Stratégie de déwahabisation de la Wahabie oeilfermé:
Après les concerts de Hiba Tawaji, puis de cheb Khaled, l'égyptienne Fifi Abdou vient apprendre aux saoudiens la danse orientale
Les autorités saoudiennes avancent d’un pas ferme dans leur entreprise de ” déwahhabisation” de la société. Pour ce faire, le tout puissant prince hérité Mohamed Ben Salman compte sur la vulgarisation de l’art, la chanson et les spectacles musicaux. Même Cheb Khaled a eu droit à un concert en Arabie, mais la toute nouvelle trouvaille des autorités ne fait pas l’unanimité, loin de là.
Sur les réseaux sociaux, le roi et son fils sont traités de tous les noms depuis qu’on a annoncé la programmation de cours d’apprentissage de danse orientale prévus entre le 17 et le 25 février prochain. L’artiste chargée de la “besogne” n’est autre que la danseuse égyptienne Fifi Abdou. Le tarif de la séance : 3 000 riyals.
Les annonces parues sur les réseaux sociaux ont soulevé un véritable tollé. Il faut dire que le choc était tel, que des internautes se sont carrément mis à insulter les autorités. Les Saoudiens ne sont pas habitués à une telle ouverture et la chose se perçoit dans leurs commentaires. L’indignation était forte d’autant plus que ces cours de dance sont proposés aux femmes comme aux hommes. Les candidats devront payer 3 000 riyals saoudiens soit 800 dollars pour une seule séance.
C’est là une réaction brutale d’une société saoudienne qui tient encore à son conservatisme. La démarche du prince héritier et son entreprise de modernisation rencontre une véritable résistance d’une société patriarcale fortement attachée à son statu quo. Sur les réseaux sociaux, le discours se radicalise et va crescendo à chaque fois que les autorités tentent de faire évoluer les esprits.
En fin de compte, qu’est-ce qu’un cours de danse ?
Algerie Focus
Après les concerts de Hiba Tawaji, puis de cheb Khaled, l'égyptienne Fifi Abdou vient apprendre aux saoudiens la danse orientale
Les autorités saoudiennes avancent d’un pas ferme dans leur entreprise de ” déwahhabisation” de la société. Pour ce faire, le tout puissant prince hérité Mohamed Ben Salman compte sur la vulgarisation de l’art, la chanson et les spectacles musicaux. Même Cheb Khaled a eu droit à un concert en Arabie, mais la toute nouvelle trouvaille des autorités ne fait pas l’unanimité, loin de là.
Sur les réseaux sociaux, le roi et son fils sont traités de tous les noms depuis qu’on a annoncé la programmation de cours d’apprentissage de danse orientale prévus entre le 17 et le 25 février prochain. L’artiste chargée de la “besogne” n’est autre que la danseuse égyptienne Fifi Abdou. Le tarif de la séance : 3 000 riyals.
Les annonces parues sur les réseaux sociaux ont soulevé un véritable tollé. Il faut dire que le choc était tel, que des internautes se sont carrément mis à insulter les autorités. Les Saoudiens ne sont pas habitués à une telle ouverture et la chose se perçoit dans leurs commentaires. L’indignation était forte d’autant plus que ces cours de dance sont proposés aux femmes comme aux hommes. Les candidats devront payer 3 000 riyals saoudiens soit 800 dollars pour une seule séance.
C’est là une réaction brutale d’une société saoudienne qui tient encore à son conservatisme. La démarche du prince héritier et son entreprise de modernisation rencontre une véritable résistance d’une société patriarcale fortement attachée à son statu quo. Sur les réseaux sociaux, le discours se radicalise et va crescendo à chaque fois que les autorités tentent de faire évoluer les esprits.
En fin de compte, qu’est-ce qu’un cours de danse ?
Algerie Focus
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