comportement vis-à-vis de leurs enfants face à ce phénomène qui s’appelle l’utilisation négative de l’internet». A ce propos, il dira que «la problématique ne se limite pas à un seul cas signalé ici et là, mais plutôt à plusieurs applications internet qui menacent directement la vie de nos enfants et, par voie de conséquence, celle de notre société». Ainsi, il a cité le cas de la baleine bleue, du rite religieux Ahmadite ou encore les sites de propagande terroriste qui incitent les jeunes à rejoindre les organisations criminelles. «Tous ces sites sont créés et gérés par des sionistes et ont pour objectifs de détruire les nations, dont notre pays», a-t-il expliqué. Le ministre des Affaires religieuses a axé son intervention en interpellant à chaque fois les parents qui «achètent à leurs enfants des puces téléphoniques mais sans pour autant les contrôler ». «Cette situation est semblable à celui qui donne son véhicule à son enfant de dix ans et qui le laisse le conduire dans l’espace public, ou encore celui qui achète un billet de voyage à son enfant, l’embarque dans un avion sans qu’il sache sa destination», a-t-il argumenté. Pour le conférencier, il est «aujourd’hui demandé aux imams d’unifier leur discours pour situer la gravité de ce phénomène qui risque de mettre en péril notre société». «Nous devons immuniser notre société et notre jeunesse comme nous devons agir d’une manière pratique et intellectuelle afin d’éviter l’irréparable.» Dans un discours proche d’un prêche religieux, le ministre des Affaires religieuses n’y est pas allé par trente-six chemins pour exhorter les imams présents «d’agir dans leur environnement», de «sensibiliser leurs proches et la société» sur «l’utilisation néfaste de l’internet». «Nous accusons un déficit de communication que nous devons combler et j’espère que la presse sera d’un apport considérable dans ce domaine», a-t-il conclu.
A. B.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lors d’un point de presse organisé en marge de ladite conférence, le ministre des Affaires religieuses avait reconnu «mon discours était à la limite alarmiste». Selon lui, il fallait développer un «discours qui s’adresse à tous les acteurs de la société, notamment les intellectuels pour qu’ils s’impliquent davantage pour faire face à la gravité de ce phénomène qui menace la désintégration de la société algérienne». En effet, M. Mohamed Aïssa a lancé un appel à la «mobilisation générale de tous les pans de la société, notamment les parents qui doivent jouer les premiers rôles en revisitant leur comportement vis-à-vis de leurs enfants face à ce phénomène qui s’appelle l’utilisation négative de l’internet». A ce propos, il dira que «la problématique ne se limite pas à un seul cas signalé ici et là, mais plutôt à plusieurs applications internet qui menacent directement la vie de nos enfants et, par voie de conséquence, celle de notre société». Ainsi, il a cité le cas de la baleine bleue, du rite religieux Ahmadite ou encore les sites de propagande terroriste qui incitent les jeunes à rejoindre les organisations criminelles. «Tous ces sites sont créés et gérés par des sionistes et ont pour objectifs de détruire les nations, dont notre pays», a-t-il expliqué. Le ministre des Affaires religieuses a axé son intervention en interpellant à chaque fois les parents qui «achètent à leurs enfants des puces téléphoniques mais sans pour autant les contrôler ». «Cette situation est semblable à celui qui donne son véhicule à son enfant de dix ans et qui le laisse le conduire dans l’espace public, ou encore celui qui achète un billet de voyage à son enfant, l’embarque dans un avion sans qu’il sache sa destination», a-t-il argumenté. Pour le conférencier, il est «aujourd’hui demandé aux imams d’unifier leur discours pour situer la gravité de ce phénomène qui risque de mettre en péril notre société». «Nous devons immuniser notre société et notre jeunesse comme nous devons agir d’une manière pratique et intellectuelle afin d’éviter l’irréparable.» Dans un discours proche d’un prêche religieux, le ministre des Affaires religieuses n’y est pas allé par trente-six chemins pour exhorter les imams présents «d’agir dans leur environnement», de «sensibiliser leurs proches et la société» sur «l’utilisation néfaste de l’internet». «Nous accusons un déficit de communication que nous devons combler et j’espère que la presse sera d’un apport considérable dans ce domaine», a-t-il conclu.
A. B.
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