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Le Somaliland, “le pays qui n’existe pas” depuis 1991

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  • Le Somaliland, “le pays qui n’existe pas” depuis 1991

    Les habitants du Somaliland se sont rendus aux urnes le lundi 13 novembre pour choisir leur nouveau président. Si la communauté internationale n’a pas reconnu l’indépendance autoproclamée de ce territoire du nord de la Somalie, sa stabilité en fait un modèle pour le reste de la région.


    “Il a sa propre Constitution, sa propre monnaie, son propre drapeau – tous les signes extérieurs d’un État-nation”, liste le Mail & Guardian, mais “techniquement le Somaliland n’est pas du tout un pays.”

    Stabilité et croissance économique

    Pourtant, si sa déclaration d’indépendance vis-à-vis de la Somalie, en 1991, n’a jamais été reconnue formellement par la communauté internationale, ce territoire semi-désertique de près de 4 millions d’habitants “se considère comme étant totalement autonome par rapport au gouvernement de Mogadiscio, et s’organise en conséquence”.

    “Le Somaliland est resté en paix, évitant presque complètement le conflit et l’instabilité qui gangrènent la Somalie du Centre et du Sud. Cela a permis une croissance économique durable et donné du temps à sa démocratie pour qu’elle mûrisse lentement.”
    L’organisation de l’élection présidentielle est un signe supplémentaire d’une stabilité, selon l’hebdomadaire sud-africain, qui en fait presque un modèle pour de nombreux autres pays africains.


    “En 2010, le Somaliland est devenu le premier territoire de la région à faire tomber un président sortant par le biais d’élections largement considérées comme ayant été libres, équitables et crédibles”, rappelle le journal de Johannesburg. Cette année et pour la première fois, un système de vote biométrique avec reconnaissance de l’œil des votants a été utilisé.

    Si le scrutin présidentiel a lieu avec deux années de retard, c’est en raison de la sécheresse et de difficultés techniques, et non à cause d’un président qui s’accrocherait au pouvoir comme ce qui se passe régulièrement ailleurs sur le continent africain, souligne le titre.

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    La place laissée vacante par le président Ahmed Mohamud Silaanyo, qui a décidé de ne pas se représenter à la fin de son unique mandat, était convoitée par trois candidats : Muse Bihi Abdi, du parti au pouvoir Kulmiye, et les candidats d’opposition Abdirahman Irro et Faisal Ali Warabe, candidat malheureux à la précédente présidentielle de 2010. Le résultat du scrutin ne sera pas connu avant quelques jours.

    Pour le Mail & Guardian, l’organisation de ce nouveau scrutin démocratique est une “autre raison pour la communauté internationale de prendre au sérieux la revendication pour l’indépendance du Somaliland”.


    courrier international
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