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Le dossier est à l’Unesco Le raï bientôt au patrimoine immatériel de l’Humanité ?

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  • Le dossier est à l’Unesco Le raï bientôt au patrimoine immatériel de l’Humanité ?

    Après l’ahellil du Gourara et l’imzad du Sahara, c’est le tour du raï de l’Ouest algérien ? L’inscription par l’Unesco du genre raï comme chant populaire d’Algérie au patrimoine mondial est en «bonne voie», a déclaré dernièrement à Oran le professeur Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) d’Alger.
    Dans une déclaration en marge de la conférence intitulée «Autour de l’œuvre de Mouloud Mammeri» qu’il a animée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain et anthropologue, M. Slimane Hachi, a indiqué que «le dossier de l’inscription du raï est en cours d’examen par les différents organes et experts de l’Unesco, et doit suivre toutes les étapes d’évaluation, comme tous les dossiers de demande d’inscription au patrimoine mondial».
    Slimane Hachi a souligné, par ailleurs, que le raï est un genre musical pratiqué dans de nombreuses localités de l’Ouest algérien, mais qui est commun à toute l’Algérie. Il a également rappelé que le raï est une pratique culturelle ancienne dont l’origine est le bédoui (le genre musical bédouin) qui existe depuis des siècles.
    «Notre démarche vise à le classer dans son historique, dans ses changements, ses mutations, comme il se transmet d’une génération à l’autre», a-t-il encore souligné.
    Le directeur du CNRPAH a également rappelé que deux autres dossiers ont été transmis à l’Unesco, en mars 2016. Ces dossiers concernent l’art de la distillation de l’eau de rose et de fleurs du bigaradier «taqtar», une pratique en cours à Constantine et dans de nombreuses régions d’Algérie, ainsi que le métier de «kialine el ma» (les mesureurs de l’eau).
    Un autre dossier devait être déposé auprès de l’Unesco pour son inscription au patrimoine universel, celui du couscous, plat traditionnel commun à toute la région de l’Afrique du Nord.
    Dans sa conférence, Slimane Hachi, lors de sa conférence à Oran, a tenu, par ailleurs, à rendre hommage à Mouloud Mammeri, premier responsable algérien de l’actuel CNRPAH, qui était écrivain, mais aussi anthropologue et dont les travaux ont été à l’origine du classement de l’Ahellil du Gourara au patrimoine universel de l’humanité par l’Unesco.
    Le raï est un genre musical à l’origine traditionnel. Dans sa version «moderne», popularisé notamment par «le roi de la trompette raï» Messaoud Bellemou, puis par la génération des chebs et des chebate, comme Khaled, Mami ou Zahouania, est devenu une sorte de «World Music» connue à l’échelle internationale.
    L'Ahellil du Gourara est un genre musical et poétique des Zénètes du Gourara, il est pratiqué lors de cérémonies collectives principalement dans la partie berbérophone de la région saharienne du Gourara lors de fêtes religieuses, mais aussi à l’occasion de réjouissances profanes telles que les foires et mariages locaux. Il est aussi étroitement lié au mode de vie des Zénètes et à l’agriculture dans la région du Gourara. La troupe des Ahellil de Timimoun dans la wilaya d’Adrar est la plus connue en Algérie dans ce genre musical traditionnel. L’Ahellil du Gourara a été inscrit en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
    L'imzad est une sorte de violon monocorde traditionnel de la musique berbère, notamment des Touareg. Il est fabriqué et joué exclusivement par les femmes. Le 4 décembre 2013, les pratiques et savoirs liés à l'imzad ont été inscrits à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
    Kader B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Dans sa conférence, Slimane Hachi, lors de sa conférence à Oran, a tenu, par ailleurs, à rendre hommage à Mouloud Mammeri, premier responsable algérien de l’actuel CNRPAH, qui était écrivain, mais aussi anthropologue et dont les travaux ont été à l’origine du classement de l’Ahellil du Gourara au patrimoine universel de l’humanité par l’Unesco.
    un jour,les algériens connaîtront l'immense travail effectué par feu mouloud mammeri pour le recensement et la préservation de leur riche patrimoine culturel .
    l'histoire lui rendra justice.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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