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13.000 Marocaines vont assurer la récolte espagnole de fraises

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  • 13.000 Marocaines vont assurer la récolte espagnole de fraises

    International Par: La rédaction - En partenariat avec Le Desk 05 Févr. 2018
    Environ 13 000 femmes, principalement issues du milieu rural marocain défavorisé, font la queue cette semaine dans cinq endroits au Maroc dans l’espoir d’obtenir un emploi de saisonnier dans la récolte de fraises à Huelva, dans le sud de l’Espagne, rapporte EFE.

    Pendant environ cinq mois, ouvrières vont vivre en terre inconnue, séparées de leurs enfants et accomplissant un travail physiquement exigeant avec un seul objectif en tête : gagner le plus d’argent possible pour retourner au Maroc et aider à soutenir leurs familles.


    L’opération de sélection, coordonnée par les autorités espagnoles et marocaines (à travers l’ANAPEC), est organisée simultanément à Oujda, Agadir, Meknès, Marrakech et notamment à Mechra Belksiri, une ville de 30 000 habitants à mi-chemin entre Rabat et Tanger.

    Mechra Belksiri est l’un des principaux centres régionaux du Gharb, la région agricole du nord-ouest constellée de villages dispersés et où les opportunités de travail ne sont pas abondantes.

    En fait, beaucoup de femmes dans la région fertile et similaire au sud du climat péninsule ibérique sont employées dans le secteur agricole, mais les conditions de travail auxquelles elles aspirent en Espagne dépassent celles offertes au pays.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il n y a pas de mal à çà, les espagnols , portugais et italiens partaient faire les vendanges en France. Les suisses partaient ramoner les cheminées en Italie.
    Ainsi va le monde.

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    • #3
      A une époque elles étaient enchaînées et pris de force sur des bateaux, aujourd'hui c'est un départ volontaire après avoir été appauvri. La forme à changer, la fond pas vraiment, les puissants et les riches qui continuent à exploiter les pauvres.

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      • #4
        c'est quand même 36 euros la journée c'est 4 fois le SMIC marocain et 5 fois le sic algérien et 6 fois le smic égyptien vous appelez ça esclavage !

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        • #5
          José Luis Diaz, représentant de l'association agricole espagnole ASAJA-Huelva, déclare à EFE que pour une journée de six heures et demie de travail, le salaire journalier est de 40 euros.

          Elle vont travailler entre 5 et 6 mois , Ces femmes retourneront au Maroc en juillet 2018, à la fin de la saison des fruits rouges.

          j’espère que l état marocain fait le nécessaire pour les accompagner et protéger leurs droits

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          • #6
            A une époque elles étaient enchaînées et pris de force sur des bateaux, aujourd'hui c'est un départ volontaire après avoir été appauvri. La forme à changer, la fond pas vraiment, les puissants et les riches qui continuent à exploiter les pauvres.
            Esclavage !!! Sérieux c'est 3 fois le salaire d'un medecin en Algérie !

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            • #7
              L'Espagne est en Europe, je trouve qu'elle devraient gagner plus, c'est un métier pénible que les Espagnols ne veulent pas faire.
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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              • #8
                Logé et nourri ?
                Ce job est payé d' entre 7 à 10 euros au Maroc.

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                • #9
                  C'est une honte que l'Espagne accepte cet esclavage des temps modernes payé à 39 euros par jour (l'équivalent de 4 euros/heure) .

                  Il serait illégal d'engager à ce salaire des employés espagnols, alors pourquoi la main-d'oeuvre marocaine doit s'en satisfaire?

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                  • #10
                    39E / 6.5h 6€/h

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                    • #11
                      @roo5: " 39E / 6.5h 6€/h"

                      10 heures par jour à 39 euros par jour: 3,90 euros/heure

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                      • #12
                        ON ne cueille pas les fraises toute la journée on le fait de l aube jusqu a presque midi on travaille maximum 7 heures .
                        ////////////////
                        Ces femmes la vont rapporter presque 90 millions d euros en 6 mois

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                        • #13
                          @sergio: " ON ne cueille pas les fraises toute la journée on le fait de l aube jusqu a presque midi on travaille maximum 7 heures"

                          C'est faux! Ces fraises sont sous serres et ce qui permet des horaires de 10 heures.

                          Pour preuve, pourquoi l'Espagne a-t-elle besoin d'esclaves marocaines alors qu'elle connaît l'un des plus hauts taux de chômage en Europe?

                          Mieux encore, pourquoi recourir des esclaves marocaines et non à de la main-d'oeuvre eurpéenne (roumaine, lettone, polonaise, etc)?

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                          • #14
                            RAGO
                            Ces femmes vont aller travailler dignement pour gagner leur pain quotidien. si tu les considères comme des esclaves alors parles nous qu est ce que les Vague soudaine d'émigration clandestine algérienne vers l'Europe et de la recrudescence des migrations de jeunes algeriens »Herraga» ces immigrants illegaux qui vont travailler en Espagne en France et ailleurs sans papiers . qu est ce qu ils vont faire pour survive sinon de travailler avec des salaires minables dans le noir ou de pratiquer leur sport favori cad le vol
                            arrete de te ridiculiser tout le temps

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                            • #15
                              @Sergio: " Ces femmes vont aller travailler dignement pour gagner leur pain quotidien. si tu les considères comme des esclaves"

                              Bien sûr que ces femmes sont des esclaves car elles ne sont pas salariées selon le SMIG espagnol de l'agriculture. Pour preuve, que l'Espagne ne recourt pas des maraîchers de l'Union européenne (roumains, polonais, lettons, etc) car elle ne pourrait pas détourner le SMIG espagnol.

                              Sinon, si au cas où ces esclaves marocaines percevaient le SMIG espagnol (et même davantage selon leurs conditions de vivre en camps de concentration), aucune critique ne serait à dénoncer.

                              Défendons toujours la classe prolétaire et à travail égal salaire égal!

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