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Polisario et Hirak: vrais liens ou mauvaise blague?

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    Polisario et Hirak: vrais liens ou mauvaise blague?

    Les liens entre Polisario et Hirak évoqués lors du procès. En cause, une conversation téléphonique d'un accusé. Ce dernier invoque une plaisanterie.

    La question des liens supposés entre le "polisario" et le Hirak s'est invitée, ce mardi 30 janvier, au procès des 54 accusés poursuivis, à la Cour d'appel de Casablanca, dans le cadre des événements d'Al Hoceima.

    Au cœur de la polémique, une conversation téléphonique de l'accusé Mohamed Fadel. Avec son interlocuteur, un certain Hussein El Idrissi, l'intéressé évoque un financement accordé par l'entité fantoche au mouvement contestataire du Rif.

    L'échange, tenu en rifain, a eu lieu le 28 mars 2017. Fadel est alors sur écoute et la conversation attire l'attention de la Brigade nationale de la police judiciaire. Elle sera interceptée, traduite en arabe puis consignée dans un procès verbal. Interrogé lors de l'instruction, l'accusé reconnaît l'existence de l'appel, sauf qu'il invoque "une plaisanterie" et "des propos relevant du sarcasme".

    "Pour savoir s'il s'agit d'une conversation sérieuse ou pas, il faut qu'on puisse l'écouter", a exigé Me Mohamed Messaoudi, avocat de la défense. Sa consœur Khadija Rougani abonde en ce sens. Elle demande à examiner minutieusement "le ton et le rythme" de la conversation.

    Un autre écueil tient à la traduction effectuée par la BNPJ, peu précise à en croire la défense. Celle-ci a également requis de faire appel à un traducteur assermenté. L'un des avocats préfère un expert originaire d'Al Hoceima, faisant valoir la particularité du rifain usité dans cette ville. On en sort avec zéro certitude.

    Des demandes auxquelles Ali Torchi, président de l'instance en charge de l'affaire, a répondu favorablement. La conversation sera projetée dans la salle d'audience, en présence d'un traducteur.

    Même si, pour Me Abderrahim Jamai, le problème est ailleurs: "Ces gens là vous disent qu'ils sont des nationalistes, et qu'ils sont contre le séparatisme. Vous cherchez coûte que coûte à leur trouver une relation avec le Polisario". L'ancien bâtonnier critique l'insistance du parquet à poser des questions sur le sujet et estime qu'elle sont adressées aux médias, "un piège pour l'opinion publique" .

    "Les questions du ministère public vont finir par exploser ce procès", s'indigne le coordinateur de la défense.

    maroc media24.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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