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Le Maroc consolide sa position au sein de l'Union Africaine

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  • Le Maroc consolide sa position au sein de l'Union Africaine

    Un an après son retour au sein de l'Union africaine, le Maroc a remporté une victoire historique en devenant, pour deux années, l'un des quinze membres du Conseil Paix et Sécurité ( CPS) de l'organisation continentale.

    Le 26 janvier 2018, la candidature marocaine, unique candidature pour l'Afrique du Nord après le retrait tactique de l'Algérie, a obtenu 39 voix sur 55, soit plus des deux tiers, exigibles pour être élu. Au CPS, le Maroc ne manquera pas de contrebalancer l'influence qu'exerçait jusqu'alors l'Algérie, qui reste membre du CPS, désormais avec un mandat de trois ans, réservé à cinq des quinze États du CPS. Avec son diplomate Smaïl Chergui, président du CPS, depuis 2013 et jusqu'en 2021, l'Algérie n'a pu empêcher sinon retarder le succès marocain.

    L'entrée du Maroc dans le stratégique CPS constitue le couronnement de l'offensive diplomatique menée par le Royaume chérifien depuis plusieurs années avec l'intense implication personnelle du Roi Mohamed VI, confirmant le rôle diplomatique essentiel que jouent personnellement certains chefs de l'Etat africains dans les relations internationales.


    Le Maroc renforcé
    En arrière-plan de la candidature du Maroc, la question du Sahara occidental est ouvertement posée. Désormais, plus des deux tiers des Etats africains s'accommodent de la position marocaine. Les soutiens à la RASD sont de plus en plus discrets comme les observateurs avaient déjà pu le constater, lors du Sommet Ua-Ue d'Abidjan les 29 et 30 novembre 2017.


    Sur les quinze membres du CPS, une dizaine d'États ont des relations fructueuses et amicales avec le Maroc dans les domaines économique et financier voire dans la coopération militaire. Avec les changements intervenu au sommet de l'Etat, l'Angola et le Zimbabwe ont sensiblement réduit leur opposition au royaume chérifien sur la question saharienne tandis que l'Afrique du sud a pris le chemin de la realpolitik. La mission de médiation sur la question du Sahara occidental que le CPS avait confié, en 2014, à l'ancien président mozambicain, Joachim Chissano, pourrait bientôt prendre fin. L'envoyé spécial de l'Union africaine, dont la partialité envers la RASD est dénoncée par le Maroc, sera désormais fragilisé au sein du CPS.

    Dans les domaines concernant la question migratoire dont le leadership est confié au Maroc, la prévention des conflits, la lutte contre le terrorisme, les opérations de maintien de la paix, notamment de l'Onu dans lesquelles les forces armées marocaines sont présentes en Centrafrique et en RDC, la forte implication du Maroc va donner une nouvelle impulsion au CPS qui était jusqu'à présent peu efficace dans ses missions. Au delà du CPS, c'est l'Union africaine qui va profiter de la présence du Maroc pour mieux conjuguer la sécurité avec le développement et conforter son rôle de médiation dans les crises africaines.
    La redaction de Mondafrique

  • #2
    Pour toi seul je reposte l'article de ya biladi .

    Tu me tends toujours le baton pour te rosser .


    Au grand dam du Maroc, l’UA apporte encore son appui aux revendications du Polisario

    En l’absence du roi Mohammed VI, l’Union africaine a satisfait presque toutes les revendications du Polisario y compris l’annulation du Forum Crans Montana de Dakhla. La délégation marocaine à Addis-Abeba est dans le viseur des critiques.


    La déclaration finale du 30e sommet de l’UA, qui s’est tenu les 28 et 29 janvier à Addis-Abeba, invite le Maroc et la «RASD» à entrer dans des négociations directes. La Conférence des chefs d’Etats de l’Union exhorte les «deux Etats membres, d’engager sans condition préalable, des pourparlers directs et sérieux, facilités par l’UA et les Nations unies pour l’organisation d’un referendum libre et juste pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», lit-on dans le texte.

    Des passages qui, au grand dam du Maroc, reprennent à la lettre presque toutes les revendications du Polisario. Mieux l’UA se dit «prête à opérationnaliser, si et lorsque nécessaire, son Comité des chefs d’Etats et de gouvernement sur le Sahara occidental». Un comité décidé en 1978 pour soutenir les efforts de l’ONU.

    L’UA, encouragée par Köhler, cherche un rôle au Sahara

    La déclaration demande au royaume de «permettre à la mission d’observation de l’UA de retourner à Laâyoune au Sahara occidental, et de permettre un suivi indépendant des droits de l’Homme dans le territoire». Une demande identique avait été exprimée par le Conseil de paix et de sécurité à l’issue de sa réunion de mars 2017 mais rejetée par le Maroc.


    L’Union a également sollicité des autorités de Rabat pour «cesser d’organiser» le Forum Crans Montana à Dakhla. Une autre revendication du Polisario fermement soutenue par l’Union africaine. Par ailleurs, le texte invite, en visant particulièrement le royaume, à «coopérer pleinement» avec l’envoyé de l’Union pour le Sahara occidental, le Mozambicain Joaquim Chisano.

    Ces appels interviennent alors que le contexte international est plutôt favorable à un rôle à l’Union africaine dans le conflit. Horst Köhler compte en effet sur l’appui des organisations régionales, UA et UE, pour pallier l’absence de l’administration Trump sur ce dossier.

    Moussa Faki tente de nuancer

    Face à une série de points négatifs pour le Maroc, le président de la Commission de l’UA a été appelé pour jouer les sapeurs-pompiers. Moussa Faki Mahamat a souligné, dans une déclaration rapportée par la MAP, que la décision 653, prise au terme du 29e sommet en juillet à Addis-Abeba, «est toujours valide et continue de constituer la référence». Une résolution qui «se félicite de la nomination de M. Horst Köhler en tant qu’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara», ajoute la MAP.

    Néanmoins, l’agence officielle a omis de mentionner que c’est au terme de ce conclave que le bloc africain avait brandi la menace de remettre en selle le comité de des chefs d’Etats et de gouvernement sur le Sahara occidental.

    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      le Mozambicain Joaquim Chisano.

      Il ne reste plus que ce nord coréen en afrique.

      Zuma,Mugabé et Edouardo Santos,allah yer7amhoum.
      Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

      Commentaire


      • #4
        @

        39 (2/3 + 3 voix) états membres ont élu le MAROC au C.S.P., c'était pas pour faire plaisir au Polisario et aux gouvernants d'Alger

        C'EST CE QU'IL FAUT POUR METTRE A LA PORTE UNE "B...G..."

        Commentaire


        • #5
          @AGHBAL: " 39 (2/3 + 3 voix) états membres ont élu le MAROC au C.S.P., c'était pas pour faire plaisir au Polisario et aux gouvernants d'Alger

          C'EST CE QU'IL FAUT POUR METTRE A LA PORTE UNE "B...G..."

          - Pour 2018, le budget de l’Union africaine devrait tourner autour de 782 millions de dollars. Sur ce montant, les partenaires étrangers (Union européenne, Chine, Etats-Unis, Banque mondiale, etc.) devraient apporter environ les ¾, le reliquat représentant les contributions des pays membres de l’Union.

          A ce titre aussi, cinq pays apportent l’essentiel des contributions. L’Afrique du Sud, l'Algérie, l'Egypte, le Nigeria et l'Angola contribuent à plus de 90% des apports africains, alors que certains membres accumulent des arriérés depuis des années.

          Commentaire


          • #6
            rago@

            A ce titre aussi, cinq pays apportent l’essentiel des contributions. L’Afrique du Sud, l'Algérie, l'Egypte, le Nigeria et l'Angola contribuent à plus de 90% des apports africains, alors que certains membres accumulent des arriérés depuis des années.


            Nasser Bourita assume sans ambages pratiquer une diplomatie « moderne » considérée comme du « marketing » par ses détracteurs. Pour ce qui est de la communication : quarante-six visites du roi dans vingt-cinq pays africains depuis son intronisation et surtout 5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) d’investissements en 2016, selon un rapport du FDI Market. A l’UA, le royaume a réglé ses arriérés de cotisations, assurent les Marocains. Il figure désormais parmi les pays qui contribuent le plus avec l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud, à hauteur de 39 millions de dollars chacun.
            En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/articl...RMDCWB7vfdY.99

            Le monde.fr

            L'Algérie n'est pas le bailleur de fond.
            Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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            • #7
              @ayrod: " A l’UA, le royaume a réglé ses arriérés de cotisations, assurent les Marocains. Il figure désormais parmi les pays qui contribuent le plus avec l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud, à hauteur de 39 millions de dollars chacun."

              Quels arriérés de cotisations? La dictature marocaine a adhérer à l'UE que l'année dernière et il serait donc étonnant qu'elle ait déjà du retard dans le paiement de sa contribution.

              De plus, il est faux d'insinuer que le Maroc contribue à hauteur de 39 millions de dollars annuels à l'UE. Le montant est de 18 millions du fait qu'il soit seulement la 6eme puissance économique d'Afrique (5eme s'il est inclus les 2,75 milliards provenant des tonnes de coke réservés à la consommation de M6).

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