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Franc plaidoyer pour la dévaluation

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  • Franc plaidoyer pour la dévaluation

    HAMED
    Les tentations de dévaluation du dinar
    ne se démentent pas. Décidément, le gouvernement
    fait part plus clairement de son vœu
    de voir la valeur du dinar s’éroder davantage.
    Dans une interview accordée à l’agence
    APS, le ministre du Commerce, Mohamed
    Benmeradi, est revenu à nouveau sur le dinar
    qu’il qualifi e de « surévalué » en ces
    temps de tensions budgétaires. Interrogé sur
    la diffi culté d’endiguer les importations en
    dépit des diff érentes mesures prises durant
    ces toutes dernières années, Mohamed Benmeradi
    explique qu’elles sont nombreuses
    dont, en premier, le système de subventions
    indirectes et involontaires des importations.
    Sur cette question précise, il était attendu
    que le ministre reparle du taux de change,
    un sujet qui lui tient à cœur. En eff et, le ministre
    explique qu’avec un taux de change tel
    qu’il est pratiqué actuellement, « l’Etat est en
    train de subventionner les importations dans
    le sens où les importateurs obtiennent,
    auprès des banques, des devises contre des
    dinars à un prix qui n’est pas réel, c’est-à-dire
    ne refl étant pas la réelle parité entre le
    dinar et la devise. En plus, les produits importés
    sont très souvent subventionnés dans
    leur pays d’origine. Donc, il est préférable
    pour les opérateurs nationaux d’aller les
    acheter à l’étranger que de les produire localement
    ». Depuis quelque temps, le ministre
    ne manque plus aucune occasion pour parler
    d’un dinar qui, d’après lui, serait surévalué
    et ne fait, de ce fait, que subventionner et
    encourager les importations. Ce n’est pas la
    première fois que le ministre du Commerce
    tente une explication monétaire à une facture
    d’importation dont la valeur peine à
    amorcer la grande décrue.
    Il y a quelques jours, Mohamed Benmeradi a
    laissé entendre qu’il était peu judicieux de
    continuer à lutter contre la hausse eff rénée
    de la facture des importations avec un dinar
    surcoté. Le ministre a estimé que « le dinar
    est probablement surcoté sur la place offi -
    cielle et son véritable niveau est probablement
    plus proche de celui du marché parallèle
    ». Les propos du ministre traduisent bon
    gré mal gré cette volonté du gouvernement
    de pousser un peu plus loin ses tentations de
    dévaluation à même de renchérir davantage
    les importations.
    Le ministre ne fait que reprendre à son
    compte un vœu cher aux économistes qui,
    depuis le début de la crise, n’ont cessé de
    plaider pour la dévaluation du dinar, y
    voyant un outil monétaire susceptible
    d’amortir les eff ets du choc externe sur l’économie.
    Depuis 2015, des économistes estimaient
    que la surévaluation du dinar était
    nuisible à l’économie du pays puisqu’elle
    subventionne les importations au détriment
    de la production nationale et de fait diminue
    les recettes en dinar de la fi scalité pétrolière.
    Ce point de vue est resté durant trois années
    au stade d’une analyse d’experts, avant que
    le gouvernement, par la voix de son ministre
    du Commerce, ne l’adopte offi ciellement.
    Mohamed Benmeradi va encore plus loin en
    plaidant indirectement pour qu’il y ait de
    nouvelles dévaluations.
    En tout cas, sur le marché interbancaire des
    changes, la Banque d’Algérie traduit à la virgule
    près les desiderata du gouvernement.
    Cette semaine, sur le marché offi ciel des
    changes, le dinar a, une nouvelle fois, dévissé,
    notamment face à la monnaie unique. La
    valeur du dollar est fi xée à 111,51 dinars à
    l’achat et à 118,32 dinars à la vente.
    La valeur de l’euro est de 139,44 dinars à
    l’achat et de 147,97 dinars à la vente. Il faut
    rappeler que durant la semaine dernière (du
    28 janvier au 3 février 2018),
    la valeur du billet vert était fi xée à 111,61
    dinars à l’achat et à 118,42 dinars à la vente
    alors que la valeur de la monnaie unique
    était de 139,27 dinars à l`achat et de 147,79
    dinars à la vente. 
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    De catastrophe en catastrophe

    Un Pays comme l’Algérie qui dispose d'une multitude de richesses qui ne cesse pas de dévaluer le Dinar pour faire face a son échec économique!!
    C'est une situation dramatique et honteuse qui est le résultat d'une politique économique catastrophique, archaique et anarchique menées par des responsables qui sont toujours et encore en fonction !!!
    Le record de la monnaie la plus faible du bassin méditerranéen est battu par notre chère Patrie grâce aux génies qui nous dirige !!!

    Gouverner c'est prévoir !!

    Arfaa rassek Ya baa !!!!
    Le Sage

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    • #3
      Mohamed Benmeradi à raison, au moins c'est le seul qui comprend comment l'économie fonctionne.

      Un dinar surévalué revient à subventionner les importations et l'économie paralléle.

      Puisqu'il faut puiser dans les réserves de change pour soutenir ce dinar artificiellement par rapport aux autres monnaies.

      Autres monnaies qui sont flottantes et s'ajustent à leurs économies respectives par l'offre et la demande et non par un décret soviétique administratif.
      Dernière modification par zek, 06 février 2018, 10h06.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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