Algérie : à quoi sert la route Transsaharienne ?

[zek]

La route Transsaharienne, reliant Alger à Lagos sur environ 9000 kilomètres n'est pas rentable, a laissé entendre le secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne.

La route qui relie Alger à la capitale nigérienne (Lagos) et dont certains travaux ne sont pas encore achevés, notamment des tronçons au Tchad et au Niger n'est pas rentable pour l'Algérie. C’est ce qu’a laissé entendre, dans une déclaration faite à l’APS, Mohamed Ayadi, secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne (CLRT), présidé par l’Algérie.

Il a affirmé que «80% du volume du commerce de l’Algérie avec les pays membres du CLRT se fait avec la Tunisie». D'après lui «le flux d’échange routier n’emprunte pas l’axe central de la Transsaharienne reliant Alger à Lagos, mais les liaisons avec la Tunisie». Il a ensuite ajouté qu'il existait tout de même des échanges un peu plus important entre le Niger et le Nigeria.

En somme, la Transsaharienne n’est pas trop fréquentée. A noter que le plus important tronçon de cette route est sur le territoire algérien. Il s’étale sur près de 3400 kilomètres. Outre l’Algérie, la route traverse la Tunisie (900 km), le Mali (1.974), le Niger (1.635 km), le Tchad (900 km) et le Nigeria (1.131 km). Le projet a coûté, plusieurs milliards de dollars.

Selon l’agence officielle, l’Algérie a investi plus de 200 milliards de dinars (environ 3 milliards de dollars) pour «terminer et développer le tronçon de la Transsaharienne situé sur son territoire au titre des programmes 2005-2009 et 2010-2014». D’autres travaux sont menés afin de transformer cette route en «Autoroute Nord – Sud».

Deux autres extensions, nécessitant la mobilisation de quatre milliards de dollars vont être réalisées. Il s’agit de deux axes routiers: Silet – Timiaouine (160 km) et Silet – Tin – Zaouatine (367 km) à Tamanrasset. Devant la faible fréquentation de cette Transsaharienne, les Algériens veulent profiter de l’existence de la partie algérienne de la route pour la développer afin que qu'ils puissent l’emprunter dans de meilleures conditions. A se demander pourquoi les autorités algériennes des années 60 s'étaient engagées dans un projet au futur incertain ?

Elyas Nour
Algérie Focus

[Pomaria]

et voilà que les oiseaux de mauvaises augures se lancent dans leurs critiques.

Je réitères ce que j'ai écris dans un autre post:

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Avoir un projet de ligne ferroviaire transaharien, n'empêche pas qu'il y ait une dorsale routière,

En effet, cette autoroute est un projet commun avec les autres pays africains. C'est un très vieux projet.

Vers la fin des années 60s, les africains s'étaient engagés à le faire (chacun suivant ses moyens (voix rapide ou autoroute)) comme un axe prirotaires (ou DORSALE) pour étendre leurs réseaux respectifs.

Car, le train n'est pas assez développé chez les autres pays africain. Pratiquement rien dans certains d'entre eux. Donc, l'algérie ne pouvait s'engager toute seule dans ce projet. Non !

Mais à moyen terme, ces pays africains doivent s'y décider.

D'ailleurs, Rebrab en est entièrement pour !

Mais il faut faire rêver plus les africains et les financeurs éventuels pour qu'ils s'engagent TOUS dans ce grand projet ferroviaire titanesque !!!

[ayrod]

zek @
A se demander pourquoi les autorités algériennes des années 60 s'étaient engagées dans un projet au futur incertain ?


L'erreur est humaine zek. C'était dans les années 60.Tout le monde croyait à la fraternité,et personne ne croyait à cette époque là que les portes paroles du ciel allaient nous faire reculer à l'époque du prophète aujourd'hui.
Mais il y'en a un qui doit être heureux d'avoir cette route,c'est le3wer Belmokhtar.

[Pomaria]

Ayrod

il y'en a un qui doit être heureux d'avoir cette route,c'est le3wer Belmokhtar.

voilà ce qu'on dit, lorsqu'on trouve rien à dire ..

"un autre oiseau de mauvaise augure" et qui porte les algériens dans son coeur ! oeilfermé

[zek]

Désolé, Pomaria, mais je suis pour l'avis de Mohamed Ayadi, secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne (CLRT),

Il a affirmé que «80% du volume du commerce de l’Algérie avec les pays membres du CLRT se fait avec la Tunisie». D'après lui «le flux d’échange routier n’emprunte pas l’axe central de la Transsaharienne reliant Alger à Lagos, mais les liaisons avec la Tunisie». Il a ensuite ajouté qu'il existait tout de même des échanges un peu plus important entre le Niger et le Nigeria.

C'est juste un projet politique des années 1960 qui n'a plus lieu d'être, de plus ce projet aurait pris toute sa consistance et aurait été viable si les dirigeants avaient développé le grand sud Algérien pendant les 50 dernières années en y installant la moitié de la population.

Un peu comme ce qui s'est passé au Nouveau Mexique et au Texas au début du siècle.

Mais tu vas me dire on commence par la route et on verra après.

[Pomaria]

zek

Mais tu vas me dire on commence par la route et on verra après.

non !

tu trompes zek qui cherches à dénigrer SYSTEMATIQUEMENT tous ce qui vienbt de l'ALgerie !

ca a un historique ce troncon transaharien !

Dans ces années là, le choix était plus politique certes. Mais c'était le seul moyen à cette période d'engager ces pays voisins dans ce genre de projet. Car faire appel aux loups (les multinationales) pour faire ce projet n'était pas à l'ordre du jour, ni imaginable, ni dans les capacités de ces pays. C'était la période de guerre froide est-ouest, et des pays des noms alignés, pour mettre les choses dans leur contexte et pour comprendre les problèmes géopolitiques dans notre région.

Ensuite, l'échec cuisant de la fameuse politique d'insdustie "industrialisante" de feu Boumedienne, et le recroquevillement de l'algérie sur elle même. Ou plutot que l'algérie s'est plutot sont tournée vers les pays européens (pendant la période de Feu Chadli) a fait que cette route transaharienne de l'ère Boumedienne n'a pas été utilisé comme cela été prévu.

Maintenant pour nous les algériens, l'existant étant déjà là, l'état algérien actuel n'a fait que l'étendre par une Autoroute transaharienne. Ce qui nous coute beaucoup moins cher. Au moins dans le grand sud.
Parce que ce qui a couté le plus cher, ce sont les nouvelles infras nécessaires pour traverser les chaines montagneuses (viaducs et tunnels) dans le nord du pays. D'ailleurs l'ouverture de plusieurs tronçons de cette autoroute dans le nord, a été une très très bien accueillit par les usagers et habitants de nos villes des hauts plateaux ! La fluidification de la circulation nord-haut plateaux a été grandement facilité.

Maintenant, en regardons ca de plus prêt, on dira que c'est un VRAI acquis:
- et pour notre pays, les villes nords, les hauts plateaux et nos régions du sud.
Ca constituera ainsi une dorsale qui permettra de décloisonner et développer des activités et des villes dans le sud. Ca ne sera pas immédiat, mais ca arrivera rapidement, vous allez voir !! (ca sera comme l'histoire du lancement de la fameuse 3G en Algérie, et que les maroquis ne cessaient de railler et de vanter "leur supériorité supérieur" ! ha ha ha )
- et pour les pays voisins du sud, constituer une alternative pour le développement et les échanges économiques avec eux, et un moyen de transit rapide des marchandises nord-sud
- et aussi que cette dorsale permettra, à terme, de structurer les futurs projets d'extension du réseau routier dans les régions et les pays du sud qui en ont énormément besoin dans l'immédiat, et surtout à l'avenir

Le problème immédiat de l'Algérie maintenant c'est de développer :
- sa propre économie et sa propre industrie, pour prétendre échanger avec les autres pays. Ce qui n'est pas une mince affaire. Supprimer toute notre lourdeur bureaucratique et ouvrir le pays à l'initiative entrepreuneuriale, n'est pas vraiment facile. Mais on y arrivera. Obligés !
- redimensionner ses ports algériens, et construire le grand d'el hamdania pour accueillir les grso conteners de marchandises en transit.
- des sociétés de transports /logistiques aux standards internationaux qui assureront le transit des marchandises depuis les ports algériens vers le sud du pays.

Donc, le gros flux d'échanges, il y en aura énormément Inchallah. Ne vous inquiétez pas chers marocains !

Mais vu que tu cherches à dénigrer pour dénigrer ... continue dans ton RYTHME.

BRAVO ZEK !

[jawzia]

Désolé, Pomaria, mais je suis pour l'avis de Mohamed Ayadi, secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne (CLRT),

Mets une zone franche du côté de Tamenrasset (projet en cours) et ... tu changeras d'avis !

[annabideparis]

C'est juste un projet politique des années 1960 qui n'a plus lieu d'être,

Donc il faut l'annuler?
Détruire cette route?

Maintenant que cette route est presque fini,on s'apercois qu'elle est inutile?Aller demander a ceux qui prennent la route depuis Alger pour relier le sud si elle est inutile?
Pourquoi croire que le commerce avec les pays africains ne va pas se développer dans les années qui viennent.

[MEC213]

Grand sud

"L’Etat, conscient de l’importance du principe de développement équilibré en termes d’aménagement du territoire et de croissance homogène, a choisi les Hauts plateaux et le Grand sud pour les ériger en espace où se cristallisera la mutation de l’économie nationale, au regard des potentialités gigantesques encore inexploitées dans ces deux régions, notamment les énergies renouvelables, les ressources en eaux et le foncier agricole et industriel", a précisé le Premier ministre dans une allocution lors d’une rencontre avec les autorités locales et les représentants de la société civile de la wilaya de Tamanrasset.

"Le développement de ces régions ne saurait reposer uniquement sur l’exploitation des ressources naturelles. Nous devons, en plus du tourisme, promouvoir les activités agricoles et pastorales", a poursuivi le Premier ministre ajoutant que "les spécificités de la wilaya de Tamanrasset la qualifient pour être une base logistique d’échanges commerciaux et de services avec les pays africains, l’Afrique devant être notre cible si nous voulons développer la production nationale et les activités d’exportation".

Dans ce contexte, le Premier ministre a affirmé que la wilaya de "Tamanrasset jouera un rôle central dans notre démarche visant le développement des moyens de transport terrestre et aérien et des moyens de communication numérique en cours de développement notamment dans les régions frontalières, dans le cadre d’une vision globale et intégrée".

"Pour accompagner ce programme ambitieux, nous avons installé des wilayas déléguées et optimisé les capacités dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle dans la wilaya, outre les mesures favorables au recrutement et aux activités économiques, pour que les jeunes de la région puissent bénéficier de cette dynamique positive et participer à la consécration du renouveau national", a conclu le Premier ministre.

Une ligne ferroviaire reliant In Salah et Tamanrasset sera réalisée. Un appel d’offres national et international a été lancé par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) pour sélectionner un bureau d’études pour ce projet.

[zek]

tu trompes zek qui cherches à dénigrer SYSTEMATIQUEMENT tous ce qui vienbt de l'ALgerie !

Je ne dénigre rien, je constate que le voisin à la frontiére n'est pas l'Afrique du Sud où même le Nigéria, je pourrais être d'accord, mais tu as le Mali et le Niger, des pays qui survivent d'aides internationales, dans 100 ans peut-être lorsqu'ils seront développés, alors cette route aura une très grande utilité, et s'il te plaît ne me parles pas du Nigeria, ses marchandises passent par ses villes côtières et voies maritimes.

Pour acheminer les marchandises en camions du Niger où du Mali, il faudra faire plus de 3000 kilomètres et brûler du gas-oil, est-ce bien rentable ????

[jawzia]

dans 100 ans peut-être lorsqu'ils seront développés,

S'il ne fallait faire des affaires qu'avec les pays développés ... y aurait que peu d'échanges.

[MEC213]

Sans la Maroc 58 millions de consommateurs transfrontaliers (Tunisie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie)

Je ne dénigre rien, je constate que le voisin à la frontiére n'est pas l'Afrique du Sud où même le Nigéria, je pourrais être d'accord, mais tu as le Mali et le Niger, des pays qui survivent d'aides internationales, dans 100 ans peut-être lorsqu'ils seront développés

MALI
Selon la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM). Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir

NIGER
Découverte d'importants gisements de pétrole au Niger
7 mai 2017 - Dans le nord-est du Niger, la China National Petroleum Corporation (CNPC) a par le biais de son comité de gestion annoncé avoir découvert la présence de nouveaux gisements de pétrole. Il s'agit de cinq (5) importants gisements d'or noir.

[LockDown]

La route saharienne sera rentable dans 50 ou 100 ans le temps que le trafic se développe et que les villes qui la bordent prennent de l'importance le problème c'est que les zones saharienne sont des zones extrêmement qui verront peu de gens venir s'installer. La frontière algero-nigerienne voit passer seulement 120 voitures par jour sachant qu'une grande partie de ce trafic doit être frontalier.

[rusicada]

Je ne dénigre rien, je constate que le voisin à la frontiére n'est pas l'Afrique du Sud où même le Nigéria, je pourrais être d'accord, mais tu as le Mali et le Niger, des pays qui survivent d'aides internationales, dans 100 ans peut-être lorsqu'ils seront développés, alors cette route aura une très grande utilité, et s'il te plaît ne me parles pas du Nigeria, ses marchandises passent par ses villes côtières et voies maritimes.

Pour acheminer les marchandises en camions du Niger où du Mali, il faudra faire plus de 3000 kilomètres et brûler du gas-oil, est-ce bien rentable ????

Ce sont a terme des plus gros marchés que l'Algérie déjà. Pres de 60 millions d'habitants.

Si ces voisins étaient devellopés l'Algérie auraient beaucoup plus de mal à y exporter et y placer ses produits.

[MEC213]

Ce sont a terme des plus gros marchés que l'Algérie déjà. Pres de 60 millions d'habitants.

Si ces voisins étaient devellopés l'Algérie auraient beaucoup plus de mal à y exporter et y placer ses produits.

2018: 100 millions de consommateurs
Marché local: 42 millions de consommateurs
Marché transfrontalier: 58 millions de consommateurs (Tunisie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie)