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Bonjour
Un demandeur d'asile iranien vivant depuis des années dans une église de Vancouver a été relâché et s'est vu accorder le statut de «réfugié» lundi.
Il avait été arrêté dans des conditions rocambolesques le week-end dernier.
Cet Iranien de 41 ans demandait en vain depuis 1998 le statut de réfugié au Canada. Il avait trouvé refuge dans une église anglicane en 2004, un sanctuaire lui évitant d'être expulsé dans son pays d'origine.
Mais ses efforts pour gagner un peu d'argent ont failli lui coûter cher. Ayant mis en vente sur internet son ordinateur portable, il s'était querellé avec un acheteur potentiel qu'il soupçonnait de vouloir le payer avec de faux billets.
Craignant pour sa sécurité, il avait fait appel à la police qui l'a arrêté dans l'église plutôt que son acheteur potentiel, en raison du mandat d'expulsion qui figurait toujours dans les dossiers des services policiers.
Cette arrestation est "digne d'une tragédie de Shakespeare", a déclaré au journal "The Globe and Mail" le révérend John Marsh qui hébergeait l'Iranien dans son église.
Coup de théâtre lundi, l'homme de 41 ans a été relâché car sa demande d'asile avait été acceptée pour des "motifs humanitaires" quelques jours avant son arrestation, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de l'immigration, Lois Reimer.
La réponse n'avait toutefois pas été transmise à l'avocat de l'Iranien, qui pourra être éligible dans près de quatre ans à la citoyenneté canadienne.
Une dizaine de demandeurs d'asile au Canada vivent dans des églises, selon l'Agence canadienne des services frontaliers.
Musulman à l'origine, l'Iranien s'est converti au christianisme pendant son séjour prolongé dans l'église anglicane.
Source: SDA/ATS
Un demandeur d'asile iranien vivant depuis des années dans une église de Vancouver a été relâché et s'est vu accorder le statut de «réfugié» lundi.
Il avait été arrêté dans des conditions rocambolesques le week-end dernier.
Cet Iranien de 41 ans demandait en vain depuis 1998 le statut de réfugié au Canada. Il avait trouvé refuge dans une église anglicane en 2004, un sanctuaire lui évitant d'être expulsé dans son pays d'origine.
Mais ses efforts pour gagner un peu d'argent ont failli lui coûter cher. Ayant mis en vente sur internet son ordinateur portable, il s'était querellé avec un acheteur potentiel qu'il soupçonnait de vouloir le payer avec de faux billets.
Craignant pour sa sécurité, il avait fait appel à la police qui l'a arrêté dans l'église plutôt que son acheteur potentiel, en raison du mandat d'expulsion qui figurait toujours dans les dossiers des services policiers.
Cette arrestation est "digne d'une tragédie de Shakespeare", a déclaré au journal "The Globe and Mail" le révérend John Marsh qui hébergeait l'Iranien dans son église.
Coup de théâtre lundi, l'homme de 41 ans a été relâché car sa demande d'asile avait été acceptée pour des "motifs humanitaires" quelques jours avant son arrestation, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de l'immigration, Lois Reimer.
La réponse n'avait toutefois pas été transmise à l'avocat de l'Iranien, qui pourra être éligible dans près de quatre ans à la citoyenneté canadienne.
Une dizaine de demandeurs d'asile au Canada vivent dans des églises, selon l'Agence canadienne des services frontaliers.
Musulman à l'origine, l'Iranien s'est converti au christianisme pendant son séjour prolongé dans l'église anglicane.
Source: SDA/ATS
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