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L'Algérie n'enverra pas de soldats en Somalie

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  • L'Algérie n'enverra pas de soldats en Somalie

    Jusque-là, seuls l’Algérie et les Etats-Unis ont accepté de fournir une aide logistique pour le transport des troupes. Mais il n'y aura pas de soldats algériens envoyés en Somalie.

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    L’Union africaine a fait appel aux pays du continent pour qu’ils contribuent à la force de paix en Somalie ou apportent leur soutien financier. Jusque-là, seuls l’Algérie et les Etats-Unis ont accepté de fournir une aide logistique pour le transport des troupes. La Grande-Bretagne a offert 8 millions de dollars américains, tandis que l’Union européenne a promis de débloquer 15 millions d’euros (19,5 millions de dollars). Toutefois, le financement et la logistique restent la plus grande préoccupation de l’UA.

    Selon des sources militaires, ce seront certainement des avions militaires de type Antonov qui seront convoyés à Mogadiscio, car les capacités de ces aéroplanes sont très importantes, l’Antonov restant un des plus gros avions de transport de troupes du monde. La seconde possibilité reste le Hercule, un avion de transport aérien multirôle, qui sert au transport d’équipement et de fret, participe à des missions de recherche et de sauvetage (SAR) et assure le ravitaillement en vol des chasseurs. Le Hercule peut être chargé et déchargé rapidement avec peu d’équipement, et il est particulièrement utile dans la livraison d’approvisionnements, car il ne nécessite qu’une courte piste pour se poser, selon les définitions classiques des avions militaires.

    Les projets de déploiement d’une force de maintien de la paix en Somalie sont très avancés, l’Union africaine ayant prévu d’y déployer, dans un premier temps, trois bataillons opérationnels ougandais et nigérians, ont déclaré de hauts responsables de l’organisation panafricaine. Mais aucun soldat algérien ne sera du voyage somalien, affirme une source militaire à L’Expression. Les raisons ne sont pas évoquées, mais on devine aisément qu’il s’agit de décisions politiques de la plus haute autorité. La situation sécuritaire en Somalie se dégrade. Plusieurs attaques ont été rapportées ces derniers jours, en particulier à Mogadiscio, la capitale. La semaine dernière, des centaines de manifestants ont menacé de mener des actions de guérilla contre les troupes étrangères déployées en Somalie.

    Les forces de maintien de la paix viennent soutenir le fragile gouvernement de transition qui a pris le contrôle de Mogadiscio après que ses troupes, appuyées par l’Ethiopie, aient défait, en décembre dernier, les miliciens de l’Union des tribunaux islamiques.

    «Notre préoccupation est le déploiement des trois premiers bataillons», a déclaré lundi, Saïd Djinnit, commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité. «Si nous commençons le déploiement des troupes, et si, comme nous l’espérons, cela crée une dynamique positive sur le terrain, je pense que trouver des troupes supplémentaires ne constituera plus un problème majeur», a confié à la presse, M.Djinnit, avant les réunions d’Addis Abeba, le siège de l’Organisation panafricaine, prévues pour la mise en place de la phase opérationnelle de la mission de maintien de la paix de l’UA, en Somalie (Amisom).

    L’Ouganda a déjà nommé le commandant de cette force et envoyé une mission de reconnaissance en Somalie. En outre, l’éventualité du déploiement des troupes ougandaises est actuellement examinée par le Parlement. Les réunions de l’UA doivent se terminer mercredi. «Un groupe comprenant l’UA, l’Igad (Autorité intergouvernementale sur le développement), les Nations unies, les gouvernements de Somalie et d’Ethiopie ainsi que les pays africains contributeurs de troupes, étudie actuellement, les modalités du déploiement de la force africaine», selon une source militaire.

    Cinq pays ont déjà accepté d’envoyer des troupes: l’Ouganda, le Nigeria, le Ghana, le Malawi et le Burundi. L’Algérie s’occupera de l’aide logistique. Cependant, les effectifs que ces pays comptent fournir ne représentent que la moitié des 8000 soldats sollicités dans les résolutions du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Les Etats-Unis contribuent déjà au financement de l’Amisom à hauteur de 14 millions de dollars. «L’engagement de l’UA est clair et les progrès sont notoires», a confié à la presse, Cindy Courville, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’UA.

    Par L'expression

  • #2
    elle a déja en charge toute la logistique ,notamment le transport .
    Mr NOUBAT

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    • #3
      Excéllent !

      Ils peuvent filer toute la logistique qu'ils faudra, payer tus les chèques du monde, mais aucun de nos bidasses ne dois quitter nos frontère à mon avis !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Oulech atas aragz tulla si illa yiwoun a di khem sarham.......
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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