C'est une nouvelle qui donne des frissons. Dieu merci, ce genre d'erreur est extrêmement rare mais quelle tragédie pour les trois transplantés qui ont reçus des organes venant d'une femme séropositive et décédée d'une hémorragie cérébrale.
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Trois patients en attente de greffe ont reçu les organes d'une femme séropositive dans un hôpital de Florence (nord de l'Italie) à la mi-février, a-t-on appris mardi auprès de l'Institut toscan de la gestion des transplantations (OTT).
Un des patients a reçu le foie et chacun des deux autres un rein provenant d'une femme de 41 ans séropositive, décédée d'une hémorragie cérébrale, à l'hôpital Careggi, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OTT, Franco Filipponi.
Ils ont été placés sous trithérapie pour combattre le virus du sida.
Les greffes ont eu lieu la semaine dernière, selon la même source.
Le responsable du laboratoire de l'hôpital, chargé de transcrire les résultats sanguins de la donneuse d'organes décédée, s'est trompé en indiquant qu'elle n'était pas séropositive, a expliqué M. Filipponi.
L'erreur a été découverte lors d'un test effectué sur des tissus de la donneuse qui avaient été conservés.
"Il s'agit d'une erreur humaine extrêmement grave au détriment des personnes en attente de greffe", a-t-il regretté, ajoutant que le risque de contamination était "très élevé mais pas certain".
Il a précisé que le laboratoire allait faire l'objet d'un audit.
Le parquet de Florence a ouvert une enquête, a indiqué l'agence Ansa.
Par AFP
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Trois patients en attente de greffe ont reçu les organes d'une femme séropositive dans un hôpital de Florence (nord de l'Italie) à la mi-février, a-t-on appris mardi auprès de l'Institut toscan de la gestion des transplantations (OTT).
Un des patients a reçu le foie et chacun des deux autres un rein provenant d'une femme de 41 ans séropositive, décédée d'une hémorragie cérébrale, à l'hôpital Careggi, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OTT, Franco Filipponi.
Ils ont été placés sous trithérapie pour combattre le virus du sida.
Les greffes ont eu lieu la semaine dernière, selon la même source.
Le responsable du laboratoire de l'hôpital, chargé de transcrire les résultats sanguins de la donneuse d'organes décédée, s'est trompé en indiquant qu'elle n'était pas séropositive, a expliqué M. Filipponi.
L'erreur a été découverte lors d'un test effectué sur des tissus de la donneuse qui avaient été conservés.
"Il s'agit d'une erreur humaine extrêmement grave au détriment des personnes en attente de greffe", a-t-il regretté, ajoutant que le risque de contamination était "très élevé mais pas certain".
Il a précisé que le laboratoire allait faire l'objet d'un audit.
Le parquet de Florence a ouvert une enquête, a indiqué l'agence Ansa.
Par AFP
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