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En Algérie, la débandade d’Al-Qaida au Maghreb islamique

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  • En Algérie, la débandade d’Al-Qaida au Maghreb islamique

    Depuis le début de l’année, 17 combattants, dont des cadres du groupe djihadiste, ont été tués dans le nord du pays.

    Par Madjid Zerrouky

    LE MONDE
    Des militaires tunisiens dans la région du mont Chaambi, en juin 2013.
    Les aveux d’impuissance des chefs djihadistes sont rares. A l’été 2017, pourtant, Abd***elmalek Droukdel, l’émir algérien d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), ne cachait pas un certain désarroi en décrivant la situation du groupe en Algérie.

    Interrogé par le magazine Inspire, la revue en anglais de la branche yéménite d’Al-Qaida, le chef de la filiale maghrébine se montrait lucide : « L’aura et le nombre de moudjahidine s’accroissent en Libye, dans le Sahel et le Sahara. A l’exception du front algérien, où nous sommes embourbés dans une longue guerre. [Ce] front souffre de la rareté, et parfois de l’absence presque totale de soutiens à l’intérieur et à l’extérieur. »

    « Havre de paix »
    Six mois plus tard, les affaires d’Abd***elmalek Droukdel ne sont pas arrangées dans son pays natal. Depuis le début de l’année, 17 combattants d’AQMI ont été tués dans le nord de l’Algérie. Parmi eux, la plume et le messager du chef maghrébin d’Al-Qaida. La mort d’Adel Seghiri, tué le 30 janvier par l’armée algérienne dans une zone montagneuse et boisée de la région de Jijel, à 400 km à l’est d’Alger, est même l’un des coups les plus durs portés au réseau djihadiste ces dernières années.

    Responsable de la propagande et de la communication, Adel Seghiri faisait le lien entre les différents sous-groupes d’Al-Qaida au Maghreb et les filiales du Moyen-Orient, et comptait parmi les cadres historiques d’AQMI. Né en 1971 à Constantine, cet ingénieur diplômé avait rejoint les maquis algériens au milieu des années 1990. Une « longévité » rare dans le nord de l’Algérie.

    « Ces trois dernières années, AQMI a perdu 600 hommes en Algérie. Et les opérations de ratissage comme la pression mise sur les réseaux de soutien logistique font que de nombreux groupes sont contraints de se déplacer et de changer de zone », observe l’analyste et journaliste Akram Kharief, animateur du site Menadefense, spécialisé sur les questions...
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    je ne croirais pas à une débandade d'AQMI tant que son chef répondant au doux nom de Droukdel crapahute encore entre le mizrana et ses dépendances..
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      tant qu'ils sont planque parmi la population ou ailleurs et qu'ils attendent la moindre faille pour faire parler d'eux..on ne peut parler de debandade..

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