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BAHA-EDDINE TLIBA ...Game over !

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  • BAHA-EDDINE TLIBA ...Game over !

    Avant l’heure prévue, il a voulu mettre sur les rails la machine à tout écraser sur son passage dans la perspective de ce cinquième mandat qui fait tourner bien des têtes. Mal lui en prit. Déjà qu’il ne fait rien sans parvenir à éviter les regards, voilà donc Baha-Eddine Tliba, un autre inénarrable modèle de personnage de ce que produit la politique algérienne, qui se retrouve, aussi vite qu’il a fait irruption dans la haute sphère, honni par les siens, rejeté tel un paria.
    Personnage sulfureux, dans le sens le plus péjoratif du mot, le député de Annaba a donc voulu doubler tout son monde en lançant «sa» Coordination nationale de soutien au cinquième mandat de Bouteflika en impliquant dans son œuvre nombre de personnalités de premier ordre du parti au pouvoir, et ce, quelques jours à peine après que Ould-Abbès eut intimé l’ordre à quiconque au sein du FLN d’évoquer le sujet du cinquième mandat jusqu’à pratiquement l’élever au rang de tabou, jusqu’à nouvel ordre.
    Une démarche qui, en tous les cas, a mis le feu au sein du parti au pouvoir non pas parce que, d’abord, l’initiative a été lancée avant l’heure indiquée, mais également du fait qu’elle portait le sceau de personnalités qui comptent au sein des cercles qui font et défont la décision politique dans le pays, et qui ont toutes promptement nié, avec des mots forts, leur implication dans ce que Ould-Abbès met sur le compte de manigances. Ainsi, il apparaît maintenant que ça a tout l’air d’une autre manche du jeu trouble auquel s’adonnent des cercles qui tentent tout pour demeurer ou revenir dans l’orbite du cercle présidentiel et qui ont trouvé en le député Tliba un soldat prêt à aller au feu, sans penser un moment qu’il allait signer son arrêt de mort politique.
    Baha-Eddine Tliba, qui en connaît un bout sur les scandales depuis qu’il s’est offert une entrée par effraction dans la vie politique, vit, apparemment, ses dernières heures sous les lumières de la rampe qu’il a su attirer au lendemain des élections législatives de 2012 lorsqu’il a été élu sur une liste d’un de ces partis dont on ne sait à quoi ils servent réellement, avant d’offrir son allégeance au FLN qui le propulsera au rang de second du groupe à l’Assemblée nationale puis sa consécration en tant que vice-président de l’Assemblée nationale, donc apte à suppléer le troisième plus haut personnage de la République.
    Le tout en quelques mois après son apparition dans la vie publique nationale, à la stupéfaction de ceux qui l’ont croisé à Annaba d’où il a commencé à se rapprocher de ceux qui décident, avec des noms très «ronflants».
    A Annaba également où l’on ne peut ôter l’idée à l’opinion publique, jusqu’à ce jour, malgré les démentis et les mises au point du député, d’une part, et de l’enquête officielle, de l’autre, de son implication d’une manière ou d’une autre dans le drame ayant coûté la vie à l’ex-wali Mohamed-Mounib Sendid, décédé d’une crise cardiaque à Paris, un soir du mois de décembre 2014.
    Si l’on doit se fier aux propos tenus par Djamel Ould-Abbès lors de l’installation, mardi dernier, de la commission de discipline du parti (voir Le Soir d’Algérie du mercredi 7 février), Baha-Eddine Tliba a commis l’impair impardonnable, donc synonyme d’éjection des rangs du FLN. Ainsi, devrait se terminer la carrière de gros ponte, sans jeu de mots, de l’un de ceux qui l’ont emporté haut la main lorsque est commentée peu glorieusement, notamment à travers les réseaux sociaux, la vie politique du pays en ces temps troubles.
    M. Azedine
    LE SOIR
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours (toujours "sans jeu de mot") avant de l'avoir bel et bien égorgé.

    On en est encore loin...
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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