Tweet
Le syndrome Ramadan plus toxique que son cousin suédois !
Par Hakim Laâlam
Bekri, c’était mieux. Mais…
…ça, c’était bekri !
Le nombre de cris aux décibels outragés ! Ça fuse de partout. Et, fait encore plus surprenant, ça fuse aussi de gorges de femmes. Beaucoup ! Intrigant tout de même que l’on s’inquiétât jusqu’à l’hystérie des déboires judiciaires de Tariq Ramadan, le prédicateur-play-boy. Sont alors sorties à gros bouillons les théories du complot ciblant l’islam, l’acharnement contre un esprit éclairé, la volonté de salir un homme tellement, tellement … et autres joyeusetés qui me feraient presque croire qu’un descendant direct du Prophète croupirait en ce moment à Fresnes, le pénitencier français. Encore quelques pétitions, des litres de larmes sur Facebook, des «contributions» à poils et à vapeur, un ou deux éditos de chez Libé, et les katibates des banlieues scandalisées par cette agression contre le «vénérable islamologue» vont fondre sur la prison, faire voler en éclats les barreaux et libérer le héros, le gourou injustement incarcéré. Allez ! Je la pose brutalement ma question : que les mecs que nous sommes soient cons, à la limite mâalich ! Mais que des nanas, des femmes qui savent bien ce que ce «penseur cachetonneur» distille comme venin à leur encontre prennent ainsi sa défense, ça me cloue, et je reste poli ! La défense des libertés individuelles et des «idées» doit-elle mener à mener bataille acharnée pour cet intégriste conditionné en Tetra-Pak light ? Suis-je un méchant autoritariste, ou un vilain complotiste si j’annonce haut et fort que le sort de Ramadan n’arrive pas à dresser le moindre des poils de mes avant-bras ? Suis-je inhumain si je me déclare solennellement insensible à tous les syndromes traumatiques, de Stockholm à Ramadan ? Ben… je le dis ! Je l’écris. Et je l’assume. Le propagateur de vents mauvais conseillait jusque-là, lors de ses conférences grassement rémunérées, la méditation en milieu fermé, l’isolement pour mieux joindre Dieu, eh bien là, il est servi, Frère Tariq ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Bekri, c’était mieux. Mais…
…ça, c’était bekri !
Le nombre de cris aux décibels outragés ! Ça fuse de partout. Et, fait encore plus surprenant, ça fuse aussi de gorges de femmes. Beaucoup ! Intrigant tout de même que l’on s’inquiétât jusqu’à l’hystérie des déboires judiciaires de Tariq Ramadan, le prédicateur-play-boy. Sont alors sorties à gros bouillons les théories du complot ciblant l’islam, l’acharnement contre un esprit éclairé, la volonté de salir un homme tellement, tellement … et autres joyeusetés qui me feraient presque croire qu’un descendant direct du Prophète croupirait en ce moment à Fresnes, le pénitencier français. Encore quelques pétitions, des litres de larmes sur Facebook, des «contributions» à poils et à vapeur, un ou deux éditos de chez Libé, et les katibates des banlieues scandalisées par cette agression contre le «vénérable islamologue» vont fondre sur la prison, faire voler en éclats les barreaux et libérer le héros, le gourou injustement incarcéré. Allez ! Je la pose brutalement ma question : que les mecs que nous sommes soient cons, à la limite mâalich ! Mais que des nanas, des femmes qui savent bien ce que ce «penseur cachetonneur» distille comme venin à leur encontre prennent ainsi sa défense, ça me cloue, et je reste poli ! La défense des libertés individuelles et des «idées» doit-elle mener à mener bataille acharnée pour cet intégriste conditionné en Tetra-Pak light ? Suis-je un méchant autoritariste, ou un vilain complotiste si j’annonce haut et fort que le sort de Ramadan n’arrive pas à dresser le moindre des poils de mes avant-bras ? Suis-je inhumain si je me déclare solennellement insensible à tous les syndromes traumatiques, de Stockholm à Ramadan ? Ben… je le dis ! Je l’écris. Et je l’assume. Le propagateur de vents mauvais conseillait jusque-là, lors de ses conférences grassement rémunérées, la méditation en milieu fermé, l’isolement pour mieux joindre Dieu, eh bien là, il est servi, Frère Tariq ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Commentaire