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Voyage d'une délégation islamo-chrétienne en Algérie

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  • Voyage d'une délégation islamo-chrétienne en Algérie

    Côté algérien, le but du voyage est clair : restaurer l'image de l'Algérie ternie par des années de violences. Ce message a été martelé en français et en arabe au cours des deux premières journées du voyage interreligieux qui se déroule en Algérie jusqu'au mercredi 21 février, à l'initiative du président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, Azzedine Gaci, soutenu par l'archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin.

    Les deux hommes mènent chacun une délégation d'une douzaine de religieux musulmans et catholiques, reçus avec la plus grande attention par les autorités algériennes. Un voyage de ce type constitue une première depuis l'indépendance de l'Algérie, selon des membres des deux délégations.

    "Cette initiative a un impact positif sur l'amitié franco-algérienne, d'autant qu'elle s'inscrit dans le cadre du dialogue entre les religions, un principe auquel est très attaché le président Bouteflika", a expliqué le représentant de la préfecture d'Annaba lors de l'accueil de ses hôtes, samedi 17 février.

    "Lorsque l'on a lancé cette idée il y a plusieurs mois, le consul d'Algérie à Lyon a donné son accord immédiatement. L'Algérie est demandeuse d'échanges lui permettant de sortir de son isolement", assure M. Gaci, lui-même d'origine algérienne, comme la plupart des membres de sa délégation.

    VISITE DE TIBÉHIRINE

    Ces dernières semaines, le gouvernement algérien, qui a pris en charge le voyage, a facilité les différents rendez-vous prévus à Annaba, Constantine, Alger et Tibéhirine avec les autorités religieuses musulmanes et la petite communauté chrétienne du pays, au prix de quelques modifications dans le programme initial.

    Les quatre jours d'échanges doivent s'achever mardi par la visite du monastère de Tibéhirine, où sont enterrés les restes des sept moines enlevés et décapités par des terroristes en mars 1996. Cet épisode toujours douloureux pour les religieux catholiques encore sur place a donné lieu à un échange sec entre Mgr Gabriel Piroird, évêque du diocèse de Constantine, et un représentant de la direction algérienne des affaires religieuses lors de la visite de la basilique Saint-Augustin à Annaba.

    Alors qu'il présentait aux visiteurs lyonnais un ex-voto offert par un Algérien musulman en mémoire des dix-neuf religieux chrétiens "assassinés par les islamistes" durant les années 1990, Mgr Piroird s'est fait reprendre par le représentant officiel, qui a qualifié les assassins de "terroristes".

    Par Le Monde

  • #2
    Azzedine Gaci, soutenu par l'archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin.
    Cet Azzedine Gaci me surprendra toujours.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire

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