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Le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi a écarté, avant-hier, l’option d’imposition du visa d’entrée pour les Maghrébins, comme l’avait annoncé, fin janvier, le ministère de l’Intérieur. Pour M. Mahmoudi, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse avec son homologue tunisien Mohammed El-Ghanouchi, il s’agit juste «d’une évaluation et d’une organisation de la main d’œuvre étrangère en Libye.
Cette opération n’aura donc aucun effet sur les pays du Maghreb et les pays arabes». La Libye n’impose pas de visa d’entrée aux ressortissants de l’Union du Maghreb arabe (Maroc, Tunisie, Algérie et Mauritanie) ainsi qu’à ceux d’Egypte, du Soudan, de Syrie et de Jordanie, a-t-il rappelé.
Selon le Premier ministre libyen, c’est l’état actuel de la main d’œuvre, qui a créé des problèmes de sécurité, sociaux et économiques ainsi que des problèmes avec d’autres pays qui accusent la Libye d’être un tremplin pour l’immigration clandestine, qui est derrière la réaction des autorités libyennes.
Le ministre libyen de l’Intérieur Salah Rajab avait annoncé, le 31 janvier à Tunis, l’instauration d’un visa d’entrée en Libye pour tous les étrangers, y compris les Arabes et les ressortissants de l’UMA. M. Rajab n’avait pas indiqué la date précise d’entrée en vigueur de cette mesure.
Il avait estimé que «cette procédure ne contredit pas les dispositions prévues dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe».S’en est suivie une ferme mise en garde de l’Algérie qui estime qu’une telle mesure ne milite pas pour la construction de l’UMA.
Le ministre de l’Intérieur libyen a alors répliqué de Rabat que l’Algérie, qui refuse de rouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc, n’avait pas à prodiguer des conseils en matière d’unité maghrébine.
- Le jeune Independant
Cette opération n’aura donc aucun effet sur les pays du Maghreb et les pays arabes». La Libye n’impose pas de visa d’entrée aux ressortissants de l’Union du Maghreb arabe (Maroc, Tunisie, Algérie et Mauritanie) ainsi qu’à ceux d’Egypte, du Soudan, de Syrie et de Jordanie, a-t-il rappelé.
Selon le Premier ministre libyen, c’est l’état actuel de la main d’œuvre, qui a créé des problèmes de sécurité, sociaux et économiques ainsi que des problèmes avec d’autres pays qui accusent la Libye d’être un tremplin pour l’immigration clandestine, qui est derrière la réaction des autorités libyennes.
Le ministre libyen de l’Intérieur Salah Rajab avait annoncé, le 31 janvier à Tunis, l’instauration d’un visa d’entrée en Libye pour tous les étrangers, y compris les Arabes et les ressortissants de l’UMA. M. Rajab n’avait pas indiqué la date précise d’entrée en vigueur de cette mesure.
Il avait estimé que «cette procédure ne contredit pas les dispositions prévues dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe».S’en est suivie une ferme mise en garde de l’Algérie qui estime qu’une telle mesure ne milite pas pour la construction de l’UMA.
Le ministre de l’Intérieur libyen a alors répliqué de Rabat que l’Algérie, qui refuse de rouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc, n’avait pas à prodiguer des conseils en matière d’unité maghrébine.
- Le jeune Independant
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