Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le groupe Mazouz s’associe avec le chinois Weichai pour produire des boîtes de vitesse et moteurs

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le groupe Mazouz s’associe avec le chinois Weichai pour produire des boîtes de vitesse et moteurs

    Le groupe public chinois Weichai produira des moteurs et des boîtes de vitesses en Algérie, en partenariat avec le groupe privé Mazouz. Les deux groupes ont signé, le 6 janvier dernier, un contrat pour la réalisation d’une usine à Sétif, pour un investissement de 40 millions d’euros, a-t-on appris d’Ahmed Mazouz, propriétaire du groupe éponyme.

    “Nous allons produire des moteurs et des boîtes de vitesse pour les voitures, les camions et les tracteurs agricoles. Une partie de la production est destinée au marché algérien, l’autre à l’exportation vers l’Afrique et le Moyen-Orient”, explique M. Mazouz.

    L’usine algérienne de Weichai devrait être fonctionnelle avant la fin 2018.

    “C’est la première usine du genre en Afrique et au Moyen-Orient de Weichai. Nous allons démarrer avec une capacité de production de 17.000 moteurs et 17.000 boîtes de vitesse”, ajoute-t-il. L’usine algérienne de Weichai sera implantée à Sétif, sur le même site où le groupe Mazouz produira des véhicules de la marque Cheyr, des camions Shacman et des bus Higger. Les trois marques sont chinoises. “C’est un énorme complexe de 110.000 m² couverts. Le premier camion Shacman sortira de l’usine le 15 mars prochain. Les premières voitures Cherry et les premiers bus Higger sortiront de l’usine avant fin mai prochain”, précise-t-il.

    Pour s’assurer un taux d’intégration élevé sur ses futures véhicules, le groupe Mazouz a demandé à la wilaya de Sétif de lui attribuer 50 hectares supplémentaires, pour l’extension de son complexe automobile “afin d’installer des sous-traitants chinois”. “Notre objectif est d’atteindre un taux d’intégration sur nos véhicules de 70% dans une année. Tous les moteurs et toutes les boîtes de vitesses des véhicules assemblés à Sétif seront fabriqués localement”, assure M. Mazouz.

    TSA

  • #2
    Les Chinois entrent en compétition

    Le point fort sur lequel le constructeur chinois compte le plus est incontestablement celui du prix. Pour la réalisation de ce projet, les Chinois s'appuient sur leur partenaire et distributeur local, le groupe Mazouz. Selon plusieurs sites spécialisés dans le domaine de l'automobile qui ont annoncé la nouvelle, l'usine Chery du groupe Maazouz lancera à partir de 2018 la Chery QQ à moins de 800.000 DA.
    L'usine sera réalisée sur une superficie de 20 hectares, aux côtés des autres projets annoncés, à savoir l'usine Chacman et Higer, qui doivent être lancés l'année prochaine. Avant la mise en place par le gouvernement algérien de la licence d'importation, à travers laquelle il comptait freiner la saignée des devises dans ce contexte de crise que traverse le pays, la Chery QQ comptait parmi les voitures les moins chères sur le marché algérien. Tout en gardant cet atout de vente, la Chery New QQ est tout de même devenue «inaccessible» pour les petites bourses, puisqu'elle se vend depuis peu d'années à 1 294 000 DA.
    Les premiers bus du chinois Higer qui seront fabriqués en Algérie sortiront de l'usine du constructeur, en construction à Sétif, en février 2018, avait indiqué août dernier, Ahmed Mazouz, patron du groupe éponyme. «La production va commencer en février 2018», avait assuré Mazouz, dont le groupe détient l'usine à 100%. Basée à Sétif sur une superficie de 20 hectares, l'usine Higer fabriquera des pièces de rechange pour les unités d'assemblage de la marque chinoise en Afrique. «C'est une usine qui fabriquera des systèmes CKD pour l'ensemble des usines de la marque en Afrique. Sa capacité annuelle est de 3000 bus, tous modèles confondus, dont 60% sont destinés au marché algérien», détaillait Mazouz, en précisant que l'investissement nécessaire pour la construction de cette usine est de 80 millions d'euros. «Nous allons créer 1.200 emplois directs», avait-il encore affirmé. Ces dernières années, le gouvernement a fait de l'industrie mécanique une priorité pour diversifier au plus vite la production du pays et éventuellement ses exportations hors hydrocarbures. C'est dans ce cadre que le constructeur français Renault a installé une unité de montage de véhicules dans l'ouest de l'Algérie, en attendant que son compatriote et concurrent PSA le rejoigne dans le montage des marques Peugeot et Citroên.
    Les constructeurs sud-coréen Hyundai et l'allemand Volkswagen ont fait de même. Devant une telle donne, les Chinois n'ont d'autre choix que de suivre les autres constructeurs s'ils veulent garder la main sur le deuxième marché africain de l'automobile, après l'Afrique du Sud. En réalité, outre le montage, la marge de manœuvre pour les Chinois est surtout dans la fabrication des pièces de rechange, ce qui ouvre une porte supplémentaire vers le marché africain.

    Le temps

    Commentaire

    Chargement...
    X