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AFFAIRE D'ACQUISITION PAR SONELGAZ D’UN MATÉRIEL ISRAÉLIEN Pas d’enquête parlementaire

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  • AFFAIRE D'ACQUISITION PAR SONELGAZ D’UN MATÉRIEL ISRAÉLIEN Pas d’enquête parlementaire

    Le président de l’APN refuse l’ouverture d’une enquête parlementaire au sujet de l’affaire d’acquisition d’un matériel fabriqué en Israël pour le projet d’une centrale électrique.
    M. Kebci - Alger (Le Soir)
    - Saïd Bouhadja, qui présidait, jeudi dernier, une séance de questions orales à la Chambre basse du Parlement, mettait en avant, pour appuyer ce refus, le fait qu'une affaire déjà en justice ne pouvait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire et ce, avancera-t-il encore, selon l'article 180 de la Constitution et l'article 80 du règlement intérieur de l’Assemblée qui empêchent la création de commission d'enquête sur des faits faisant l'objet d'une information judiciaire.
    Une requête de mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire émise par le chef du groupe parlementaire du triumvirat Nahda-FJD-Binaa, Lakhdar Benkhellaf, qui avait éventé cette affaire et avait interpellé, par le biais d’une question écrite, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. Celui-ci avait, à l’occasion et avant que le président de l’APN n’intervienne, repris les péripéties de cette affaire, innocentant totalement Sonelgaz dans cette affaire. C’est ainsi que le ministre soutiendra que cet équipement, 14 vannes de déluge, a été importé par une société mixte franco-américaine Cegelec/General Electric, et que la société algérienne d'engineering CEEG (filiale de Sonelgaz) a traité l'affaire «avec sérieux et professionnalisme».
    Et de préciser que l'Algérie compte parmi les «rares pays au monde à ne pas entretenir de relations avec Israël et elle a de tout temps soutenu la Palestine». Ceci non sans ajouter que CEEG, filiale de la Sonelgaz en charge du suivi de la réalisation de ce projet de station électrique de Boutlelis d'une capacité de 450 MW, dans la wilaya d’Oran, pour lequel était destiné cet équipement importé, «a pris toutes les mesures légales en saisissant la justice à temps».
    Plus précis, le ministre de l’Energie dira encore que cet équipement a été acquis par la société mixte franco-américaine en charge de la fourniture et du montage auprès d'une société européenne, dont le dépôt de distribution en Europe se trouve aux Pays-Bas. Celle-ci a approvisionné une société française chargée du montage du matériel en question, 14 vannes de déluge «made in Israël», importées à la place de vannes de déluge fabriquées en Espagne qui sont utilisées dans la station de Boutlelis. Ce qui a été découvert lors des formalités de vérification de ce matériel quand la Compagnie de l'engineering, de l’électricité et du gaz a relevé qu'un seul matériel, les vannes de déluge, était fabriqué en Israël. Suite à quoi, les services des douanes ont été saisis le 14 avril 2017, un constat a été dressé en date du 19 avril de la même année et une plainte déposée auprès de la cour de justice de la wilaya d'Oran pour fausses déclarations, compte tenu que le document stipule que le matériel doit être d'origine européenne, selon Guitoune.
    Suite à quoi la société mixte a remplacé ces vannes par d'autres équipements d'origine européenne, conformément au cahier des charges qui prévoit dans ce genre de transactions le remplacement de la marchandise contrefaite par une autre.
    M. K.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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