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New Delhi et Islamabad à l'épreuve du terrorisme

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  • New Delhi et Islamabad à l'épreuve du terrorisme

    L'attentat contre un train reliant l'Inde et le Pakistan a frappé l'un des symboles du processus de paix entre les deux pays. Les éditorialistes indiens et pakistanais tentent de garder leur sang-froid en attendant les résultats d'une enquête particulièrement sensible.

    L'attentat contre le "Train de l'amitié" qui relie l'Inde au Pakistan a fait 68 morts dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 février 2007. Des explosifs déposés dans le train ont ravagé deux wagons alors que le convoi approchait de Panipat, à 100 kilomètres de Delhi. L'attentat n'a pas été revendiqué.

    "Des ressortissants indiens et pakistanais sont morts dans l'attentat qui a visé l'un des deux trains qui relient les deux pays. Ce qui signifie que, quel que soit l'auteur de cette horreur, l'objectif était de nuire au processus de paix entre les deux pays", note The Times of India dans son éditorial.

    D'un autre côté, pour le grand journal indien, "c'est une occasion pour le comité conjoint de partager les informations et d'enquêter sur les crimes terroristes". Ainsi, "si les autorités indiennes et pakistanaises coopèrent dans la transparence pour résoudre ce crime, cela renforcerait non seulement le comité conjoint, en faisant mentir les sceptiques qui affirment que ce n'est qu'un lieu de palabres, mais aussi le processus de paix dans son ensemble".

    Pour The Hindu, "l'identité des responsables du carnage n'est pas encore connue mais la cible et le moment de l'attaque fournissent des pistes solides sur leurs motivations". En effet, d'une part, le Samjhauta Express (Train de l'amitié), qui circule depuis 1976, a symbolisé les bonnes relations de voisinage entre l'Inde et le Pakistan. D'autre part, l'attentat a eu lieu "un jour avant arrivée à New Delhi du ministre des Affaires étrangères pakistanais, Khurshid Kasuri, pour des discussions sur le processus de paix".

    Dans la presse pakistanaise, une certaine suspicion règne à l'égard de la partie indienne. The News cite un porte-parole du ministère des Affaires étrangères pakistanais selon lequel "l'enquête préliminaire a montré que la majorité des victimes étaient des Pakistanais". Pour le journal, l'attentat pourrait être l'acte "de militants opposés au dialogue en cours".

    The Nation craint pour sa part que l'Inde ne porte des accusations hâtives contre le Pakistan. "Avant tout, accuser les groupes djihadistes sans preuves serait incorrect. Selon toute vraisemblance, les fondamentalistes hindous pourraient avoir commis cet acte." A ce propos, le journal pakistanais rapporte les dires du chef de la diplomatie pakistanaise, pour qui l'attentat est "antimusulman, puisque les gens voyageant dans ces trains sont soit des Pakistanais, soit des Indiens musulmans".

    "L'attentat nous remet en mémoire les explosions dans le train de Bombay l'an dernier, mais il y a une différence importante", observe The Hindu, de Madras. "Le Samjhauta Express est un train hautement protégé, ce qui soulève des questions sur les lacunes en matière de sécurité ferroviaire. Comment les engins explosifs utilisés ont-ils franchi les barrières de sécurité à la gare de Delhi ?"

    The Nation pointe également du doigt les défaillances de la sécurité ferroviaire sur le tronçon indien du parcours. "En conséquence, il serait bon que le gouvernement indien ne dise pas de bêtises. Jusqu'ici, le processus de paix n'a pas été affecté. Notre ministre des Affaires étrangères effectue son voyage en Inde et notre ministre des Transports ferroviaires a affirmé que la ligne ne serait pas fermée." Et le journal d'espérer que l'Inde "fasse tout son possible pour retrouver et punir les responsables".

    Par le Courrier International

  • #2
    pourvu que ces états restent calmes et surtout qu'ils ne touchent pas le bouton nucléaire.
    Mr NOUBAT

    Commentaire

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