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Hydrocarbures de schiste : Lancement de six études pour évaluer le potentiel algérien

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  • Hydrocarbures de schiste : Lancement de six études pour évaluer le potentiel algérien

    par Hakim Ould Mohamed

    L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a lancé plusieurs études pour évaluer le potentiel de l’Algérie en offshore et en ressources non conventionnelles.


    L’annonce a été faite, hier, à Houston, dans l’Etat du Texas, par le président du directoire d’Alnaft, Arezki Hocini, à l’occasion de la 2e édition du forum algéro-américain en énergie. «Nous menons six études pour déterminer avec précision ce que nous avons comme potentiel en offshore et en ressources non conventionnelles», a indiqué Arezki Hocini. Plus explicite, le même responsable a précisé que les études concernent tous les bassins du Sahara et l’ensemble des côtes algériennes. Objectif, évaluer de façon complète les réserves d’hydrocarbures du pays. Il semblerait que Sonatrach est résolument engagée dans l’exploitation de ses hydrocarbures non conventionnels et en offshore ; deux options qui reviennent avec acuité dans les choix en matière de politique énergétique. Le premier travail de recherche mené par Sonatrach en association avec des firmes internationales a débouché sur des résultats plutôt encourageants. Les premiers éléments des prospections menées sur cinq bassins sahariens ont levé le voile sur un potentiel riche de 4 940 trillions de pieds cubes (TCF) de réserves de gaz de schiste, dont 740 TCF sont récupérables sur la base d’un taux de récupération (TR) de 15%. Ces réserves récupérables ont été calculées pour les zones d’Ahnet, Timimoun, Mouydir, Illizi et Berkine. Avec un TR de 15%, l’Algérie occupe la 4e position mondiale en termes de ressources techniquement récupérables, juste après les Etats-Unis (dont le TR varie entre 20 et 50% selon les gisements), la Chine et l’Argentine, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie sur le gaz de schiste réalisé en 2013. Sur le bassin d’Ahnet, qui devrait accueillir les premiers forages de schiste, à en croire des indiscrétions, le travail de recherche a montré une forte récupération d’hydrocarbures, qui est même supérieure à la moyenne mondiale, de l’avis de Arezki Hocini. « On a pratiquement une récupération de 9 bcf (milliards de pieds cube) par puits, alors que la moyenne mondiale se situe autour de 6 bcf », a expliqué le responsable d’Alnaft, statistiques à l’appui. Il s’agit, selon lui, de débits commerciaux en mesure de couvrir les coûts du puits et générer une fiscalité durant sa période d’exploitation. Ce taux de récupération dépasse même ceux des schistes américains, où la production de ce gaz non conventionnel a connu un boom qui a propulsé les Etats-Unis au rang d’exportateur net de gaz naturel après avoir été importateur pendant plusieurs années. Pour autant, il a estimé que ces deux puits sont insuffisants pour déterminer avec exactitude la récupération dans le reste des bassins, d’où la nécessité de recourir à ces études d’évaluation. C’est un vrai plaidoyer pour l’exploitation des hydrocarbures schisteux auquel se sont adonnés les responsables de Sonatrach et d’Alnaft à Houston, où se tient le forum algéro-américain sur l’énergie. Lundi, le patron de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a pris option pour les hydrocarbures non conventionnels, conforté, hier, par le responsable d’Alnaft qui, lui, a estimé que l’exploitation de ce type d’hydrocarbures nécessite un recours aux partenaires étrangers maîtrisant la technologie et le savoir-faire. Il s’agit entre autres de partager les financements et les coûts d’investissements, a-t-il expliqué. Ainsi, à la faveur de ces positions on ne peut plus claires, l’option du schiste apparaît comme inévitable pour la reconstitution du puzzle de la sécurité énergétique, à en croire les responsables de Sonatrach et d’Alnaft.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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