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Éducation des jeunes filles : le Canada répond à l'appel de Malala Yousafzaï

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  • Éducation des jeunes filles : le Canada répond à l'appel de Malala Yousafzaï

    Ottawa versera 180 millions de dollars à cette initiative multilatérale pour la période 2018-2020. Le Canada avait précédemment versé 120 millions pour la période 2015-2017, et 57,6 millions entre 2011 et 2014.
    M. Trudeau a annoncé la nouvelle alors qu’il participait à un groupe de discussion avec Malala Youssouf, cette jeune Pakistanaise dont la renommée est internationale depuis qu’elle a survécu à une tentative d’assassinat des talibans en octobre 2012.
    « Je suis très content d’annoncer que le Canada [...] va doubler [sa] contribution annuelle pour le Partenariat mondial pour l’éducation. On va contribuer 180 millions de dollars sur les prochaines années », a-t-il déclaré, en précisant que l'annonce serait officialisée lors de la Conférence de financement du Partenariat, qui aura lieu début février, au Sénégal.
    Ce financement « soutiendra de manière ciblée l'éducation des filles et aidera à renforcer les systèmes d'éducation dans les pays en développement », précise un communiqué publié dans la foulée.

    De passage à Ottawa en avril dernier pour recevoir sa citoyenneté honoraire, la Prix Nobel de la paix 2014, qui agit aussi comme ambassadrice du Partenariat mondial pour l’éducation, avait exhorté Ottawa à en faire davantage pour soutenir l’éducation des jeunes filles dans le monde.
    Dans un discours à la Chambre des communes, la jeune femme de 20 ans avait invité le Canada à faire de l'éducation des filles le thème central de la prochaine rencontre annuelle des pays du G7, qui aura lieu en juin 2018 dans la région de Charlevoix.En excluant la somme annoncée jeudi, le Canada a versé jusqu'ici 169 millions de dollars américains au Partenariat mondial de l'éducation, selon le site web officiel de l'organisation. Cela équivaut à 3,6 % de toutes les sommes versées depuis que l'initiative a été mise sur pied.
    Le Canada investit davantage dans ce projet que la France (115 M$ US ou 2,47 %) ou l'Allemagne (76,8 M$ US ou 1,64 %), mais beaucoup moins que d'autres pays moins populeux que lui, comme les Pays-Bas (645 M$ ou 13,8 %) la Norvège (416,6 M$ ou 8,8 %) ou l'Australie (386,1 M US ou 8,24 %).
    Selon le Partenariat, les principaux bénéficiaires de l'aide canadienne à l'éducation de base en 2015 étaient l'Afghanistan, le Sénégal, le Bangladesh, le Mali et le Mozambique.

    Aux femmes de « changer le monde »

    Malala Yousafzai a pour sa part profité de la tribune qui lui était offerte pour appeler les femmes à « changer le monde » par elles-mêmes, sans attendre le soutien des hommes. « Nous n'allons pas demander aux hommes de changer le monde, nous allons le faire nous-mêmes », a-t-elle devant une assemblée pour une fois largement féminine.
    Le Forum économique mondial de Davos, qui rassemble chaque année le gratin mondial de la politique et de l'économie reste un cénacle essentiellement masculin, 80 % des participants étant des hommes. Les débats qui y ont eu lieu cette année ont cependant fait une place au mouvement mondial de revendication féminine #MoiAussi.
    L'inlassable avocate de l'éducation des filles a aussi rendu hommage à son père, « un féministe qui a défié la société » traditionnelle pakistanaise pour la soutenir envers et contre tout. « Il m'a donné le nom de Malala, une héroïne pachtoune qui était célèbre pour sa bravoure et sa force », a raconté la jeune femme.
    Malala Yousafzaï a aussi a inspiré la création du Fonds Malala pour le droit des filles à l’éducation, placé sous les auspices de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Ce fonds est dirigé par une Canadienne d'origine ougandaise, Farah Mohamed.
    « Je ne peux pas envoyer toutes les filles à l'école mais je peux en envoyer le plus grand nombre possible », a-telle déclaré à Davos, en rappelant que plus de 130 millions de filles sont privées d'éducation.
    Pour l’heure, la jeune femme poursuit son engagement en visitant des camps de réfugiés ou en plaidant dans des forums du monde entier, tout en menant des études d'économie, de philosophie et de sciences politiques à l'université d'Oxford.
    Elle ne cache toutefois pas qu'elle espère pouvoir rentrer un jour au Pakistan. « C'est dur de ne pas voir sa maison, sa famille et ses amis pendant plus de cinq ans », a-t-elle souligné.
    Radio Canada
    Dernière modification par Abdu, 25 janvier 2018, 16h07.
    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !
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