Wiyaḍ cehwan temγer, beqqun ad-d-kken nnig medden, neγ ad tεeddin fellasen. Yiwwas yiwen lqayed isεa cci, iṛuḥ ad izur Ccix. Ibda la s-iheddeṛ, akka'akka ad yerr afus-is γer lǧib, belli ue as ig' ara ccan i-Ccix. Inteq Ccix γer Sidi Lḥusin At sidi Ṛabiɛ, isseγray arrac dinna γur-es, inna yas:
- A Ccix Lḥusin !
Inna yas: Anɛam a Ccix!
Inna yas Ccix: Aru "yenna Ccix Muḥend"
" Ad teduγ ad ṭweṣṣiγ
Lekber bab-is d lxali
Am-min issendun qeḍṛan
Neγ ajeǧǧig ilili
awin γef ishel walluy
Hader iman-ik di trusi"
Asefru-ya llan wid t-iṭṭawin akka:
"A win iṭεaddin tilas
Berka-k lḥedd d uqissi
Γur Ṛebbi fran akw lumuṛ
Ad ak hudden d akursi
A win γef ishel walluy
Ḥader iman-ik di trusi"
Extrait de "Cheikh Mohand a dit" de Mouloud Mammeri
Traduction personnelle:
D’autres préfèrent la vanité, veulent être au-dessus des autres, ou bien les opprimer. Un jour, un caïd possédant beaucoup de biens partit rendre visite au Cheikh. Lorsque ce dernier lui parlait, il mettait de temps à autre la main dans la poche, façon de montrer qu’il n’avait pas de considération pour le Cheikh. Le Cheikh se tourna alors vers Sidi Lhocine Ath sidi Rabia, qui enseignait aux garçons, et lui dit :
- Cheikh Lhocine !
Il lui répondait: - Oui, Cheikh !
Le Cheikh lui dit : Ecris « Cheikh Mohand a dit » :
Je n’arrêterai pas d’avertir
La vanité a pour fin le néant
C’est comme baratter du goudron
Ou des fleurs de laurier rose
Celui pour qui est facile l’ascension
Prend garde à la descente
Il existe une variante de ce poème:
« Celui qui dépasse les bornes
Arrête de limiter et mesurer
Pour Dieu tout est réglé
Ton siège sera détruit
Celui pour qui est facile l’ascension
Prend garde à la descente »
- A Ccix Lḥusin !
Inna yas: Anɛam a Ccix!
Inna yas Ccix: Aru "yenna Ccix Muḥend"
" Ad teduγ ad ṭweṣṣiγ
Lekber bab-is d lxali
Am-min issendun qeḍṛan
Neγ ajeǧǧig ilili
awin γef ishel walluy
Hader iman-ik di trusi"
Asefru-ya llan wid t-iṭṭawin akka:
"A win iṭεaddin tilas
Berka-k lḥedd d uqissi
Γur Ṛebbi fran akw lumuṛ
Ad ak hudden d akursi
A win γef ishel walluy
Ḥader iman-ik di trusi"
Extrait de "Cheikh Mohand a dit" de Mouloud Mammeri
Traduction personnelle:
D’autres préfèrent la vanité, veulent être au-dessus des autres, ou bien les opprimer. Un jour, un caïd possédant beaucoup de biens partit rendre visite au Cheikh. Lorsque ce dernier lui parlait, il mettait de temps à autre la main dans la poche, façon de montrer qu’il n’avait pas de considération pour le Cheikh. Le Cheikh se tourna alors vers Sidi Lhocine Ath sidi Rabia, qui enseignait aux garçons, et lui dit :
- Cheikh Lhocine !
Il lui répondait: - Oui, Cheikh !
Le Cheikh lui dit : Ecris « Cheikh Mohand a dit » :
Je n’arrêterai pas d’avertir
La vanité a pour fin le néant
C’est comme baratter du goudron
Ou des fleurs de laurier rose
Celui pour qui est facile l’ascension
Prend garde à la descente
Il existe une variante de ce poème:
« Celui qui dépasse les bornes
Arrête de limiter et mesurer
Pour Dieu tout est réglé
Ton siège sera détruit
Celui pour qui est facile l’ascension
Prend garde à la descente »
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