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Poursuivant sa visite dans la wilaya de Béjaïa, un déplacement, faut-il le souligner, sous une très haute protection sécuritaire avec un impressionnant déploiement policier et de gendarmes le long de toutes les routes traversées, Noureddine Bedoui a présidé dans l’après-midi d’hier une rencontre avec la société civile locale, en présence des maires, des députés, sénateur et des associations. La rencontre s’est entamée avec une heure de retard. Le P/APW, Mhenni Haddadou, a exposé ce qu’il a qualifié de situation socioéconomique alarmante de la wilaya tout en sollicitant le ministre de l’Intérieur le «dégel des 143 projets structurants non lancés». Le P/APW a mis en garde dans son intervention contre «l’absence de la prise en charge effective des préoccupations des citoyens, des syndicalistes et des étudiants exprimées à plusieurs reprises qui pourraient les encourager à la radicalisation extrême».
A titre d’exemple, le CHU, le dédoublement de la voie ferrée, le lancement du téléphérique et le tramway, la réalisation du barrage Beni Ksila ou encore l’extension du port et l’aéroport pour ne citer que ces quelques cas exposés par le premier responsable de l’institution élue de wilaya.
Le président de l’APW a proposé à accueillir un colloque national sur le mode de gouvernance des communes et la démocratie participative avec la participation de l’ensemble des élus en collaboration avec l’Université de Béjaïa.
Avant de laisser la parole à certains participants à la rencontre, le wali de Béjaïa, Mohamed Hattab, a rappelé dans son exposé les différentes réalisations effectuées dans la région. Des intervenants ont mis aussi l’accent sur les différents problèmes rencontrés dans leurs municipalités. Le cas de Cevital ou encore celui de l’APC de Boudjellil où les élections ont été annulées suite à une tentative de fraude ayant amené des citoyens à incendier certaines urnes. Dans ses réponses, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est engagé à accompagner les collectivités locales dans leur développement et permettre la mise à niveau de la wilaya qui, reconnaît-il, accuse un retard énorme dans le développement économique. «C’est vrai que la wilaya accuse un grand retard mais il faut aussi savoir reconnaître que les responsabilités sont partagées. Je m’engage devant vous que les citoyens de Béjaïa toucheront très prochainement les fruits de cette visite à Béjaïa et les déplacements des autres membres du gouvernement.
Plus de 200 milliards de centimes sont débloqués pour permettre d’amener le gaz naturel dans les coins les plus reculés de la wilaya. J’annonce également que 3 500 bus sont prévus pour le transport scolaire et aussi toutes les mesures pour une meilleure restauration des élèves», a déclaré le ministre en réponse à certains intervenants tout en signalant qu’il prendra en charge réellement les préoccupations des citoyens exposés lors des réunions tenues localement avec les élus et les parlementaires, etc. Le ministre de l’Intérieur s’est refusé à répondre au cas Cevital alors que pour le cas de Boudjellil, il a souligné que le code communal actuel est clair, c’est-à-dire confier la gestion à l’administration. Au terme de cette courte rencontre avec la société civile, si les promesses ont été nombreuses pour permettre à cette wilaya de sortir enfin du sous-développement économique, les élus qui veulent encore croire à l’engagement du ministre de l’Intérieur, certains n’ont pas manqué de soupçonner «un air de campagne électorale pour un autre mandat de l’actuel Président pour 2019».
A. Kersani
A titre d’exemple, le CHU, le dédoublement de la voie ferrée, le lancement du téléphérique et le tramway, la réalisation du barrage Beni Ksila ou encore l’extension du port et l’aéroport pour ne citer que ces quelques cas exposés par le premier responsable de l’institution élue de wilaya.
Le président de l’APW a proposé à accueillir un colloque national sur le mode de gouvernance des communes et la démocratie participative avec la participation de l’ensemble des élus en collaboration avec l’Université de Béjaïa.
Avant de laisser la parole à certains participants à la rencontre, le wali de Béjaïa, Mohamed Hattab, a rappelé dans son exposé les différentes réalisations effectuées dans la région. Des intervenants ont mis aussi l’accent sur les différents problèmes rencontrés dans leurs municipalités. Le cas de Cevital ou encore celui de l’APC de Boudjellil où les élections ont été annulées suite à une tentative de fraude ayant amené des citoyens à incendier certaines urnes. Dans ses réponses, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales s’est engagé à accompagner les collectivités locales dans leur développement et permettre la mise à niveau de la wilaya qui, reconnaît-il, accuse un retard énorme dans le développement économique. «C’est vrai que la wilaya accuse un grand retard mais il faut aussi savoir reconnaître que les responsabilités sont partagées. Je m’engage devant vous que les citoyens de Béjaïa toucheront très prochainement les fruits de cette visite à Béjaïa et les déplacements des autres membres du gouvernement.
Plus de 200 milliards de centimes sont débloqués pour permettre d’amener le gaz naturel dans les coins les plus reculés de la wilaya. J’annonce également que 3 500 bus sont prévus pour le transport scolaire et aussi toutes les mesures pour une meilleure restauration des élèves», a déclaré le ministre en réponse à certains intervenants tout en signalant qu’il prendra en charge réellement les préoccupations des citoyens exposés lors des réunions tenues localement avec les élus et les parlementaires, etc. Le ministre de l’Intérieur s’est refusé à répondre au cas Cevital alors que pour le cas de Boudjellil, il a souligné que le code communal actuel est clair, c’est-à-dire confier la gestion à l’administration. Au terme de cette courte rencontre avec la société civile, si les promesses ont été nombreuses pour permettre à cette wilaya de sortir enfin du sous-développement économique, les élus qui veulent encore croire à l’engagement du ministre de l’Intérieur, certains n’ont pas manqué de soupçonner «un air de campagne électorale pour un autre mandat de l’actuel Président pour 2019».
A. Kersani
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