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L’algérie compte développer les énergies renouvelables

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  • L’algérie compte développer les énergies renouvelables

    sam 3 fév 2018 RENOUVELABLES , DÉCRYPTAGE
    Algerie-solaire-energies-renouvelables
    Après avoir mis du temps à s’organiser, l’Algérie est finalement prête à se lancer dans la course aux énergies renouvelables. Sur le continent africain, c’est le Maroc, pays voisin, qui tient pour l’instant la position de leader. Mais de par sa superficie et son potentiel dans le solaire et l’éolien, l’Algérie offre de très belles perspectives. Dans les années à venir, elle est appelée à devenir un acteur clé du développement des énergies renouvelables en Afrique. En attendant, le pays tente de structurer une filière en cours de développement.

    L’ambition verte de l’Algérie

    Du fait de sa grande réserve d’hydrocarbures, l’Algérie a longtemps attendu avant de s’intéresser au développement des énergies renouvelables. Aujourd’hui, l’essentiel de son économie reste basée sur les énergies fossiles : le pétrole et le gaz pèsent pour 98% dans les recettes d’exportation du pays. Même si elle est beaucoup moins avancée dans le développement des énergies renouvelables que son voisin marocain, l’Algérie jouit elle aussi d’un fort potentiel, et le pays est bien déterminé à l’exploiter. Dès les années 1970, l’Algérie s’était doté d’un Centre national de Développement des Energies Renouvelables (CDER). Au début des années 2000, le pays s’est également doté d’une vingtaine de centrales solaires de petite taille qui produisent, au cumul, près de 400 MW. D’ici 2010, l’Algérie souhaite atteindre une part de 27% d’énergies vertes dans son mix électrique national (contre seulement 2% à l’heure actuelle).

    Du potentiel dans le solaire et dans l’éolien
    Avec 3 500 heures d’ensoleillement par an en moyenne, l’Algérie représente le candidat idéal pour une filière solaire dynamique. Selon les experts en photovoltaïque, le Sahara algérien offrirait le meilleur rapport investissement/rentabilité au monde. Mais le pays dispose aussi de sérieux arguments pour développer une filière éolienne sur son territoire. Les chercheurs du CDER ont publié, au début du mois de janvier 2018, le nouvel atlas de l’éolien en Algérie, un document très détaillé qui donne une idée précise du formidable potentiel éolien du pays. Il en ressort que le Sahara algérien offre, là encore, de belles perspectives pour le développement d’éoliennes grâce à une vitesse moyenne des vents de 6,4 mètres/seconde. L’atlas souligne aussi le potentiel éolien de certaines zones dans le nord du pays, où des microclimats seraient propices à l’installation de fermes éoliennes.

    4 000 MW d’énergie solaire dans le Sahara

    Dans un premier temps, le gouvernement algérien compte déployer un plus grand nombre de centrales solaires sur son territoire. Cette fois, il s’agirait de construire une dizaine de centrales solaires de grande taille pour atteindre une production cumulée de 4 000 MW.

    A priori, le projet se décomposerait en trois lots, pouvant chacun atteindre 1 350 MW au maximum. Mais les experts du CDER sont partagés sur cette répartition. Certains souhaiteraient privilégier un déploiement de centrales plus petites (de 600 MW au maximum pour chacune) mais plus nombreuses. Des centrales solaires plus petites permettraient une meilleure répartition. Car le problème du déploiement d’unités de production renouvelables en Algérie n’est pas seulement économique : il est aussi géographique. Les zones les plus propices au déploiement d’énergies renouvelables sont aussi celles qui sont les plus éloignées des zones de forte concentration de population. Il faudra donc repenser le réseau de distribution de l’électricité pour compléter l’installation de centrales solaires et de parcs éoliens.

    Anticiper l’après-pétrole

    Pour l’Algérie, les ENR ne représentent pas seulement un impératif énergétique, mais aussi économique : selon les rapports du gouvernement algérien, la production nationale de gaz va rapidement devenir insuffisante pour couvrir les besoins du pays. Le développement des énergies renouvelables permettrait d’économiser du gaz pour, pourquoi pas, l’orienter vers l’exportation. D’après les chiffres gouvernementaux publiés en janvier 2018, le développement des énergies renouvelables permettrait à l’Algérie d’économiser près de 300 milliards de m3 de gaz naturel.

    Signe de la détermination algérienne, en février le pays inaugurera son premier Salon de l’électricité et des Energies Renouvelables. Le salon se tiendra à Alger, entre le 12 et le 15 février 2018, et il réunira près de 150 opérateurs du secteur de l’énergie.
    energeek
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Potentiel Solaire de l'Algérie

    En raison de sa situation climatique privilégiée, l'Algérie est un pays qui dispose d'un potentiel de production en énergie solaire évalué à 169 440 TWh par an, ce qui équivaut à environ 60 fois la consommation de l'Europe des 15 (estimée à 3 000 TWh par an).
    1Twh = 1000 Gwh

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    • #3
      Potentiel Solaire de l'Algérie
      C'est de la fumisterie .........

      Un carré de 40 km de côté en Tunisie. Au mali ; au Niger, en mauritanie , en egypte , .............etc etc ......... couvert de panneaux photovoltaïques produirait l'équivalent de 3 fois la consommation mondiale .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        oui, c'est très maladroit, en effet.
        un potentiel qui veut rien dire.

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        • #5
          Le programme en énergie renouvelables à réaliser pour les besoins du marché national sur la période 2015-2030 est de 22 000 MW

          La répartition de ce programme par filières technologiques

          - Solaire Photovoltaïque: 13 575 MW
          - Eolien: 5010 MW
          - Solaire thermique : 2000 MW
          - Biomasse: 1 000 MW
          - Cogénération: 400 MW
          - Géothermie : 15 MW

          Les capacités en énergie renouvelables seront installées selon les spécificités de chaque région :

          - Région du Sud, pour l’hybridation des centrales existantes et l’alimentation des sites éparses compte tenu de la disponibilité des espaces et de l’important potentiel solaire et éolien ;

          - Région des Hauts Plateaux pour leur potentiel d’ensoleillement et de vent avec possibilité d’acquisition des terrains ;


          - Région du littoral selon la disponibilité des assiettes de terrain avec l’exploitation de tous les espaces tels que les toitures et terrasses des bâtiments et autres espaces non utilisés.



          la réalisation du programme est ouverte aux investisseurs du secteur public et privé nationaux

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          • #6
            Ceci est le discours officiel. Mais qu'en est-il dans les faits:

            En Algérie, le discours sur les énergies renouvelables ne se renouvelle pas
            24 octobre 2017

            Les ministres changent, les discours et les méthodes non. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, très attendu sur les énergies renouvelables, a reproduit les mêmes discours convenus, sans aucune innovation.

            Les énergies renouvelables patinent dangereusement en Algérie. Le discours des officiels sur la transition énergétique ne se renouvelle pas non plus. Ce qui fait office de programme se résume à une série de lieux communs, de banalités et de déclarations d’intention, sans effet sur la réalité économique du pays.
            .../...

            M. Guitouni maintient le cap chimérique énoncé par un de ses éphémères prédécesseurs, Nouredine Bouterfa. Il veut « réussir l’option industrielle », c’est-à-dire produire des énergies renouvelables qui s’appuieraient sur des équipements produits en Algérie. M. Bouterfa voulait que cette condition soit énoncée dans l’appel d’offres. Il est parti, mais l’appel d’offres, annoncé comme imminent il y a un an, est toujours à l’état de projet.

            Langue de bois et nouveautés

            M. Guitouni semble s’orienter vers les mêmes choix que son prédécesseur, quand il affirme que le succès du renouvelable en Algérie impose au gouvernement « deux conditions de succès ». Selon lui, il faut « mettre en place une véritable action économique orientée vers la réalisation du projet », et ne pas se contenter d’importer les équipements. « Pas question », affirme-t-il, tranchant, sur ce second point.

            Mais concrètement, M. Guitouni n’a fait aucune annonce. Ni procédures, ni financements, ni incitations bancaires, ni formules de rachat de l’énergie. Rien. Le particulier ou l’investisseur qui veut s’équiper en renouvelable doit se débrouiller seul, dans le magma de la règlementation et des contraintes de la bureaucratie algérienne.

            Cela limite fortement les possibilités pour le renouvelable. Un ingénieur chinois affirme clairement : « il n’y a rien ; tout est flou ». Selon lui, il est « impossible de concevoir un projet d’énergie renouvelable dans les conditions actuelles ». Il faut « réunir un minimum de conditions », notamment connaitre « les conditions d’achat de l’électricité, les conditions de financement et les conditions d’investissement », dit-il.

            « Devenir leader et exportateur »

            Le ministère de l’Energie n’en est pas encore là. Face aux besoins très complexes du secteur, il est contraint de se limiter à des tâches primaires, comme « recenser les sites à haut potentiel », les seules actions qu’il semble en mesure de mener à bien.

            Cela réduit considérablement les opportunités de recours à l’énergie renouvelable. L’écart entre le prix de l’énergie conventionnelle et celle renouvelable reste si important que seules quelques niches très réduites peuvent être intéressantes. Un installateur algérien les énumère, mais il a vite fit le tour : de petites installations isolées, pour lesquelles un investissent classique serait trop lourd en raison de leur éloignement, par exemple. Autrement, lui-même, pourtant installateur, conseille à ses clients de s’adresser à Sonelgaz pour une alimentation électrique classique. C’est tout dire.

            Cela suffit à montrer tout le côté superficiel du discours officiel sur la question. Mais cela n’empêche pas M. Guitouni d’affirmer avec un aplomb étonnant, qu’en matière de renouvelable, l’Algérie veut être « leader » en équipements et en production d’énergie, et devenir exportatrice de panneaux solaires.
            Maghreb Emergent

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            • #7
              ....Mais concrètement, M. Guitouni n’a fait aucune annonce. Ni procédures, ni financements, ni incitations bancaires, ni formules de rachat de l’énergie. Rien. Le particulier ou l’investisseur qui veut s’équiper en renouvelable doit se débrouiller seul, dans le magma de la règlementation et des contraintes de la bureaucratie algérienne.
              Avril 2014:
              Les tarifs d’achat garantis pour l’électricité produite à partir des installations utilisant la filière solaire photovoltaïque ainsi que les conditions de leur application ont été fixés par un arrêté ministériel publié dans le journal officiel du 23 Avril 2014.

              Le Contrat d’achat d’électricité conclu entre le producteur d’électricité titulaire d’une décision d’octroi du bénéfice du tarif d’achat garanti et le distributeur concerné. Les tarifs d’achat garantis pour la vente de l’électricité produite par les installations utilisant la filière solaire photovoltaïque sont fixés par tranche de capacité et en fonction du potentiel solaire. Le potentiel solaire est exprimé en nombre d’heures équivalent de fonctionnement à pleine charge de l’installation par année.

              Une Installation photovoltaïque est un ensemble destiné à la production d’électricité, constitué de modules solaires photovoltaïques reliés entre eux et utilisant des éléments assurant la transmission et la transformation du courant électrique.

              Le contrat d’achat est conclu pour une durée de vingt (20) ans à compter de la date de mise en service du raccordement. Pendant cette durée, le producteur bénéficie, dans une première phase, qui correspond aux cinq premières années de cette période, du tarif d’achat unique fixé et calculé sur la base d’un potentiel de référence estimé à 1500 heures de fonctionnement à pleine charge. Dans une deuxième phase, et pour la durée restante du contrat, ce tarif unique peut être réajusté, en fonction du potentiel réel du site.

              Pour les besoins de réajustement du tarif unique, le producteur transmet à la commission de régulation de l’électricité et du gaz, les données concernant les mesures du potentiel du site d’implantation de son installation pour l’année écoulée, à chaque date anniversaire de l’entrée en vigueur du contrat d’achat.

              La commission de régulation de l’électricité et du gaz notifiera au producteur, le cas échéant, durant le quatrième trimestre de la quatrième année de mise en vigueur du contrat, le tarif d’achat garanti qui lui sera applicable durant la deuxième phase.
              L’énergie annuelle susceptible d’être achetée, calculée à partir de la date anniversaire de prise d’effet du contrat d’achat, est plafonnée.

              L’énergie annuelle susceptible d’être achetée, calculée à partir de la date anniversaire de prise d’effet du contrat d’achat, est plafonnée. Le plafond est défini comme le produit de la puissance crête installée par le nombre d’heures de fonctionnement à pleine charge de l’installation. L’énergie produite au-delà des plafonds, définis à l’alinéa précédent, est rémunérée au prix moyen de l’électricité conventionnelle.

              La périodicité de la relève des quantités d’électricité vendues ainsi que de la facturation sont définies dans le contrat d’achat.

              Le producteur fournit à la commission de régulation de l’électricité et du gaz, dans un délai d’un mois après chaque date anniversaire de l’entrée en vigueur du contrat d’achat, les informations concernant son installation et que cette dernière peut demander.

              Les informations transmises concernent l’année écoulée et portent, notamment sur : les quantités d’énergie produites, le nombre d’heures de fonctionnement, les coûts d’exploitation et de maintenance et les coûts d’investissement comptabilisés à l’issue de la période de construction. Le producteur transmet ces informations ainsi que toute autre information requise par la commission de régulation de l’électricité et du gaz, en application de cet article, selon les modalités définies par décision de la commission de régulation de l’électricité et du gaz.
              ------------------------------
              Tarif 1 : Tarif d’achat garanti par tranche de puissance et selon le potentiel en DA/kWh pour des Installations photovoltaïques au sol d’une capacité de 1 à 5 MWC



              Tarif 2 : Tarif d’achat garanti par tranche de puissance et selon le potentiel en DA/kWh pour des Installations photovoltaïques au sol d’une capacité de > 5 MWC
              La puissance crête est la puissance électrique maximale que délivre une installation photovoltaïque sous un rayonnement de 1000 W/m 2 , à une température normalisée de 25 °C et une distribution spectrale AM 1,5 (conditions STC).

              Les conditions STC (Standard Test Conditions) sont les conditions normales d’essai. Des conditions d’essai homogènes sont mises en place pour permettre de comparer la puissance de différents panneaux solaires. Rayonnement 1 000W/m 2 , température 25 degrés Celsius et AM 1,5 (AM = Air Mass ; cette indication chiffre l’épaisseur de l’atmosphère
              Dernière modification par MEC213, 05 février 2018, 15h52.

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              • #8
                Il me semble que le gaz est imbattable pour la production d'électricité. En cycle combiné on approche un rendement de 60% très loin devant le charbon avec seulement 35% de rendement.
                en terme de rendement ..... oui

                mais le surplus d'investissement à réaliser est quand même considérable , sans parler du cout d’utilisation bien plus conséquent ......
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  Il me semble que le gaz est imbattable pour la production d'électricité.
                  ce qui est imbattable, c'est l'hydroélectricité...

                  Au Maghreb, c'est mission impossible.

                  On devrait bâtir des centrales nucléaires, c'est un must.

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                  • #10
                    Je suis quand même déçu, je l'avoue.

                    J'aurais parié que notre clown chéri serait venu nous parler de plagiat de l'Algérie sur le Maroc dans le renouvelable.

                    Je suis déçu, pas eu de rigolade héhéhé

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