Une nouvelle fracture s'installe au Yémen : les forces séparatistes du sud du pays ont pris le contrôle de la ville d'Aden ces derniers jours à l'issue de combats les opposant aux forces loyalistes du président Abbed Rabbo Mansour Hadi. Jusque-là, ces deux forces combattaient ensemble la rébellion chiite des Houthis.
Devasté par une guerre aux multiples acteurs, le Yémen est un Etat en décomposition où les séparatistes du sud du pays affirment désormais clairement leurs ambitions. Dans un document que l'Agence France Presse s'est procuré, les séparatistes parlent d'indépendance « politique, administrative et financière » ; ils promettent de « combattre le terrorisme et l'extrémisme » et affichent leur volonté de « reconstruire » l'Etat du sud.
Le texte émane du Conseil de transition du sud, une organisation qui a vu le jour l'année dernière, lorsque des tensions ont commencé à apparaître entre les séparatistes et le camp loyaliste du président Abbed Rabbo Mansour Hadi.
Après les récents combats, le mouvement sudiste contrôle Aden, et de son exil saoudien, le président Mansour Hadi dénonce un « coup de force ».
Embarrassés par cette violente rupture, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché des émissaires à Aden. Ces deux pays sont les principaux acteurs de la coalition arabe qui intervient depuis près de 3 ans au Yémen, contre les rebelles chiites du nord.
RFI
Devasté par une guerre aux multiples acteurs, le Yémen est un Etat en décomposition où les séparatistes du sud du pays affirment désormais clairement leurs ambitions. Dans un document que l'Agence France Presse s'est procuré, les séparatistes parlent d'indépendance « politique, administrative et financière » ; ils promettent de « combattre le terrorisme et l'extrémisme » et affichent leur volonté de « reconstruire » l'Etat du sud.
Le texte émane du Conseil de transition du sud, une organisation qui a vu le jour l'année dernière, lorsque des tensions ont commencé à apparaître entre les séparatistes et le camp loyaliste du président Abbed Rabbo Mansour Hadi.
Après les récents combats, le mouvement sudiste contrôle Aden, et de son exil saoudien, le président Mansour Hadi dénonce un « coup de force ».
Embarrassés par cette violente rupture, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont dépêché des émissaires à Aden. Ces deux pays sont les principaux acteurs de la coalition arabe qui intervient depuis près de 3 ans au Yémen, contre les rebelles chiites du nord.
RFI
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