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une interview exclusive accordée à OGB: M. Bouteflika met l'accent sur les efforts déployés pour booster l'économie

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  • une interview exclusive accordée à OGB: M. Bouteflika met l'accent sur les efforts déployés pour booster l'économie

    La rationalisation macro-financière adoptée par l'Algérie sera accompagnée d'un programme de réformes structurelles pour transformer l'économie et réaliser l'objectif central de diversification des exportations et de pérennisation de la croissance, a affirmé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans une interview publiée dans le rapport 2017 de l'Algérie élaboré par Oxford Business Group (OGB) rendu public mercredi.

    Questionné sur les étapes à prendre afin d'ancrer structurellement le pays sur la voie de l'émergence, le Président Bouteflika a indiqué que suite aux sérieuses difficultés en matière de finances publiques et de balance des paiements, "nous avons, bien sûr, pris la mesure de cette situation de crise de nos finances publiques et de nos ressources externes et également et de manière plus générale, des limites structurelles du modèle économique suivi."

    Les mesures pour faire face à cette situation ont été prises dans un cadre "qui sauvegarde nos principes dans la conduite du développement économique et social, en particulier la préservation de notre autonomie de décision et de nos équilibres sociaux". Les nécessaires ajustements qui sont apportés à la politique budgétaire, a soutenu le Chef de l'Etat, "ne sacrifient pas les principes de justice sociale et de solidarité nationale qui ont toujours guidé notre action, et ne se font pas au détriment du parachèvement du programme d'équipement public".

    décidé de "rationaliser la dépense publique" pour non seulement retrouver progressivement l'équilibre des comptes mais également pour réduire la pression sur les ressources externes "en agissant de façon ordonnée sur le niveau général des importations de biens et services par la rationalisation et la lutte contre la fraude".

    A ce propos, il a soutenu que les mesures de restrictions prises en ce domaine "ne constituent pas un retour à une gestion bureaucratique ni un renoncement à nos engagements internationaux".

    "Cette rationalisation macro-financière sera accompagnée d'un programme de réformes structurelles à même de transformer notre économie et nous conduire à terme à la réalisation de l'objectif central de diversification de nos exportations et de pérennisation de la croissance", a-t-il expliqué.

    A une question relative au nouveau modèle économique de croissance de l'Algérie, le président de la République a avancé que l'implémentation de ce dernier "exige de profondes transformations structurelles" en vue d'assurer une croissance économique accélérée et une équité sociale affranchie de la dépendance des hydrocarbures.

    Dans ce sens, il a précisé que le lancement de ce nouveau modèle de croissance permettra non seulement le retour à l'équilibre des comptes publics à brève échéance, mais surtout, sur la période 2020-2030, une augmentation de la croissance du PIB notamment hors hydrocarbures, lequel devrait progresser à un rythme de 6,5% en moyenne par an, une élévation sensible du PIB par habitant, le doublement à 10% de la part de l'industrie manufacturière dans la valeur ajoutée globale, une transition énergétique permettant de réduire sensiblement le taux de la consommation interne de l'énergie en consommant moins et mieux, et une diversification des exportations permettant de soutenir le financement de la croissance.

    Interrogé sur les secteurs prioritaires afin d'accélérer la diversification de l'économie et les mesures prises pour encourager l'investissement, le Président Bouteflika a considéré que tous les secteurs d'investissement sont prioritaires lorsqu'ils contribuent à la diversification économique, à la substitution aux importations, au développement des exportations hors hydrocarbures, à l'innovation et à la création d'emplois durables.

    C'est pourquoi, a-t-il ajouté, la priorité est de "stabiliser" le cadre juridique de l'investissement privé et d'assainir le climat des affaires pour donner plus de visibilité et de confiance aux investisseurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers.

    Citant également les actions d'ordres organisationnel et opérationnel destinées à soutenir et à faciliter l'acte d'investissement, le Chef de l'Etat a souligné que de manière générale, "nous continuerons à prendre toutes mesures qui facilitent la vie aux entreprises, qui les encouragent à investir dans les secteurs qui réduisent nos vulnérabilités ainsi que dans les secteurs d'avenir comme les énergies renouvelables, le numérique et l'économie de la connaissance".

    Améliorer les conditions d'attractivité des investissements étrangers

    Concernant les partenariats publics-privés, M. Bouteflika a tenu à rappeler que le secteur privé "a toujours trouvé sa place" dans l'économie du pays, ajoutant que l'économie de marché "est impensable sans une présence forte et active du secteur privé".

    S'agissant de la question particulière du partenariat public-privé, c'est une formule, a-t-il relevé, qui a ses avantages, notamment celui de permettre le recours à de nouvelles formes de gestion, d'association et de partenariat entre capitaux publics et privés, et de mobiliser des sources de financement alternatives au financement budgétaire que les pouvoirs publics comptent promouvoir à l'avenir.

    "De manière générale, nous encourageons toute démarche de partenariat et de collaboration entre les entreprises publiques et les entreprises privées, nationales et étrangères, pour la réalisation de projets d'infrastructure ou de projets productifs dans tous les secteurs d'activités", a-t-il noté. Sur ce point, il a fait valoir que le partenariat public-privé n'est pas nouveau en Algérie en précisant que dans le Rapport 2016 de la CNUCED sur le développement économique en Afrique, l'Algérie figure parmi les cinq (5) premiers pays africains ayant eu le plus recours à ce type de partenariat durant les quinze (15) dernières années.

    Pour le Président, la mise en œuvre du nouveau modèle de croissance et les objectifs fixes en matière de transformation compétitive des structures productives de l'économie nationale constituent "un terrain propice au déploiement du partenariat public-privé" et, de manière plus générale, à la collaboration active entre les entreprises publiques et privées selon la formule du gagnant-gagnant".

    Cela est valable, selon lui, pour tous les secteurs d'activités, qu'il s'agisse de l'industrie, de l'agriculture, des grandes infrastructures ou de l'énergie et des mines.

    Dans ce sillage, il a soutenu que la révision en cours de la loi sur les hydrocarbures "contribuera davantage à l'amélioration des conditions d'attractivité des investissements étrangers dans ce secteur".

    En effet, a-t-il relevé, "l'apport financier et technique des entreprises étrangères dans l'amont pétrolier permettra de développer et de valoriser nos potentialités énergétiques pour sécuriser à long terme la demande interne et assurer nos engagements internationaux de livraison de gaz et de pétrole, en association avec l'entreprise publique Sonatrach".


    lemaghreb

  • #2
    Ah oui ! Boutoz est capable de donner des interview!!

    De qui se moque-t-on ?

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    • #3
      Interview: Abdelaziz Bouteflika

      What are the next steps for ensuring the structural emergence of Algeria in the medium term?

      ABDELAZIZ BOUTEFLIKA: The country’s economic pick-up would have been unthinkable without the implementation of a network of basic infrastructure, which has experienced delays due to the nation’s tragedy of the 1990s. Equally, economic development cannot be conceived without the adequate management of the citizens’ needs, in terms of employment, housing, health, education and public services.

      There has been real progress achieved in these fields, and now we can congratulate ourselves for that, while also knowing that it is necessary to reinforce this achievement and make further progress.

      Economic growth has averaged 3.7% in the 2000-16 period, a figure that rises to 6% if we don’t take hydrocarbons into account. GDP per capita has more than doubled in that time, from $1800 in 2000 to $3900 in 2016. Purchasing power of households has also grown considerably, at 6.3% annually on average.

      Financial resources have increased, which helped to increase budget savings. This has made the funding of public investments possible, as well as the early payment of external debt. However, the finance model that has helped to achieve such progress is now constrained by the sudden drop in the per barrel price of oil, which has heavily eroded our external resources. As a consequence, since 2014 our economy has been facing serious difficulties in relation to both public finances and the balance of payments.

      We have been facing this situation while also respecting a frame of social and economic development, and while preserving our independence and social balance in particular. In 2018 the funds allocated to the equipment budget will experience an increase of 76%. That increase will help with relaunching education, health and water projects, as well as furthering support for local development plans. Social transfers will also be raised by some 8%.

      We have also decided to rationalise public spending, so that we can progressively balance our accounts, while also reducing the pressure from our external resources. Additionally, we aim to address the general level of imports through a combination of rationalisation and combatting fraud.

      It must be said that these restrictive measures don’t represent a return to any kind of bureaucratic management, nor are they a renouncement of any of our international commitments.

      The macrofinancial rationalisation programme will be accompanied by a number of structural reforms that will contribute to transforming our economy and also help reach further export diversification.

      What are the main principles governing the new economic growth model in Algeria?

      BOUTEFLIKA: In July 2016 we adopted a new economic growth model, in agreement with our social and economic partners in the framework of the tripartite. This new model, implemented in 2017, which will run for five years, also includes an economic diversification project with a 2030 horizon. The new model is based on some simple principles: solidarity and social justice, efficiency of public spending, and strengthening the role of the private sector in the national economy, among others.

      National development cannot occur without social justice and solidarity, and we will implement this while avoiding wasting resources. Algeria can be proud of appearing to be in a good position among other oil-exporting countries, with higher social transfers in comparison to GDP, although a better use of resources must be achieved, particularly by accordingly controlling the operating expenses of the state and its different agencies.

      The efficiency of public spending implies a deep reform of the mechanisms of elaboration, financing and control of the state’s budget in all its parts.

      The principle of strengthening the role of the private sector in the national economy will be achieved through promoting investments and public-private partnerships (PPPs). This is dependent on the necessary improvement of the business climate, cutting red tape in the process of business creation, further agreements regarding access to industrial land and working to adjust labour regulations.

      Consistent improvement in the quality of governance is also a cardinal principle of our growth model. The programme that we are running in this domain affects all fields of management, evaluation and control, and will be accompanied by the development of e-governance. This principle covers the reinforcement of social dialogue and concord between public powers, employers and the trade union movement.

      The launch of the new growth model will allow public accounts to regain balance in the short term, particularly in the 2020-30 period, contributing to GDP growth outside of hydrocarbons revenue, which we expect will grow by an average of 6.5%.

      The model will also make significant GDP per capita growth possible, doubling the participation of the manufacturing industry to 10%, a successful transition that will notably reduce internal consumption rates, and result in a more diversified export portfolio that will supporting financing growth.

      What are the priority sectors for boosting economic diversification, and what has been done to encourage investment?

      BOUTEFLIKA: Our priority is to produce a stable legal framework for private investment, clean up the business environment and make it more clear, while inspiring further trust among private investors, both local and foreign. To that end, we have revisited our legislation related to investment, and in 2016 we issued a more flexible code that eased procedures. It implemented measures to increase decentralisation in matters such as allocation of land, reducing delays in land concessions, creating 50 new industrial zones and making a territorial map available to allow investors to check on opportunities.

      In 2017 we have also revisited and activated a new device that will provide small and medium-sized enterprises with easier access to finance. The revision of the Customs code will also help enhance and simplify administrative procedures for operators. Additionally, the new e-commerce law, which is currently in the approval process, will surely help improve the business environment, too.

      What approach is the country taking to encourage investment via PPPs?

      BOUTEFLIKA: The private sector has always found its place in our economy; it is actually inconceivable for it to grow without a strong and active private sector. Regarding public partnerships, our formula has a number of advantages, particularly when it comes to implementing new forms of management, associations and partnerships between the public and private sector, but also when it comes to mobilising financing alternatives to the budget that we hope to promote in the near future.

      A charter on PPPs will be signed by the government, trade unions and employer associations in the coming months. However, PPPs are not new for Algeria. According to the UN Conference on Trade and Development, Algeria features among the top-five African countries in terms of PPPs in the last 15 years.

      The implementation of the new growth model is favourable for active collaboration between public and private companies. The current revision of the law on hydrocarbons will help make conditions more attractive to foreign investment in this sector.

      The financial and technical contribution that foreign businesses will make to oil will allow the country to increase the value of its energy potential.

      Anchor text:
      Abdelaziz Bouteflika

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      • #4
        Quelqu' un a du répondre à sa place..


        Dernière modification par sako, 26 janvier 2018, 16h29.

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        • #5
          ils ont accrocher ça photos sur un cadre et puis ... une chiyate professionnelle a du lire un papier écris par said ou un autre parrain debout devant le dit cadre
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            El manchar ne l'a pas raté.
            La momification de l'Algérie en marche.


            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              La vidéo ci-dessus date de NOVEMBRE 2017 ! : Alexis Reynaud, Responsable Editorial de OBG en Algérie, était l'invité de l’émission économique de Dzair News du 7 novembre 2017. Il y présente les principales conclusions de la "grande" consultation menée depuis 6 mois par le cabinet Oxford en Algérie auprès des chefs d'entreprise, ainsi que les pistes possibles pour améliorer le climat des affaires.
              Dernière modification par choucha, 27 janvier 2018, 19h56.

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              • #8
                L'intervention extraterrestre de Bouteflika !

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                • #9
                  une interview exclusive accordée à OGB: M. Bouteflika met l'accent sur les efforts déployés pour booster l'économie
                  Que sait-on de ce Business groupe? a-t-il une quelconque relation avec la prestigieuse université d'Oxford comme le laisse croire son nom. De toute façon la réalité que vit le peuple nous pousse à ne pas tellement croire ses conclusions.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                  • #10
                    je lis autrement cette info.

                    boutef malade c un fait
                    boutef ne s'est jamais exprimé dans ce format écrit c un fait


                    boutef accorde le droit à ogb d'accoler son nom aux réponse, c cela qui est important !

                    pourquoi ogb ? pourquoi maintenant ?

                    quelle est la cible de cette com politique ?

                    on a une seule réponse : les objectifs de l'état : DIVERSIFICATION DE LA CONOMIE

                    PS : pour tout dire j'ai ma petite idée

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                    • #11
                      On continue à mépriser le peuple par des infos aussi grotesques que flagrantes! la momie n'est même pas capable de prononcer un seul mot et malgré ca et avec la complicité des profiteurs et chayyatines, on le place à la tête d'un pays de 40 millions mais, il oublie que la roue tourne!

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