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«Les entreprises françaises doivent ‘'se secouer'' pour décrocher des parts de marché en Algérie»

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  • «Les entreprises françaises doivent ‘'se secouer'' pour décrocher des parts de marché en Algérie»

    Intervenant lors d'une conférence de presse, tenue à l'issue d'un forum d'affaires, le Président du MEDEF M. Gattaz a invité les entreprises françaises à «se secouer» pour pouvoir décrocher des parts de marché en Algérie.

    Au cours de son intervention, M. Gattaz n'a pas manqué de déclarer que la concurrence imposée par les entreprises étrangères en Algérie, notamment chinoises, turques et espagnoles, interpelle les entreprises françaises et les incite à vaincre leur caractère frileux, selon lui. Ecoutons M. Gattaz : «Nous sommes dans une compétition internationale et nous, entreprises françaises, devons faire preuve d'une très grande humilité car certains concurrents sont très bons, très rapides et très agiles.»

    Dans ce même cadre, M. Gattaz devait ajouter que l'économie française «doit être plus exportatrice et plus globale.» De son côté, le ministre de l'Industrie et des Mines Youcef Yousfi a invité, lors de son intervention au forum, les entreprises françaises «à être plus patientes et d'adopter une vision sur le long terme pour pouvoir réussir en Algérie.» «Il y a une grande agressivité des industriels d'autres pays en dehors de la France. Ils sont prêts à régler tous les problèmes. Ils sont extrêmement patients et ne reculent pas devant les difficultés. Ils savent attendre et prennent des risques. Bien entendu, ils gagent de l'argent et c'est tant mieux pour eux» , a lâché le ministre.

    Face à cette «rude» concurrence, les entreprises françaises, a-t-il préconisé, «doivent être patientes, ne pas se décourager face aux difficultés et regarder au long terme,» Par ailleurs, M. Gattaz a exprimé la volonté de son organisation à accompagner l'économie algérienne dans le processus de sa diversification. Pour ce faire, a-t-il dit, «nous attendons des signaux qui simplifieront la vie aux entreprises et aux investisseurs locaux.» Il s'agit, entre autres, des procédures liées au paiement, au rapatriement des devises, aux restrictions sur les importations et à la règle 51-49%.

    Toutefois, le président du Medef a soutenu qu'il a été rassuré sur la règle 51-49 %, qui, selon lui, «ne doit pas être un handicap fondamental pour venir s'installer en Algérie». En plus, a-t-il reconnu à ce propos, il y a des entreprises françaises qui ont investi en Algérie et qui arrivent à contourner cette règle.

    Pour sa part, le président du FCE, Ali Haddad, qui animait conjointement la conférence de presse, a réitéré l'attachement des entreprises du forum à la règle 49-51% qui «protège, a-t-il assuré, l'entreprise algérienne et n'empêche pas la conclusion de partenariats. Pour ce qui est du transfert des dividendes, il a affirmé, qu‘il n'y a aucun problème à ce propos, pourvu que l'entreprise étrangère soit en situation régulière avec l'administration fiscale".»


    La Nouvelle République
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