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Affaire KIA Algérie : comment un marché de près de 300 millions d’euros a été “détourné” au profit d’un ami de Bouchouar

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  • Affaire KIA Algérie : comment un marché de près de 300 millions d’euros a été “détourné” au profit d’un ami de Bouchouar

    C’est l’histoire d’un gros gâteau pour lequel se sont battus de nombreux oligarques et businessmans algériens. Un gâteau qui vaut près de 300 millions d’euros. Un gâteau succulent que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, a décidé de subtiliser à ses anciens propriétaires pour le départager selon ses intérêts au profit de ses seuls alliés et amis. Enquête.

    En effet, KIA Algérie est un gros et délicieux gâteau au sens propre comme au figuré. Le constructeur sud-coréen est implanté en Algérie depuis 1999. C’est, en effet, au cours de cette année que KIA Motors Algérie a été créée. Depuis cette date-là et jusqu’au 08/05/2016, KIA Algérie a vendu près de 180 mille véhicules sur le marché algérien. Elle disposait également d’un réseau de distribution qui comprend 35 distributeurs regroupant pas moins de 500 employés. Tout cet ensemble était géré par le groupe familial Achaïbou, une famille spécialisée dans la concession automobile depuis le début des années 90.

    Près de 400 millions d’euros pour le Trésor Public

    Selon nos investigations, ce groupe familial disposait d’un accord officiel avec KIA Motors Corporation (KMC) en Corée du sud. Depuis 1997, ce groupe privé algérien était lié à KMC par un contrat d’adhésion renouvelable chaque 3 ans en fonction des objectifs de performance. KIA Algérie était classée jusqu’à 2016 parmi les 5 ou 6 marques les plus achetées par les Algériens. Ce qui représente chaque année près de 32 milliards de Da, à savoir environ 300 millions d’euros. Une immense manne financière qui a suscité les convoitises depuis la mise en application du nouveau cahier de charges initié et élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb.

    A la surprise générale, ce dernier va s’en prendre sévèrement au groupe privé Achaïbou pour le bloquer sur tous les fronts l’empêchant ainsi de reprendre ses activités qui avaient rapporté dans les caisses du Trésor Public pas moins de 40 milliards de Da en 16 ans, à savoir près de 400 millions d’euros.

    Agréments de concessionnaire bloqués, des demandes de renouvellement refusées et surtout un ambitieux projet de montage des véhicules KIA en Algérie écarté et placé dans les tiroirs du cabinet du ministère de l’Industrie. Que s’est-il exactement passé ?

    Une véritable décapitation

    Le 18 septembre 2016, Achaibou Abdelhamid, le directeur général de KIA Motors Algérie transmet à Tera Amine, conseiller d’Abdesslam Bouchouareb, une demande pour agréer un dossier d’investissement concernant l’implantation en Algérie d’une usine de montage des véhicules de KIA Motors. Le 25 octobre 2016, le constructeur sud-coréen adresse depuis son siège régional à Dubaï une note officielle où il fait part de sa volonté de travailler avec le groupe privé algérien pour développer un projet industriel en Algérie comme l’exige la nouvelle orientation fixée par l’Etat algérien. Algériepart a obtenu en exclusivité ce document.
    Algérie Part

  • #2
    C'est un exemple de HOGRA parmi tant d'autre dans notre pays.....

    Certains investisseurs ont travaillé dur pendant des années pour réussir.
    Mais notre mafia, étant plus intelligente, leur retire de gré ou de force ces marchés, car sont devenus très juteux. Ils se les partagent ainsi entre amis.
    Ainsi, ceux qui veulent investir et travailler honnêtement en Algérie, sont détruis, et laminés ....

    =======================================
    Post Réédité le 19 Janvier 2018
    =======================================

    Etant donné que l'article posté par Mohoo était incomplet, ca m'a induite en erreur.

    j'ai donc réédité ce post, et reposter l'article COMPLET d'Algérie-Part à partir de #11.

    A vous de juger.[COLOR=inherit !important]


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    Dernière modification par Pomaria, 19 janvier 2018, 21h56.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      c'est une autre preuve que le pouvoir est maffieux

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      • #4
        En même temps, les frasques et les ennuis d'un groupe comme Achaibou ne suscite pas une vague de larmes chez moi!...
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          ...A la surprise générale, ce dernier va s’en prendre sévèrement au groupe privé Achaïbou pour le bloquer sur tous les fronts l’empêchant ainsi de reprendre ses activités qui avaient rapporté dans les caisses du Trésor Public pas moins de 40 milliards de Da en 16 ans, à savoir près de 400 millions d’euros.

          Agréments de concessionnaire bloqués, des demandes de renouvellement refusées et surtout un ambitieux projet de montage des véhicules KIA en Algérie écarté et placé dans les tiroirs du cabinet du ministère de l’Industrie. Que s’est-il exactement passé ?

          Algérie Part


          12.01.2018:
          L'usine de Gloviz / Kia basée dans la wilaya de Batna est entrée en activité en 2017 avec la sortie des chaines de montage de plusieurs centaines de modèles de la marque sud coréenne. La filiale de Global Group a finalement obtenue l'aval des autorités, ce qui lui permettra d'exercer et de développer son activité. Gloviz a lancé récemment la phase de montage de la nouvelle Picanto. Le modèle Kia Picanto est officiellement monté dans l’usine de Gloviz, sise à Batna. Dans ce sens, d’autres modèles, verront le jour sur cette ligne de montage. Il est utile de rappeler que le gouvernement à récemment fait marche arrière concernant l’application de sa dernière note limitant les autorisations accordées aux constructeurs automobiles pour produire des voitures en Algérie, annoncé à seulement (5 assembleurs pour l'automobiles et 5 pour les camions). Pour rappel, l’usine Gloviza/Kia s’étalera sur une superficie globale de plus de 350 000 m2 et d'une capacité totale 100.000 véhicules par an.
          Dernière modification par MEC213, 18 janvier 2018, 22h50.

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          • #6

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            • #7
              Prochaine étape : un autre gateau à se partager : Les 1400 entreprises publics qui vont se les privatiser entre eux
              Bonjour Pomaria,

              ça fait un petit moment, j'espère que tu vas bien.

              Je ne suis pas spécialiste de la question mais il me semble qu'il n'a jamais été question de privatiser les entreprises mais d'ouvrir le capital aux investisseurs privés sans que la part de l'Etat ne soit mis en minorité.

              Cette démarche n'est pas inédite ou spécifiquement algérienne, elle est apparue dans le sillage de programmes visant à la réduction de la dépense publique. Elle s'inspire des recommandations des économistes de l'Ecole de Chicago parmi lesquels Milton Friedman fut la figure la plus importante. Les premières politiques effectives en son sens ont eu lieu aux USA (Reagan) et en Grande Bretagne (Tatcher) durant les années 80's. La Banque Mondiale encourageait cette approche en conditionnant l'octroi de crédits dans le cadre de plans d'ajustements structurels par l'ouverture du capital des entreprises publiques. Cette ouverture de capital pouvait être totale ou partielle (en Algérie, on n'a parlé que d'ouverture partielle).

              On a souvent tendance à raisonner suivant le prisme français, or la situation en France n'est pas différente : François Mitterand va massivement nationaliser en 1981. En 1986, il y eu une cohabitation (Jacques Chirac Premier-Ministre) et la nouvelle majorité parlementaire a mis en place, dès cette année-là, un programme de privatisation. La trésorerie procurée par ces ouvertures conquirent une partie de la gauche au point que cette dernière redevenue majoritaire en 1988 (Gouvernement Rocard) a reconduit et développé cette ouverture.

              Quand Jospin (P.S.) devint Premier-Ministre de la cohabitation (Chirac Président), son gouvernement a non seulement adopté mais grandement étendu l'ouverture des capitaux publiques. Pour ne citer que des exemples : dans EDF, l'Etat déteint 83,4% des parts, dans ENGIE (Ex-GDF), l'Etat détient (24,10% du capital - je ne compte pas les investisseurs publics), dans Air France, l'Etat ne détient plus que 17,58% du capital....etc.
              Les résistances à cette politique, fortes au début finirent par disparaître et la raison tient au fait que le libéralisme et sa conception du rôle de l'Etat dans le monde économique se sont imposés ces 30 dernières années. Entre 1970 et 2018, les citoyens Français ou les Sujets Britanniques n'attendent pas la même chose de l'Etat (comme opérateur économique).

              Malheureusement, ce que l'on appelle par abus de langage "presse électronique" n'est pas vraiment une presse au sens professionnelle du terme (compétence et éthique). Outre l'incompétence, l'information, la contextualisation ne sont pas ses priorités....
              On pourrait être contre ces ouvertures pour de multiples raisons mais les expliquer suivant une lecture visant une consommation politique immédiate (je parle de celle de certains journaux), ce n'est pas rendre service au lecteur ou à la vérité.

              Ps. Je t'ai synthétisé quelques lectures universitaires sur le sujet (ce n'est pas ma spécialité).

              Ps2 . je ne connais pas cette affaire de KIA.

              Amicalement
              Dernière modification par Dandy, 19 janvier 2018, 08h11.

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              • #8
                Je viens de tomber par hasard sur cet article du Point. Comme je ne sais pas si je peux le poster en entier, je te poste ici des extraits :

                Privatisations : le gouvernement affine son plan

                L'exécutif a lancé cette semaine un fonds pour l'innovation de 10 milliards d'euros, préparant la cession des actifs de l'État dans plusieurs entreprises.
                En lançant cette semaine ce fonds de 10 milliards d'euros, le gouvernement a engagé les grandes manœuvres en vue de son vaste plan de privatisations. Avec notamment dans le collimateur Aéroports de Paris et La Française des jeux.

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                • #9
                  Je comprend que Pomaria et d'autres s’inquiètent du bradages des entreprises algerienne,mais dans ce cas on fait quoi?
                  On continu a financer des entreprises sachant que cela ne servira a rien vu que tout ce qui appartient est dans un laisser aller qui fait mal au cœur.

                  Comment se fait-il qu'une entreprise telle qu'El Hajar, Air Algérie et j'en oublie soit dans des états lamentables?
                  Maintenant les céder à 1 dinar ou 1 $, euro est criminel, mais faire rentrer le priver qui par définition ne regarde que son intérêt(ici financier) pourra sauver ces entreprises, l'État peut toujours garder une participation majoritaire.

                  Mais garder le statu Quo actuel ne servira pas ces entreprises, car il viendra le jour ou personne n'en voudra et elle déclareront faillites, maintenant si la mafia au pouvoir se réveille et se met au travail en nommant des gens compétents aux postes de responsabilité, en interdisant à l'incompétent qui dirige le FLN à s'occuper d’économie car la débâcle que subit l'économie algérienne et due à ce parti, et la peut-être, je dis bien peut-être, pas besoin de privatisation, prise de participation.

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                  • #10
                    ATTENTION : L'article de ce fil est incomplet. Ce qui peut induire en erreur (ce qui a été mon cas. Désolée)

                    En relisant l'article sur ALGERIE-Part, je me suis rendu compte que l'article posté par MOHOO, est incomplet. Il est tronqué de moitié et sur la fin qui s'arrpete à 18 Sept 2016, alors que plusieurs se sont passé depuis. Et je ne pense pas que Mohoo l'ait fait exprès !

                    Je vous reposte donc la totalité de l'article.

                    A vous de juger !
                    Dernière modification par Pomaria, 19 janvier 2018, 21h00.
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Re-post de m'article COMPLET d'Algerie-Part

                      ==================================
                      Merci de relire l'
                      article COMPLET d'Algerie-Part
                      ==================================

                      Affaire KIA Algérie : comment un marché de près de 300 millions d’euros a été “détourné” au profit d’un ami de Bouchouareb


                      C’est l’histoire d’un gros gâteau pour lequel se sont battus de nombreux oligarques et businessmans algériens. Un gâteau qui vaut près de 300 millions d’euros. Un gâteau succulent que l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, a décidé de subtiliser à ses anciens propriétaires pour le départager selon ses intérêts au profit de ses seuls alliés et amis. Enquête.

                      En effet, KIA Algérie est un gros et délicieux gâteau au sens propre comme au figuré. Le constructeur sud-coréen est implanté en Algérie depuis 1999. C’est, en effet, au cours de cette année que KIA Motors Algérie a été créée. Depuis cette date-là et jusqu’au 08/05/2016, KIA Algérie a vendu près de 180 mille véhicules sur le marché algérien. Elle disposait également d’un réseau de distribution qui comprend 35 distributeurs regroupant pas moins de 500 employés. Tout cet ensemble était géré par le groupe familial Achaïbou, une famille spécialisée dans la concession automobile depuis le début des années 90.

                      Près de 400 millions d’euros pour le Trésor Public


                      Selon nos investigations, ce groupe familial disposait d’un accord officiel avec KIA Motors Corporation (KMC) en Corée du sud. Depuis 1997, ce groupe privé algérien était lié à KMC par un contrat d’adhésion renouvelable chaque 3 ans en fonction des objectifs de performance. KIA Algérie était classée jusqu’à 2016 parmi les 5 ou 6 marques les plus achetées par les Algériens. Ce qui représente chaque année près de 32 milliards de Da, à savoir environ 300 millions d’euros. Une immense manne financière qui a suscité les convoitises depuis la mise en application du nouveau cahier de charges initié et élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb.

                      A la surprise générale, ce dernier va s’en prendre sévèrement au groupe privé Achaïbou pour le bloquer sur tous les fronts l’empêchant ainsi de reprendre ses activités qui avaient rapporté dans les caisses du Trésor Public pas moins de 40 milliards de Da en 16 ans, à savoir près de 400 millions d’euros.

                      Agréments de concessionnaire bloqués, des demandes de renouvellement refusées et surtout un ambitieux projet de montage des véhicules KIA en Algérie écarté et placé dans les tiroirs du cabinet du ministère de l’Industrie. Que s’est-il exactement passé ?

                      Une véritable décapitation


                      Le 18 septembre 2016, Achaibou Abdelhamid, le directeur général de KIA Motors Algérie transmet à Tera Amine, conseiller d’Abdesslam Bouchouareb, une demande pour agréer un dossier d’investissement concernant l’implantation en Algérie d’une usine de montage des véhicules de KIA Motors. Le 25 octobre 2016, le constructeur sud-coréen adresse depuis son siège régional à Dubaï une note officielle où il fait part de sa volonté de travailler avec le groupe privé algérien pour développer un projet industriel en Algérie comme l’exige la nouvelle orientation fixée par l’Etat algérien. Algériepart a obtenu en exclusivité ce document.




                      Mais au ministère de l’Industrie, personne n’a voulu remettre un accusé de réception accompagné d’un numéro de demande à Achaïbou Abdelhamid. Ce dernier relance les services d’Abdesslam Bouchouareb à plusieurs reprises. Il aura fallu attendre jusqu’à mars 2017 pour qu’un simple accusé de réception soit remis aux représentants du groupe Achaïbou.

                      Or, ces derniers vont découvrir que leur “décapitation” a été décidée d’ores et déjà par Abdesslam Bouchouareb lequel a décidé unilatéralement de leur enlever la marque KIA pour l’attribuer à un autre opérateur. En octobre 2016, une délégation de négociateurs sud-coréens ont été dépêchés depuis Séoul pour rencontrer le ministre de l’Industrie algérien. A la fin de leurs travaux avec le représentant du gouvernement, la délégation venue depuis Séoul informe officiellement le groupe Achaïbou qu’il n’est plus toléré par le ministère de l’Industrie. KIA Motors Corporation est contrainte d’abandonner son vieux et fidèle partenaire si elle veut rester encore sur le marché algérien.

                      Et c’est à ce moment-là que plusieurs businessmans proches de l’entourage d’Abdesslam Bouchouareb contactent les Achaïbou pour leur proposer de les associer à ce projet industriel. En contrepartie, Bouchouareb débloque les dossiers des Achaïbou et donne son feu vert pour l’usine de Kia en Algérie. Les frères Achaïbou, Abderrahmane et Abdelhamid, refusent de se plier à ce diktat et décident d’entrer en résistance.

                      Ils adressent plusieurs courriers aux plus hautes instances de l’Etat. A titre d’exemple, dans ce document obtenu par Algériepart, Achaïbou Abdelhamid explique le 22 juin 2017 au nouveau ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, les tenants et aboutissants d’une situation inédite qui accule ce groupe privé à la faillite et à la désintégration.



                      Dernière modification par Pomaria, 19 janvier 2018, 18h30.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #12
                        Suite et fin de l'article

                        Une véritable condamnation à mort que ce groupe privé a écopé parce qu’il a osé dire non aux exigences affairistes de l’entourage d’Abdesslam Bouchouareb. Ministre, Premier-Ministre, tout le monde est saisi et averti. Malheureusement, personne ne va bouger le petit doigt et l’arbitraire finira par le remporter. Avant son limogeage du ministère de l’Industrie, Bouchouareb réussit son coup de force et impose aux sud-coréens de travailler avec un opérateur dénommé Global Group appartenant à un certain Hassan Larbaoui. Un parfait inconnu qui ne disposait même pas d’un agrément de concessionnaire comme il est stipulé et exigé par la loi algérienne.

                        Global Group basé à Batna fut uniquement le distributeur régional de Renault Trucks. Dépourvu d’une expérience dans le marché automobile, ses références demeurent entièrement dérisoires, il se retrouve du jour au lendemain, par la grâce d’une magie inexpliquée, le nouveau propriétaire de KIA, l’une des marques les plus prisées en Algérie. En vérité, Hassan Larbaoui est un proche et parent d’Abdesslam Bouchouareb. Ceci expliquant cela, KIA Motors tombe avec une rapidité déconcertante dans les bras de l’ami de l’ancien ministre de l’Industrie qui lance à partir de septembre 2017 une usine d’assemblage dans la commune d’El Djerma (Batna) avec l’objectif de commercialiser pas moins de 40 000 unités dès 2018.

                        Et c’est ainsi qu’un marché de 300 millions d’euros fut détournée sans que personne ne s’émeuve. Fort heureusement, fin décembre, les services du Premier-ministre, Ahmed Ouyahia, découvrent la supercherie et décident d’exclure cet opérateur suspect de la liste officielle des marques et entreprises autorisées à produire des véhicules en Algérie.

                        Cependant, à Batna, l’usine continue de fonctionner et le flou demeure total sur la portée de la décision du Premier-ministre. Et pendant ce temps-là, les véritables propriétaires de KIA Algérie, le groupe Achaïbou, subissent un étrangement économique inouï et leurs employés sont réduits au chômage et à la précarité. Triste destin. Terrible injustice.

                        Fin de l'article d'Algérie Part
                        Dernière modification par Pomaria, 19 janvier 2018, 21h55.
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci de relire l'article COMPLET que je viens de reposter à partir de (#11).
                          Dernière modification par Pomaria, 19 janvier 2018, 21h54.
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                          Commentaire


                          • #14
                            salam

                            de vrais ordures !

                            En même temps, les frasques et les ennuis d'un groupe comme Achaibou ne suscite pas une vague de larmes chez moi!...
                            des exemples HBEN ?
                            وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                            Commentaire


                            • #15
                              Ouyahia confirme l’exclusion de Bouchouareb du bureau national du RND

                              DIA-03 septembre 2017:

                              L’ancien chef de cabinet du Secrétaire Général du RND, Abdesslam Bouchouareb a été officiellement écarté par le parton du parti Ahmed Ouyahia, revenu au poste puissant de Premier Ministre, depuis quelques jours.

                              Il faut dire que les relations entre les deux hommes se sont détérioré depuis que Bouchouareb s’est rapproché du Conseiller du président Said Bouteflika entre 2012 et 2014. Bouchouareb qui était jusque-là toujours bien placé dans le parti par Ouyahia comme chef de cabinet, au regret des autres membres du bureau national qui n’appréciaient guère ses allures de vizir. Ce dernier s’est retourné contre son chef en 2013, quand il salua la mise à l’écart d’Ouyahia du parti et son remplacement par l’actuel président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah. Ouyahia était mis à l’époque sur une voie de garage en attendant des jours meilleurs.

                              En 2014, Bensalah très malade céda sa place à Ouyahia, qui malgré cela restait mis à l’écart par le Président de la République. Entre temps Bouchouareb prend du galon et devient puissant Directeur de Communication du Candidat Bouteflika lors de la présidentielle d’avril 2014.
                              Ce dernier écarta tous les proches d’Ouyahia du cercle présidentiel à commencer par Chihab Seddik, l’actuel porte-parole du parti qui est considéré comme proche de Si Ahmed (appellation donnée à Ouyahia par les membres du parti).
                              Après la présidentielle et sa nomination comme Ministre de l’industrie, Bouchouareb a essayé de maintenir son poids dans le parti en créant toujours des conflits entre les dissidents et les partisans d’Ouyahia.

                              Il faut dire que Bouchouareb n’était guère apprécié au sein de la base militante du parti.
                              Sa réputation de fils de Caid n’était pas du goût des militants et cadres du parti qui sont composés essentiellement d’enfants de martyrs et d’enfants de Moudjahidines. Sa sortie du bureau national du RND a été déjà commentée par plusieurs membres du RND, qui ont salué le départ d’un cadre qui a plus fait mal au parti qu’il ne l’a défendu.

                              Enfin, les choix économiques de Bouchouareb, très proche des français, n’étaient pas du goût du SG du RND Ahmed Ouyahia qui est plus favorable pour une multiplication des partenaires économiques qu’une focalisation sur l’ancienne puissance coloniale. De plus, Ouyahia n’appréciait pas que Bouchouareb soit associé à Chérif Rahmani, son ennemi de toujours dans le cercle du pouvoir.

                              On ignore si cette sanction est liée à ses relations avec Haddad ou ses conflits avec Tahkout.
                              En tant que patron de l’industrie, Bouchouareb avait toujours essayé d’imposer son pouvoir sur les hommes d’affaires. Sa guéguerre perdue face à Rebrab avait montré ses limites face aux patrons.

                              Son implication dans l’affaire des Panama Papers n’a pas encore facilité les choses, même si dans son esprit il sait qu’il n’est pas le seul, qui devait être lynché en public.

                              Revenu aux affaires de l’Etat et surtout profitant de sa disgrâce au sein du cercle présidentiel, Ouyahia porta ainsi le coup fatal à Bouchouareb, qui a été écarté déjà des législatives et qui se voit maintenant sans protection politique et gouvernementale.

                              Salim Bey
                              dz(0000/1111)dz

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