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Bouteflika reçoit le ministre belge des Affaires étrangères

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    Le Président Bouteflika reçoit le ministre belge des Affaires étrangères : Renforcer les relations bilatérales

    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier en audience le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, Didier Reynders, en visite de travail en Algérie.


    L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. à l’issue de l’audience, M. Didier Reynders a exprimé la volonté de son pays et de l’Algérie de renforcer davantage leurs relations politique, économique et sécuritaire. «Le bilan que je fais de cette visite en Algérie est cette volonté mutuelle de renforcer d’abord les relations bilatérales», a indiqué M. Reynders. Saluant la «qualité des contacts fructueux» qu’il a eus durant ces deux jours de visite en Algérie, le MAE belge a indiqué que les deux pays s’engagent à renforcer leur coopération bilatérale dans les domaines économiques, citant les secteurs des technologies vertes et de la santé. S’agissant de la relation bilatérale, il a affirmé que l’Algérie et la Belgique ont signé un accord relatif à l’établissement de «consultations politiques régulières».
    Il a indiqué, en outre, que la Belgique était prête à lancer «un dialogue stratégique» avec l’Algérie pour «faire en sorte que les services de police et de renseignement des deux pays se voient régulièrement sous l’égide des ministères des Affaires étrangères comme l’Algérie le fait avec d’autres partenaires», a-t-il ajouté.
    Sur un autre volet, le MAE belge a affirmé que les deux pays se sont mis d’accord pour échanger sur la perception que la Belgique «a de l’évolution de l’Union européenne (UE) et des réactions de cette union concernant un certain nombre de dossiers, tout comme l’Algérie pourra nous informer peut-être mieux de la manière dont le continent africain à travers l’Union africaine (UA) réagit et développe des d’idées ou de propositions pour résoudre certaines situations parfois compliquées». Il a indiqué que son pays est «très attentif» à la situation qui prévaut en Afrique centrale mais «aussi au Sahara occidental où nous souhaitons que les Nations unies puissent, avec Horst Kohler, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, continuer leur travail et essayer par le dialogue de trouver une solution au conflit». «Ce sont des thèmes sur lesquels nous allons continuer à travailler», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie belge a exprimé, par ailleurs, le souhait de son pays de «tirer profit des expériences que l’Algérie a pu développer en matière de lutte contre la radicalisation», ajoutant qu’«il y a eu des années très noires mais il y a eu aussi une capacité de l’Algérie d’assurer une vraie stabilité dans le pays et dans la région». «Nous avons à réfléchir à la manière de développer une conception de religion qui soit modérée à travers la formation des imams et de développement du culte musulman en Europe et en Belgique en particulier», a-t-il poursuivi.

    M. Reynders a entamé mardi dernier une visite de travail de deux jours en Algérie portant sur l’évaluation de l’ensemble des domaines de la coopération bilatérale, l’examen des moyens de la densification des échanges et du raffermissement du partenariat économique bilatéral. Les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation dans la région du Sahel, en Libye, au Proche-Orient, dans la sphère méditerranéenne, ainsi que les questions de la migration et de la lutte contre le terrorisme figurent également au programme de cette visite. L’audience accordée par le Chef de l’Etat à M. Reynders a succédé à l’entretien de ce dernier avec le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, auquel M. Messahel a également pris part, comme indiqué dans un communiqué des services du Premier ministère.
    M. Reynders a, rappelle-t-on, exprimé, dès son arrivée à Alger, la volonté de son pays de renforcer ses relations bilatérales avec l’Algérie, notamment en matière de consultations politiques et de coopération économique. Le responsable belge a eu, à cette occasion, une séance de travail avec M. Messahel, sanctionnée par la signature d’un mémorandum d’entente marquant l’engagement de l’Algérie et de la Belgique à renforcer leurs relations bilatérales et leur coopération dans les différents domaines. Dans l’après-midi de mardi, le haut responsable belge a eu à s’entretenir, par ailleurs avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Mohamed Aïssa. Cet entretien a porté essentiellement sur la formation des imams en Belgique.

    Les deux ministres ont eu à évoquer l’expérience algérienne en matière de prévention contre l’extrémisme et de promotion de la culture de modération. Une expérience qui, selon M. Aissa, «peut être exportée vers d’autres pays». Il a fait savoir, à l’issue de son entretien avec M. Reynders, que « le ministère des Affaires religieuses est disposé à une coopération totale, à l’échange d’expériences et à la formation des imams en Belgique pour que l’islam, qui y est pratiqué, soit modéré au service de l’Etat de Belgique tout autant que l’islam en Algérie est au service de l’Etat». «L’Algérie a une expérience en matière de prévention contre l’extrémisme et de formation d’imams qui savent lier le nationalisme à l’islam et promouvoir la culture de la modération», a-t-il ajouté. Pour sa part, le ministre belge a affirmé que sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères lui a permis de comprendre la politique suivie par l’Algérie en matière d’organisation du culte.

    La question de la formation des imams a été également abordée lors de cette audience, a-t-il indiqué avant d’ajouter que les pays européens et la Belgique «sont confrontés à des difficultés» pour trouver et former des imams. Soulignant qu’il a été également question du problème de l’extrémisme religieux, M. Reynders a rappelé que son pays était aussi confronté au phénomène, saluant l’importance de tous les efforts fournis pour le prévenir à l’avenir à travers l’échange d’expériences et d’expertises pour promouvoir une pratique religieuse basée sur le respect des pays d’accueil.
    ALMOUDJAHID K. Aoudia
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      Meskine ! Tab jnaneh à fond !
      7chouma que ce malade puisse encore représenter le peuple algérien

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      • #4
        "On ne sent pas en Algérie une vraie volonté de s'ouvrir au tourisme"
        Trends Tendances
        01/02/18 à 10:02 - Mise à jour à 10:01

        Source: Belga

        "L'Algérie a un potentiel touristique énorme, mais on ne sent pas une volonté de s'ouvrir autant que le Maroc ou la Tunisie par exemple", a regretté mercredi Didier Reynders alors qu'il visitait la Casbah d'Alger.

        Le ministre belge des Affaires étrangères est arrivé mardi dans la capitale algérienne pour une mission de deux jours destinée à renforcer les relations bilatérales.

        L'économie algérienne souffre de la chute des prix du pétrole et du gaz, qui a poussé le taux de chômage au-delà des 12%. En réaction, le pays fait tourner la planche à billets, tout en limitant les importations pour tenter de contenir l'inflation.

        "Mais 49% du commerce extérieur est lié aux hydrocarbures. La dépendance au pétrole reste majeure", analyse M. Reynders, qui s'est entretenu en matinée avec le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia.

        Pour se diversifier, l'Algérie pourrait faire valoir ses multiples atouts touristiques. Or, d'après le chef de la diplomatie belge, "on ne sent pas une vraie volonté de s'ouvrir, alors que le pays est fabuleux".

        Il est néanmoins question de faire passer de sept à 10 le nombre de vols hebdomadaires entre la Belgique et l'Algérie.

        Didier Reynders aimerait aussi aider les entreprises belges à investir en Algérie. L'idée est de négocier en fonction des secteurs dans lesquels les Belges disposent de compétences convoitées, notamment la santé et les technologies vertes.

        Parallèlement, il faudrait faire se rencontrer la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) et son équivalent algérien car, à moins d'être sélectionné à l'issue d'un marché public, un étranger ne peut détenir plus de 49% du capital d'une société. "Il faut expliquer aux entreprises belges comment collaborer concrètement avec des partenaires locaux, parce que cette obligation est évidemment un frein", plaide le libéral.

        En raison du rôle prépondérant de l'Etat dans l'économie algérienne, le dialogue avec les autorités est en tout cas crucial, conclut le vice-Premier ministre belge.

        Avant son entrevue avec le Premier ministre algérien, ce dernier s'est entretenu à plusieurs reprises avec son homologue algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Il a également rencontré mardi le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa.

        La Belgique veut resserrer ses liens avec l'Algérie sur le plan économique, mais aussi dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation ou encore la migration clandestine.

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        • #5
          on ne sent pas une volonté de s'ouvrir autant que le Maroc
          l'ouverture a la marocaine ça ne date pas qu'aujourd'hui et ça tout le monde le saitce ministre fait refference a son compatriote philip sarfati
          wallah a3lam

          Bachi:
          représenter le peuple algérien
          je crois et si je ne me trompe pas Moudjahid Bouteflika représente une large majorité du peuple qui a voté pour lui,,
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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          • #6
            Autant recevoir une momie, cela ne changera pas grand chose.

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