Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une névrose collective récente : l’ère berbère !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une névrose collective récente : l’ère berbère !

    Les sociétés ont, de tout temps, voulu dater les événements qui les ont marqués puis, en devenant plus complexes, noter tous leurs aspects temporels. C’est la fonction de l’ère historique.
    Le calendrier, quant à lui, a d’abord servi aux autorités religieuses à fixer les fêtes sacrées puis à rythmer les saisons. La plupart des calendriers connus ont commencé par être lunaires — comme le premier calendrier, le sumérien, établi il y a environ 5 000 ans — avant de devenir luni-solaires ou solaires. Une des exceptions notables est le calendrier musulman qui est resté uniquement lunaire. Le calendrier est évoqué dans le Coran et nous pouvons penser que le mode lunaire choisi donne une portée universelle au message coranique où, par exemple, le jeûne du mois de Ramadhan se déroule à travers toutes les saisons afin de ne privilégier aucune région du monde habité.
    Le calendrier chinois ou hébraïque, par exemple, est luni-solaire, c’est-à-dire que les mois sont lunaires et le calendrier est ajusté régulièrement pour se conformer à l’année solaire. L’ancien calendrier romain était d’abord lunaire puis luni-solaire avant de devenir complètement solaire avec le calendrier julien du nom de Jules César qui le promulgue en 45 avant Jésus-Christ. À la fondation de Rome en 753 avant Jésus-Christ, le calendrier ne comportait que 10 mois dont les quatre premiers avaient des noms de divinités, le premier étant Mars, le dieu de la Guerre, et les six autres, leur nom était leur rang dans la liste, c’est-à-dire en traduisant en français le cinquième, le sixième et ainsi de suite jusqu’au dernier, le dixième. Le début de l’année commençait aux environs du printemps, le 15 mars.
    Le début de l’année devait avoir une profonde signification et le choix du début du printemps n’était pas arbitraire car il symbolisait le renouveau. Sous d’autres cieux, le choix fut autre. En Egypte, par exemple, l’année débutait le 29 ou le 30 août, selon que l’année soit bissextile ou non, car c’était la date de la crue du Nil, moment de l’année le plus important pour le pays.
    La première réforme du calendrier romain fut attribuée au deuxième roi légendaire de Rome, Numa Pompilius, qui ajouta deux autres mois à la fin de la liste, Ianuarius, du nom du dieu Janus, que les Arabes du pourtour méditerranéen ont prononcé Yennayer et Februarius en l’honneur du dieu Februus.
    En 153 av. J.-C., il fut décidé que l’élection des consuls qui avait lieu le premier Ianuarius (janvier en français) serait consacrée comme le début de l’année. Les deux derniers mois, janvier et févier, devinrent alors les deux premiers mois.
    La réforme julienne maintient cette chronologie et c’est ainsi que le nom des mois conserve de nos jours cette anomalie d’appellation puisque, par exemple, le dernier mois, le douzième est appelé décembre, c’est-à-dire le dixième. C’est aussi le cas des trois avant-derniers mois car entre-temps le cinquième mois de la liste originelle a été baptisé du nom de Jules César (juillet) et le sixième de celui d’Auguste (août).
    L’Europe, se considérant comme héritière de l’Empire romain, garda le calendrier julien, mais, chose insolite, aucun des pays la composant ne fit débuter l’année julienne par le premier janvier et son adoption s’est faite progressivement entre 1522 et 1752.
    Nous voyons avec cet exemple que l’instauration d’un calendrier ainsi que la fixation du début de l’année n’est pas chose allant de soi. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas l’avis des farceurs de la pseudo-académie berbère créée à Paris en 1966 qui, se fondant sur le son du mot Yennayer, ont décidé de se l’accaparer en le décrétant berbère.
    Enhardis par le soutien de médias incultes ou veules et de personnes tapies dans les allées du pouvoir et voyant que le ridicule ne tuait pas, ils se firent égyptologues pour imaginer naïvement une ère historique. Ils cherchèrent le plus loin dans l’histoire, car l’inculte est par essence toujours dans la surenchère, et leur choix se porta sur Sheshonq 1er, fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne.
    Toute la région à l’ouest de l’Egypte était nommée Libye et ses habitants Libyens. À ce terme, on y accola celui de berbère qui n’est pourtant attesté que lors de la période romaine, soit mille ans environ après Sheshonq. Récemment on y ajouta même amazigh, terme apparu au siècle dernier.
    Les farceurs, cités plus haut, ne se doutaient pas qu’ils s’aventuraient sur des sables mouvants. L’égyptologie, comme toute science archéologique, et même comme toute science humaine, n’est pas une science exacte. D’abord les égyptologues ne s’accordent pas sur le début du règne de Sheshonq qui varie entre 948 et 931 av. J.-C.. Nos farceurs vont la situer en 950 av. J.-C., non pas parce qu’ils ont fait de savants calculs mais sûrement pour avoir un chiffre rond facile à retenir.
    Mais le plus important n’est bien sûr pas là. Si on sait peu de choses sur Sheshonq, les égyptologues ont déterminé qu’il était un Egyptien de lointaine ascendance libyenne.
    Pendant le Nouvel Empire (1540-1080 av. J.-C.), période la plus faste de l’Egypte pharaonique, de nombreux Libyens furent faits prisonniers et installés en Egypte. Plus tard, ils intégrèrent en nombre l’armée ainsi que la police égyptiennes. Sheshonq était issue d’une riche famille qui a occupé des postes importants dans le corps des prêtres égyptiens et dans l’armée.
    Lui-même avait rang de prince et était le commandant en chef de l’armée et conseiller en chef sous le règne du dernier Pharaon de la XXIe dynastie. A la mort de ce dernier, de graves troubles éclatèrent et Sheshonq en profita pour se proclamer Pharaon.
    Résumons le projet des farceurs : hold-up sur le calendrier romain et création ex-nihilo d’une ère débutant à partir de la prise du pouvoir d’un lointain Pharaon égyptien. Et le Maghreb dans toute cette salade ? Si ces farceurs ont voulu montrer que notre région était en dehors de l’histoire en ces temps-là, ils n’auraient pas mieux réussi.
    Dans leur crasse ignorance, ils ont cru que le début d’une ère pouvait être fixé arbitrairement. Or, le début d’une ère doit avoir une forte résonance dans le psychisme d’un peuple.
    Voyons quelques exemples d’ères historiques. Le calendrier hébraïque affiche l’année 5778 après la création du monde.
    Ce chiffre est tiré de la généalogie décrite par la Torah, enseignement fondateur pour les Hébreux. Les historiens romains dataient les évènements à partir de la fondation de Rome (AUC, ab urbe condita, à partir de la fondation de la ville). Omar, le second calife, décida que l’ère musulmane débute de l’Hégire (exil du Prophète), évènement fondateur s’il en fut. La Révolution française fait commencer le calendrier révolutionnaire de la proclamation de la République, soit le 22 septembre 1792.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Dans certaines civilisations, telle que la chinoise ou la perse, l’ère historique n’utilise pas de calendrier perpétuel, c’est-à-dire comme les précédents, à partir d’un évènement nommé année 1 (il n’existe pas d’année zéro). Elle se renouvelle continuellement, c’est-à-dire que le calendrier revient à 1 à chaque nouvelle intronisation d’un souverain. Par exemple le grand philosophe chinois Confucius est né la 22e année du prince Xiang de Lu, un des royaumes chinois.
    Les farceurs ne nous ont intéressés que parce que leur tromperie a abusé un grand nombre de personnes. La psychologie nous montre qu’on ne peut manipuler autrui que si ce dernier est en manque de quelque chose et la désire à tout prix. Le manque qui nous intéresse ici s’apparente à une fuite en avant que nous pouvons comparer à la mythomanie d’un individu. Devant un présent insatisfaisant et parfois angoissant, un individu peut se créer un personnage sur mesure et un monde irréel où il est le maître.
    En Algérie, devant notre incompétence collective à nous forger un présent désirable, nous avons connu, pour la plupart d’entre nous, un rêve éveillé où nous nous sommes projetés longtemps dans notre glorieux passé arabo-islamique pour vivre ce que le présent nous refusait. C’était lamentable et pitoyable.
    Certains esprits ont pensé que nous avions atteint l’abîme de notre décadence. Que nenni !
    Certains d’entre nous n’ont pas trouvé mieux que de se projeter dans un passé fabriqué dans un premier temps par les maîtres de la lutte idéologique, et véhiculé dans un second temps par nos farceurs.
    La psychanalyse explique que pour guérir d’une névrose, et la mythomanie en est une, il faut en faire remonter les raisons à la conscience.
    Dans le cas d’une névrose collective, la seule solution est de regarder avec lucidité son passé.
    Que le Maghreb n’ait pas connu d’histoire — l’acception de ce mot ici veut dire avoir été maître de son destin et avoir été acteur et non sujet — avant l’arrivée de l’islam n’est pas grave.
    Les Arabes n’ont pas eu non plus d’histoire avant l’apparition de l’islam.
    Bien que le Maghreb ait failli, avec Carthage, avoir une histoire qui aurait pu être aussi prestigieuse que celle de Rome si celle-là n’avait pas été trahie par le Numide Massinissa ouvrant ainsi la voie à la colonisation romaine.
    Rome n’est devenue la puissance que nous connaissons qu’en forgeant une indissoluble unité avec les Sabins et les Etrusques qui ne parlaient pas au début la même langue qu’elle. Et l’Africa, le pays de Carthage, aurait pu devenir le Latium du Maghreb.
    Nous connaissons d’autres constructions historiques mais qui sont radicalement différentes du cas traité dans ces lignes. Celles-là vont élever le passé pour magnifier le présent et celui-ci se construit une maison dorée dans le passé parce qu’il se sent incapable de construire son présent que le regard de l’Autre lui dépeint comme cauchemardesque. Certains Algériens pensent qu’en rejetant les soubassements du vécu actuel, ils se dégagent de l’opprobre qu’elle lui est affectée et qu’ils gagnent ainsi l’estime de l’Autre.
    La France a construit a posteriori son passé à compter du baptême du roi franc Clovis en 496. Elle a ainsi nationalisé deux dynasties, la mérovingienne et la carolingienne et ses deux fortes personnalités qu’étaient Clovis et Charlemagne dont les noms ont été francisés pour la circonstance alors que leurs noms originels sont allemands (respectivement Ludwig et Karl).
    La première existence d’un territoire français date du traité de Verdun en août 843 lorsque les petits-fils de Charlemagne se partagèrent son empire.
    Mais la France ne se reconnaît-elle pas surtout par sa langue ?
    Le premier roi franc à abandonner l’allemand pour l’ancien français est Hugues Capet, fondateur en 987 de la dynastie éponyme, véritable créatrice de la France.
    Cette construction s’est faite au XIXe siècle, siècle des nationalismes et avait pour but d’exalter le présent français. Une autre construction historique au même siècle est espagnole avec la fable de la Reconquista.
    La signification de cette dernière est la volonté d’occulter que près des trois quarts de la population de la péninsule Ibérique, qui allaient former al-Andalus, s’est arabisée et islamisée. Le terme de reconquista est faux, peut-on re-conquérir ce qui ne nous appartient pas ? Cette occultation avait pour objectif d’exalter le présent espagnol.
    Aux sceptiques sur l’existence de mystification collective, je leur rappelle celle, fameuse, d’Orson Welles.
    Par une pièce radiophonique écrite et racontée par lui, inspirée du roman de H.G. Wells, la Guerre des Mondes, diffusée le 30 octobre 1938, il fit croire à une invasion des Martiens, provoquant ainsi une véritable panique et une psychose collective aux Etats-Unis.
    Cette dernière ne s’estompa que par l’intervention de la police obligeant la chaîne de radio à déclarer qu’il ne s’agissait que d’une fiction. Abraham Lincoln disait : «On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.»
    La lucidité retrouvée permettra de nous débarrasser du post-almohadien des montagnes et des plaines d’Algérie qui nous habite depuis le début de notre décadence afin que nous prenions avec force notre destin.

    Par Abderrahmane Benamara
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      je pense que monsieur benamara,un soupcon aigris est autant nevrose que le peuple algerien auquel il appartient.
      quand on melange du vrai et du faux ,ca donne une tchekchouka insipide.
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire


      • #4
        .
        Nous voyons avec cet exemple que l’instauration d’un calendrier ainsi que la fixation du début de l’année n’est pas chose allant de soi. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas l’avis des farceurs de la pseudo-académie berbère créée à Paris en 1966 qui, se fondant sur le son du mot Yennayer, ont décidé de se l’accaparer en le décrétant berbère.
        Enhardis par le soutien de médias incultes ou veules et de personnes tapies dans les allées du pouvoir et voyant que le ridicule ne tuait pas, ils se firent égyptologues pour imaginer naïvement une ère historique. Ils cherchèrent le plus loin dans l’histoire, car l’inculte est par essence toujours dans la surenchère, et leur choix se porta sur Sheshonq 1er, fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne.
        ....
        Les farceurs, cités plus haut, ne se doutaient pas qu’ils s’aventuraient sur des sables mouvants. L’égyptologie, comme toute science archéologique, et même comme toute science humaine, n’est pas une science exacte. D’abord les égyptologues ne s’accordent pas sur le début du règne de Sheshonq qui varie entre 948 et 931 av. J.-C.. Nos farceurs vont la situer en 950 av. J.-C., non pas parce qu’ils ont fait de savants calculs mais sûrement pour avoir un chiffre rond facile à retenir.
        .......
        En Algérie, devant notre incompétence collective à nous forger un présent désirable, nous avons connu, pour la plupart d’entre nous, un rêve éveillé où nous nous sommes projetés longtemps dans notre glorieux passé arabo-islamique pour vivre ce que le présent nous refusait. C’était lamentable et pitoyable.
        Certains esprits ont pensé que nous avions atteint l’abîme de notre décadence. Que nenni !
        Certains d’entre nous n’ont pas trouvé mieux que de se projeter dans un passé fabriqué dans un premier temps par les maîtres de la lutte idéologique, et véhiculé dans un second temps par nos farceurs.
        La psychanalyse explique que pour guérir d’une névrose, et la mythomanie en est une, il faut en faire remonter les raisons à la conscience.
        on aime tellement se mentir

        ..................
        Dernière modification par etudiant, 29 janvier 2018, 18h55.

        Commentaire


        • #5
          yennayer — la grande manipulation

          encore une fois, les média font, en ce qui concerne yennayer, dans la plus grande des confusions.
          Si on peut comprendre ce qui pousse une tendance douteuse, en mal de reconnaissance historique, à se lancer dans une mystification de l’opinion publique, il est pour le moins choquant qu’elles contribuent à faire de notre pays la risée du monde entier.

          Si l’adage bien connu « il faut rendre à césar ce qui appartient à césar » trouve sa pleine compréhension, c’est bien dans le cas qui nous préoccupe : C’est-à-dire celui de l’établissement du calendrier. C’est en 45 avant jésus-christ que jules césar, se basant sur les travaux de l’astronome sosigène, un grec d’alexandrie, instaure un nouveau calendrier, qui sera connu sous le nom de calendrier julien, débutant le premier janvier alors que le précédent commençait le premier mars. Le nom du mois de janvier provient du dieu janus, le dieu aux deux visages regardant dans des directions opposées symbolisant la connaissance du passé et celle de l’avenir. Il a donné son nom au premier mois de l’année car il est aussi le dieu du commencement. Le nom latin de ce mois est januarius (prononcer yanouarious) – dont la signification est mois de janus – et a donné le janvier français, le january anglais ou le january (prononcer yanouari) allemand et le yenayer arabe. Nous savons que dans plusieurs langues le j et y sont interchangeables.

          La réforme julienne fut importante car elle permit de réguler le calendrier en douze mois de longueur presque égale – alors qu’auparavant l’année romaine ne comprenait que dix mois de 30 jours et deux mois de longueur variable d’une année à l’autre selon le bon vouloir du pontifex, l’autorité religieuse suprême romaine- et surtout d’introduire la notion d’année bissextile afin de coller au mieux à la durée de la rotation de la terre autour du soleil, pour permettre le retour des saisons à la même date. Cependant la mauvaise répartition des années bissextiles allait engendrer un décalage – au cours des siècles – par rapport aux saisons. Plus de seize siècles plus tard, en 1582, l’eglise, en charge de la détermination de la fête chrétienne de pâques – qui se base sur le calcul lunaire et solaire – décida sous le pape grégoire xiii de rattraper le retard – calculé par des savants italiens de l’époque – et de corriger les années bissextiles. Mais l’europe de l’époque était en pleine guerre de religion et l’autorité morale du pape ne s’exerçait que sur les pays catholiques : Empire espagnol, france, italie et autriche. Il fallut attendre par exemple 1700 pour que l’allemagne adopte le calendrier grégorien, du nom du pape qui réforma le calendrier julien. Et ce n’est qu’en 1752 que le parlement anglais décida de l’adopter aussi en décrétant que le 3 septembre de cette année sera le 14 septembre soit un ajout de 11 jours que nous retrouvons de nos jours entre le premier janvier grégorien et le premier janvier julien qui correspond au 12 janvier grégorien. Les pays d’obédience chrétienne orthodoxe n’abandonnèrent le calendrier julien qu’au xxème siècle : La russie en 1918 après la révolution bolchevique qui voulait ainsi rompre avec la tradition de l’eglise orthodoxe, la grèce en 1923.

          Dans l’aire romaine qui s’islamisa à partir du viièmesiècle de l’ère chrétienne, comme le maghreb et le machrek arabes, c’est le calendrier hégirien qui rythmera dorénavant toutes les manifestations de la vie sociale, économique, politique ou religieuse. Cependant le calendrier hégirien, calendrier lunaire, a laissé subsister dans les campagnes, pour les travaux agricoles, le calendrier julien, calendrier totalement solaire, à tel point qu’il fut appelé el’am el filahi (l’année agricole) ou du nom romain de son premier mois yennayer ou par abréviation nayer.

          Vous voyez bien que yennayer n’est pas plus berbère qu’il n’est … zoulou.
          Quant à la folklorique datation d’une pseudo ère berbère de 296(3) après la montée sur le trône d’egypte d’un libyen (c’est ainsi que l’histoire dénommait les populations à l’ouest du désert égyptien), demandez à n’importe quel historien de nous donner un seul évènement historique daté en fonction de cette ère et sur n’importe quel support (stèle, pierre tombale, omoplate, papyrus …).
          Un journaliste, jouant sur le registre de la prudence, a cru déceler que jadis, yenayer a superposé (sic) le nouvel an julien sans se rendre compte de ce qu’il avançait : Est ce que cette pseudo célébration existait avant l’occupation romaine de l’afrique du nord et que les populations indigènes ont cru bon d’en modifier la date et de s’en remettre au nouveau calendrier de l’occupant ? Alors quelle est sa preuve historique ?

          Je vous fais part de l’exemple suivant de « superposition » de fête. Rome, au faîte de sa puissance, a brassé beaucoup de peuples mais, par effet de boomerang, les diverse croyances de ces peuples ont été introduites dans l’empire et parmi elle le culte de mithra, centre d’une religion à mystères, dieu perse tiré du culte arabe du soleil, shamash et comme tel était fêté la nuit du 24 au 25 décembre, moment à partir duquel le jour commence à s’allonger et donc où la lumière commence à l’emporter sur les ténèbres. Ce culte resta longtemps vivace en europe bien après que le christianisme, réussissant à subjuguer l’empire, soit devenu la religion officielle de rome. Après des efforts qui durèrent des siècles, l’eglise, de guerre lasse, décida, pour éliminer le culte de mithra, de superposer à sa fête, la nativité et décréta ce jour naissance du christ pour que cette fête, tout en restant, ait une signification chrétienne.
          L’histoire est chose trop importante pour être manipulée sans précaution.


          Abderrahman benamara in "le jeune musulman".

          Commentaire


          • #6
            L'auteur s'insurge sur ce qu'il considère comme une mode passagère, une fièvre berbère à son paroxysme comme ce fut un moment celle islamiste des années 90. Serait-ce de la manipulation politique par des farceurs d'un régime en difficulté ?
            Ça en a tout l'air, des caisses bientôt vides, des boat-people regagnant les rives de l'Europe, exploitation de gaz de schiste en catimini, ....

            M. Benamara s'appuie sur des faits Historiques, remet les pendules à l'heure et déjoue quasiment un complot anti-Algérie émanant de l'intérieur du sérail.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

            Commentaire


            • #7
              - M. Benamara s'appuie sur des faits Historiques, remet les pendules à l'heure et déjoue quasiment un complot anti-Algérie émanant de l'intérieur du sérail.

              - Au pouvoir, comme dans un volcan, il y a des forces qui s'affrontent et des pesanteurs qui s'attirent et se repoussent. comme dans un océan, il y a des périodes de calme et des périodes de remous.

              Commentaire


              • #8
                - Au pouvoir, comme dans un volcan, il y a des forces qui s'affrontent et des pesanteurs qui s'attirent et se repoussent. comme dans un océan, il y a des périodes de calme et des périodes de remous.
                quand un peuple est uni les forces opportuniste étranger ne peu rien faire devant sa volonté d'existes
                c'est vrais l'Afrique du nord n'a jamais était ni occidental ni oriental la preuve le maghreb arabe ne peut pas réussir son le maghreb amazigh
                dz(0000/1111)dz

                Commentaire


                • #9
                  - c'est vrais l'Afrique du nord n'a jamais était ni occidental ni oriental la preuve le maghreb arabe ne peut pas réussir son le maghreb amazigh

                  - Sors de ton douar, prends du recul par rapport à ta tribu installée à tiaret et tu verras le magreb arabe, viens dans l'est, va au sud, au centre, au sud et à l'ouest d’Alger.

                  Commentaire


                  • #10
                    - Sors de ton douar, prends du recul par rapport à ta tribu installée à tiaret et tu verras le magreb arabe, viens dans l'est, va au sud, au centre, au sud et à l'ouest d’Alger.
                    mon douar a était la capitale de la premiere dynastie berbères qui a refusé la souveraineté de Bagdad..qui porte un nom berbères depuis antiquité aussi
                    Dernière modification par katiaret, 31 janvier 2018, 20h16.
                    dz(0000/1111)dz

                    Commentaire


                    • #11
                      - mon douar a était la capitale de la premiere dynastie berbères qui a refusé la souveraineté de Bagdad..

                      - Si tu parles de tihert (fondée par abdelrahmane ibn rostom le perse venu en réfugié d'orient), pour ta gouverne ceux qui ont mis fin à sa dynastie sont, je crois, les arabes aghlabides de tunis, vassaux des abbassides à baghdad. et puis moi je te parle de tiaret aujourd'hui, pas tiaret sous les ibadites rostomides, au temps où tes ancetres étaient à milles lieux de tihert.

                      Commentaire


                      • #12
                        et puis moi je te parle de tiaret aujourd'hui
                        voila une vision étranger sur notre géopolitique
                        dz(0000/1111)dz

                        Commentaire


                        • #13
                          Et toi, kabyle de tiaret, pour te déterminer kabyle, berbere, qu'est ce que tu as fait ? comment tu as procédé ? tu as attendu ton test adn ? tu as consulté un gourou ? Je suis sûr que nous avons tout deux procédé de la même façon, en appliquant les mêmes critères. seulement, pour vous, .........la méthode change, selon quelle s'applique à vous et une autre méthode doit s'appliquer à nous.

                          Commentaire


                          • #14
                            Les tenants et les aboutissants

                            Dans l'intérêt de qui verse cette histoire que les algériens sont amazighs ?

                            Ce mythe feignant ignorer la civilisation phénicienne et l'arrivée des tribus Cananéennes, réfugiées en fuite de la sauvagerie israélite, verse directement dans la légitimation de l'entité sioniste à coloniser les anciens terres Cananéennes (Palestine).
                            Cette colonisation prend comme argument qu'au temps de Moïse (AS) et Kyksos cette zone était vide de population et était la propriété unique des hébreux sortis d'Égypte au temps de Moise et Joshua (AS).
                            Les tribus palestiniennes victime des israélites ont pris les bateaux pour immigrer avec d'autres tribus vers l'Afrique du Nord et l'Espagne.

                            Porocope, dans son livre "Historia Vandalorum " page 4, écrit : Toute la cote palestinienne était propriété des phéniciens et des tribus palestiniennes qui avaient fui vers l’Égypte. Arrivés en Égypte ils étaient chassés et refoulés, ils avaient ensuite regagné la Libye et les cotes nord africaines jusqu'à Gibraltar où ils ont bâti une civilisation.
                            L'auteur écrit que toutes ces tribus parlaient le phénicien.
                            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                            Commentaire


                            • #15
                              Ce mythe feignant ignorer la civilisation phénicienne et l'arrivée des tribus Cananéennes, réfugiées en fuite de la sauvagerie israélite, verse directement dans la légitimation de l'entité sioniste à coloniser les anciens terres Cananéennes (Palestine).
                              J'ai déjà eu ici maintes fois l'occasion de signaler le blackout, l'escamotage, l'ostracisme qui frappe l'ère phénicienne (punique après son "autochtonisation", qu'elle y ait fait souche) dans l'historiographie de notre pays aussi bien par les autorités officielles que les milieux berberistes. C'est voulu, délibéré, planifié, mais je ne pense pas qu'elle soit lié à l'entité sioniste.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X