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Bamako et l'Alliance du 23 mai consolident la paix

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  • Bamako et l'Alliance du 23 mai consolident la paix

    Signature des documents entérinant les accords conclus le 4 juillet 2006

    Bamako et l'Alliance du 23 mai consolident la paix

    Mercredi 21 février 2007

    Par Mohamed Khaled Drareni

    La solennité de l’instant n’enlève rien à son importance. Huit mois après avoir réussi à ramener le calme dans le nord du pays, l’Algérie a de nouveau réuni hier les anciens frères ennemis maliens autour d’une même table. Avec Abdelkrim Ghraïeb, ambassadeur d’Algérie à Bamako, comme maître de cérémonie, le général Kafougouna Koné, ministre malien de l’Administration territoriale, et Iyad Ghali représentant des rebelles ont signé hier à Djenane El Mithak les documents consolidant les accords conclus le 4 juillet 2006.
    Ces derniers concernent, selon le représentant algérien au Mali, trois points essentiels. Un procès-verbal de séance destiné à veiller à l’application des accords précédemment conclus, la mise en place d’un calendrier prévoyant, notamment, le désarmement de trois mille membres de l’Alliance du 23 mai et, enfin, l’organisation, les 23 et 24 mars prochain, d’un forum pour réfléchir aux moyens de développer la région de Kidal a été signé. Interrogé par nos soins, Abdelkrim Ghraïeb mettra l’accent sur la profondeur des décisions prises hier. «L’Algérie a fourni des efforts gigantesques pour contribuer au calme dans cette région, notamment la construction d’un grand camp de regroupement pour les anciens rebelles, et la fourniture de plus de vingt bus», déclarera-t-il. Le représentant du gouvernement malien remerciera, quant à lui, l’Algérie pour le rôle qu’elle joue dans la consolidation de la paix dans le nord de son pays. «Je remercie l’Algérie pour ces huit longs mois d’efforts, et pour la confiance qu’elle a en le Mali», avouera, ému, le général Koné. Côté rebelle, c’est le porte-parole de l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement, Akbibi Ahmada, qui fera part de sa satisfaction après le modus vivendi d’hier. Selon lui, la décision de mettre en place des unités armées dans le nord du Mali contribuera à assurer la sécurité dans la région et à lutter contre le terrorisme. Répondant à nos questions sur une éventuelle coopération militaire algéro-malienne dans ce domaine, il affirmera que «cela est fort possible, de plus il y aura des forces combinées entre les deux pays pour veiller à ce que l’insécurité et le banditisme ne reviennent au Kidal».
    Neuf mois après avoir déclenché une rébellion générale au Kidal, l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement vient de réussir son pari : attirer l’attention sur une zone désemparée du Mali et obtenir qu’elle soit ainsi aidée et secourue.
    Après des tensions quasi insurmontables, la région de Ménaka et de Kidal viennent de renouer avec une paix, certes, fragile, mais qu’Alger fera tout pour rendre inviolable.

    M. K. D
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.
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