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Sahara Occidental: Crimes de guerre en plein désert

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  • Sahara Occidental: Crimes de guerre en plein désert

    Effroyable tableau dressé par une ONG chrétienne de la situation au Sahara Occidental occupé. C'est digne de la situation en territoires occupés palestiniens.

    Maroc et Israël: traduits un jour devant une Cour ad hoc pour crimes de guerre?

    - Dernière colonie d’Afrique, le Sahara occidental est occupé par le Maroc. L’ACAT dénonce les crimes de guerre que le Maroc y commet, parmi lesquels la colonisation, le pillage des ressources naturelles et la torture de militants sahraouis.

    1.-:Le pillage comme crime de guerre

    [/B]Dans les faits, l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental prend la forme d’un véritable pillage de la part de la puissance occupante. Rien que pour le minerai de phosphate, la pêche côtière et les produits agricoles, les ressources pillées sont estimées à près de 205 millions d’euros selon l’association Western Sahara Resource Watch (WSRW). En plus d'être colossal, ce pillage est illégal. Tout d’abord, au regard des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU sur les droits des peuples non autonomes, car ces activités économiques ne bénéficient pas au peuple sahraoui et sont menées contre sa volonté.

    Par exemple, en ce qui concerne l’exploitation de phosphate, plusieurs éléments démontrent que les Sahraouis en profitent peu : sur les 2 200 employés de l’Office chérifien des phosphates (OCP), la compagnie nationale marocaine, seuls 25 à 30 % sont des Sahraouis. Dans tous les cas, les Sahraouis réfugiés dans le camp de Tindouf ne tirent aucun bénéfice des activités économiques de l’OCP-*

    ACAT
    Dernière modification par rago, 21 janvier 2018, 08h57.

  • #2
    -En 2000, la MINURSO recense 86 386 électeurs natifs du Sahara occidental. Cette liste regroupe les Sahraouis natifs et résidant au Sahara occidental occupé, ceux vivant dans le camp de réfugiés de Tindouf (Algérie) et certains sahraouis natifs du territoire mais résidant sur le sol marocain. Des dizaines de milliers de candidatures de Marocains sont, elles, rejetées par la MINURSO : certaines émanant vraisemblablement de colons résidant au Sahara occidental, d’autres de Marocains résidant au Maroc et se prétendant natifs du territoire.

    Coloniser et « marocaniser »

    À la suite de ce revers, le Maroc se retire du référendum d’autodétermination et dans le même temps, parvient à le rayer de l’agenda international. Pire : avec la seconde Marche verte, le Royaume chérifien a réussi à entériner l’occupation. Aujourd’hui, la présence marocaine au Sahara occidental est d'environ 200 000 à 300 000 colons, auxquels il faut ajouter 100 000 à 150 000 militaires et policiers.

    Ces colons s’y sont installés à la suite d' « une campagne d’État visant à les attirer », développe Jacob Mundy, au moyen de « subventions apparemment généreuses de l’État et d’importants développement d’infrastructures ».
    Le transfert de population d’une puissance occupante vers un territoire occupé, communément appelé « colonisation », constitue un crime de guerre sanctionné notamment par la Cour pénale internationale (CPI). En ce qui concerne le Sahara occidental, cette colonisation s’est accompagnée d’une transformation de la société sahraouie qui a peu à peu été « marocanisée ».

    L’habitat, l’organisation sociale, les structures politiques et administratives ont été modifiées conformément à la culture de l’occupant. Selon El Ghalia Djimi, membre de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme commises par l’État marocain (ASVDH), la destruction culturelle du peuple sahraoui touche jusqu’à l’identité même des individus : « Quand nous devons choisir notre nom, les autorités nous obligent à choisir parmi une liste de noms marocains alors que nous avons des noms spécifiques à notre culture, qui sont composés », raconte-t-elle. Cette « marocanisation » se constate également par le fait que 100 % du contrôle administratif et sécuritaire du Sahara occidental est exercé par les autorités marocaines-.
    Dernière modification par rago, 21 janvier 2018, 10h06.

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    • #3
      En quoi le pillage des ressources naturelles et la colonisation peuvent-être qualifiés de crimes de guerre ?

      Hélène Legeay: Le Sahara occidental est un territoire occupé illégalement par le Maroc. Par conséquent, il doit être régi par le droit international humanitaire (DIH) qui régit les situations d’occupation, telles que celle de la Palestine. Dans ce cadre, le DIH fixe notamment les interdictions de la puissance occupante, dont le transfert de population de la puissance occupante vers le territoire occupé, ainsi que le pillage des ressources naturelles.

      Le Statut de Rome, qui institue la Cour pénale internationale (CPI) fait de ces deux interdictions des crimes de guerre, passibles de sanctions pénales. Le transfert de population et le pillage des ressources sont d’autant plus graves qu’ils sont les moteurs de l’occupation : la colonisation éloigne les espoirs d’autodétermination des territoires occupés en créant un état de fait qui entérine chaque jour davantage l'annexion, tandis que le pillage des ressources naturelles rend rentable cette situation d’occupation et ce faisant, l’encourage-.

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