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"Les perspectives sont encourageantes pour l’économie marocaine en 2018" (OBG)

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  • "Les perspectives sont encourageantes pour l’économie marocaine en 2018" (OBG)

    La banque centrale a clôturé l’année lors de sa réunion de politique monétaire de décembre en maintenant son taux directeur inchangé à 2,25%.

    Grâce à une croissance plus soutenue du secteur agricole et à une hausse des recettes d’exportation, l’économie marocaine a connu une expansion plus rapide en 2017 et les perspectives sont encourageantes pour 2018.

    Les estimations de croissance du PIB pour l’année, nationales comme internationales, faisaient preuve d’un même optimisme : pour la banque centrale du Maroc, Bank Al Maghrib (BAM), la croissance atteindrait 4,1%, tandis que les prévisions de croissance du FMI tablaient sur une croissance de 4,4% à la mi-décembre, des chiffres bien supérieurs au taux d’1,4% enregistré en 2016.

    La croissance a été alimentée par un rebond de la production agricole, une récolte entraînant une hausse de 14,7% de la valeur ajoutée agricole, selon la BAM, inversant la baisse de 12,8% enregistrée en 2016 en raison d’une sécheresse prolongée.

    À l’avenir, les niveaux de production agricole devraient augmenter à un rythme modéré, la BAM tablant sur une croissance de 3,3% en 2018, puis de 3,6% en 2019. La croissance globale du PIB devrait ainsi s’établir à environ 3,1% en 2018.

    Si la croissance agricole devrait s’atténuer, la BAM et le FMI prévoient que cette baisse soit en partie compensée par la croissance non-agricole, qui devrait atteindre 3,4% en 2018 et 3,6% en 2019.

    Les résultats de l’an dernier ont également été soutenus par une hausse de 9,4% des exportations, la hausse des recettes d’exportation de phosphates et de produits agricoles et agro-industriels dopant les recettes commerciales. Cette performance n’a été que partiellement compensée par une augmentation de 6,7% de la facture des importations, principalement causée par la hausse des prix des hydrocarbures.

    Une inflation modérée et un taux directeur stable contribuent à la reprise

    Une faible inflation et une politique monétaire favorable ont contribué à doper l’économie en 2017. L’inflation globale s’est atténuée au cours de l’année, passant d’1,6% à la fin 2016 à 0,7% au mois de décembre, en raison principalement de prix alimentaires stables.

    L’inflation de base a toutefois évolué à la hausse, passant de 0,8% à une prévision d’1,5% en 2018. Selon les prévisions de la BAM, cette tendance haussière devrait se poursuivre en 2019 et atteindre 1,9%, tirée par une hausse de la demande intérieure et de l’inflation importée.

    La banque centrale a clôturé l’année lors de sa réunion de politique monétaire de décembre en maintenant son taux directeur inchangé à 2,25%. La BAM maintient ce taux clé à un niveau accommodant depuis mars 2016, où elle l’avait abaissé de 25 points de base.

    Moody’s relève la perspective de la note souveraine du Maroc de stable à positive

    En février 2017, l’agence de notation Moody’s a décidé de relever la note souveraine du Maroc, la faisant passer de stable à positive au vu de l’amélioration des perspectives constatées. Citant l’amélioration de la position extérieure du Maroc et la baisse de son déficit budgétaire, Moody’s a noté « Ba1 » la dette senior non garantie du pays, soit juste en dessous de la catégorie investissement.

    L’agence a expliqué que la notation « Ba1 » témoignait d’un environnement institutionnel favorable aux réformes structurelles, comme l’illustrent les stratégies d’industrialisation et de développement des énergies renouvelables mises en place par l’État.

    En octobre l’agence de notation Fitch a confirmé la perspective stable attribuée au pays, assortie de la note d’investissement « BBB ». L’agence a expliqué s’être appuyée sur la stabilité macroéconomique du Maroc, sa stratégie de politiques économiques prudentes et son déficit budgétaire inférieur à la médiane de la catégorie, pour émettre sa note.

    Un renforcement des liens régionaux qui pourrait débloquer les échanges commerciaux

    Début 2017, le Maroc a pris des mesures pour renforcer ses liens avec le reste de la région, réintégrant l’Union Africaine après 33 ans d’absence. Peu de temps après – au mois de février- le royaume a annoncé officiellement son intention d’adhérer à part entière à la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    En octobre suivant, la CEDEAO et le Maroc ont signé une convention cadre de partenariat portant sur la création d’une commission paritaire qui se penchera sur les domaines d’intérêt commun, et sera chargée des négociations d’élaboration des conditions d’adhésion du royaume à la CEDEAO. Ces dernières devraient se poursuivre au-delà de 2018.

    Le milieu des affaires marocain a accueilli ces initiatives, synonymes de potentiel d’accès accru aux marchés régionaux. Selon les résultats de la toute dernière enquête d’OBG Business Barometer : Morocco CEO Survey, parue en décembre, les entreprises du royaume, aussi bien locales qu’internationales, envisagent d’étendre leurs activités dans la région.

    80% des chefs d’entreprise interrogés ont déclaré qu’il était probable voire très probable qu’ils mettent à profit leur expertise au Maroc pour pénétrer d’autres marchés dans la région.

    L’étude a également montré que les cadres dirigeants étaient optimistes en ce qui concerne les perspectives économiques du marché intérieur marocain cette année, 86% d’entre eux qualifiant de positives ou très positives leurs attentes pour ce qui est des conditions économiques locales.

    Maghreb émergent
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