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Plus de 4100 tués sur les routes algériennes en 2006

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  • Plus de 4100 tués sur les routes algériennes en 2006

    L'hécatombe continue sur les routes algériennes : 4120 tués et plus de 60.000 blessés en 2006 selon le directeur général du Centre national de la sécurité et de la prévention routière (Cnspr), El Hachemi Boutalbi.

    ===
    4120 morts en 2006

    Les 40.885 accidents de la route enregistrés en 2006, sur l’ensemble du territoire national, ont causé la mort à 4120 personnes et des blessures plus au moins graves, à plus de 60.000 autres. Tel est le bilan macabre rendu public, hier, par le directeur général du Centre national de la sécurité et de la prévention routière (Cnspr), El Hachemi Boutalbi, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale. Un bilan, faut-il préciser, regroupe les statistiques annuelles des services de la gendarmerie et de la police.

    Par rapport à l’année 2005, a précisé l’invité du forum (Fi Elwadjiha), ce bilan dénote une nette augmentation du nombre d’accidents, de morts et des blessés avec respectivement 1650, 2028 et 409 cas. Un accroissement catastrophique qui a fait de gros dégâts, en dehors des zones d’agglomérations où le nombre de morts a augmenté de 11%, les blessés de 25% et les accidents avec plus de 15%. Le facteur humain, selon le directeur-général du Cnspr, est responsable de 89% des drames qui se produisent quotidiennement sur nos routes dont 25% sont dus à l’excès de vitesse, 11% à l’indifférence des piétons et 9,5% à la perte de contrôle du véhicule. Les accidents ayant pour origine l’état des routes ou des véhicules, ne représentent respectivement, selon Boutalbi, que 5,23 et 5,75%. Cet état de fait est favorisé par l’explosion qu’a connue le parc automobile national qui est actuellement de l’ordre de 4,8 millions de véhicules, a ajouté Boutalbi en précisant que la diversification des moyens de transport est plus qu’urgente.

    Il a avancé dans le même contexte que 90% du trafic national de marchandises et de voyageurs se fait via le transport routier. Abordant la révision du code de la route, l’autre hôte de la Chaîne I, le commandant Boukrad de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, a rappelé que ce corps de sécurité a présenté une requête aux autorités supérieures du pays, pour leur demander de réviser le code de la route qui «après son application depuis mars 2005, n’a pas donné les résultats escomptés». Une révision, a-t-il expliqué, qui se focalisera, notamment sur le durcissement des peines d’emprisonnement pour les accidents mortels et l’introduction de plusieurs autres transgressions dans la catégorie des infractions passibles de retrait de permis de conduire. Le dépassement de la ligne continue, le dépassement dangereux et le non-respect de la priorité, responsables de plus de 50% des accidents selon l’officier, figureraient parmi les infractions nécessitant des peines plus dissuasives.

    Il faut dire, quant à cette question, que les dispositions apportées par l’actuel code de la route ont donné de bons résultats par rapport à la situation prévalant en 2004. Ce code souffre surtout de l’application de ses nouvelles dispositions. Il n’est un secret pour personne qu’un permis de conduire retiré par-ci peut-être récupéré par ailleurs moyennant un pot-de-vin ou l’intervention d’un proche influent. Un fait, auquel on peut ajouter les carences du système de formation des chauffeurs où des pratiques telles que la vente des permis de conduire comme de banales marchandises, sont toujours de mise.

    source : L'Expression

  • #2
    l'equivalent proportionnel de 8000 morts en france?

    à mediter en prenant en compte l'inflence des infrastructure et du matériel.

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    • #3
      Sahaouis

      slt le conducteur algerien ai en general un tueur potentiel sur les routes aucun civisme aucun respect du code la route et roule dans dans poubelles rajoutant la vitesse et aujourdhui l alccol et les stupefiants voila le resultat cai honteux et tres malheureux pour les victimes

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      • #4
        Le non respect du code de la route et des limitations de vitesse sont les raisons principales des accidents sur les routes en Algérie.

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        • #5
          Avec près de 3 400 personnes tuées sur les routes en 2006 :

          L’Algérie classée première au niveau du Maghreb et du monde arabe.




          L’ Algérie est classée première au niveau du Maghreb et du monde arabe par le nombre des personnes décédées dans des accidents de la route, selon le directeur général du Centre national de la sécurité et de la prévention routière, M. El-Hachemi Boutalbi.
          Rapporté par le Jeune independant

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          • #6
            Au delà des chiffres catastrophiques et le facteur humain responsable de la majorité de ces accidents, je retiendrais de l'article en question cette phrase :
            Il n’est un secret pour personne qu’un permis de conduire retiré par-ci peut-être récupéré par ailleurs moyennant un pot-de-vin ou l’intervention d’un proche influent.
            On pourra toujours durcir la loi, aggraver les peines de prison, alourdir les amendes, cela n'aura pas de conséquences poositives si on ne règle le problème princeps de la corruption et c'est valable pour tous les domaines.
            Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont celles que l'on a le plus intérêt à connaître.

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            • #7
              Je pense qu'il nous mettre en place une vraie politique de tolérance zéro vis-à-vis des chauffards. Et de l'autre, revoir de A à Z le processus d'octroi du permis de conduire. Il y a trop de laxisme chez les moniteurs de conduite et les inspecteurs. J'en ai vu qui distribuaient les permis à Alger comme on vend des sachets de lait...

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