Tweet
« Tribalité, clan, terre » qu'importe le nom qui enracine puisque de racines toujours il est question, et vraiment je comprends cette nécessité qu'ont la plupart d'entre-nous d'avoir une référence, un lien, un cordon ombilical qui empêcherait la chute dans ce qu'ils vivent, plus ou moins inconsciemment, comme « le vide, le néant, l'obscur, la fin... »
Je comprends cette peur du noir et de l'incertain dans un monde qui en toute chose aspire au risque zéro, mais au vu de tous les systèmes déjà trouvés et qui ne fonctionnent, qui en exaltant l'identité territoriale, culturelle ou religieuse comme seules appartenances, ont engendré tant de batailles, de guerres, de famines, les trois-quarts de la planète crèvent de faim ou de l'indifférence des autres, sans jamais rassurer les hommes, au contraire. Avec les seuls sentiments de propriété et d'avoir, ils sont constamment fragilisés et portés à défendre ce qui les tient debout, croient-ils.
Alors il me semble, et peut-être avez-vous raison, avec innocence, qu'il faudrait quand même, qu'à l'idée d'ici et maintenant, s'ajoute un peu celle plus universelle d'un cosmos fédérateur. Qui permet la relativisation et je l'imagine, un lâcher prise générateur de tempérance, voire de conciliation ... ?
J'ai foi en l'homme. Je crois en ce qu'il a de bon, c'est juste les manipulations de ses plus petits instincts qui le dévoient et développent sa violence, ses médiocrités, ses craintes et ses angoisses.
Mais, les hommes ont-ils le choix de leur destinée ?
Certains s'en tiendront aux Mektoub et à la baraka. D'autres aux probabilités. Certains répondront que oui, faisant référence à l'esprit, à l'âme, à l'intelligence, d'autres encore parleront société, lois, structuralisme, comme si les règles établies par les différents courants de pensée pouvaient, par la seule volonté des systèmes, réduire l'archaïsme chez l'homme, cet archaïsme « originel » qui lui permet de survivre, quoi qu'il se passe, et qui lui permettra, j'aimerais, de se sauver des dangers qu'il engendre.
Alors, de l'inné à l'acquis et de l'originel à l'universalité de l'homme, il n'y a qu'un pas de Petit Poucet, que je m'empresse de faire, histoire de gagner du temps, et pour qu'on arrête quand même un peu, de lui limiter l'horizon.
Louise Gaggini
Je comprends cette peur du noir et de l'incertain dans un monde qui en toute chose aspire au risque zéro, mais au vu de tous les systèmes déjà trouvés et qui ne fonctionnent, qui en exaltant l'identité territoriale, culturelle ou religieuse comme seules appartenances, ont engendré tant de batailles, de guerres, de famines, les trois-quarts de la planète crèvent de faim ou de l'indifférence des autres, sans jamais rassurer les hommes, au contraire. Avec les seuls sentiments de propriété et d'avoir, ils sont constamment fragilisés et portés à défendre ce qui les tient debout, croient-ils.
Alors il me semble, et peut-être avez-vous raison, avec innocence, qu'il faudrait quand même, qu'à l'idée d'ici et maintenant, s'ajoute un peu celle plus universelle d'un cosmos fédérateur. Qui permet la relativisation et je l'imagine, un lâcher prise générateur de tempérance, voire de conciliation ... ?
J'ai foi en l'homme. Je crois en ce qu'il a de bon, c'est juste les manipulations de ses plus petits instincts qui le dévoient et développent sa violence, ses médiocrités, ses craintes et ses angoisses.
Mais, les hommes ont-ils le choix de leur destinée ?
Certains s'en tiendront aux Mektoub et à la baraka. D'autres aux probabilités. Certains répondront que oui, faisant référence à l'esprit, à l'âme, à l'intelligence, d'autres encore parleront société, lois, structuralisme, comme si les règles établies par les différents courants de pensée pouvaient, par la seule volonté des systèmes, réduire l'archaïsme chez l'homme, cet archaïsme « originel » qui lui permet de survivre, quoi qu'il se passe, et qui lui permettra, j'aimerais, de se sauver des dangers qu'il engendre.
Alors, de l'inné à l'acquis et de l'originel à l'universalité de l'homme, il n'y a qu'un pas de Petit Poucet, que je m'empresse de faire, histoire de gagner du temps, et pour qu'on arrête quand même un peu, de lui limiter l'horizon.
Louise Gaggini
Commentaire