Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Comment faire aimer les maths... aux instits

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Comment faire aimer les maths... aux instits

    Christine Mateus (avec V. Md)| 11 février 2018

    Chaque année, les études démontrent que les élèves français ne portent pas les maths dans leur coeur. Et si le problème venait des enseignants ?
    Un rapport remis au gouvernement ce lundi montre que les élèves sont mauvais dans cette matière. Une piste proposée est de mieux former les enseignants.

    Comment transmettre le goût des maths lorsqu’on est soit même fâché avec cette discipline ? C’est l’un des problèmes à deux inconnues que le rapport sur l’enseignement des mathématiques en France, remis lundi au ministre de l’Education Nationale, doit résoudre. A la manœuvre, le mathématicien Cédric Villani, député LREM et lauréat de la médaille Fields (l’Oscar des maths), qui a été chargé avec l’Inspecteur général de l’éducation nationale, Charles Torossian, de réfléchir à la façon de réconcilier les élèves avec cette matière. Et ce dès le primaire.

    Mais avant cela, il faudra aussi rabibocher avec les chiffres les professeurs des écoles, issus à 80% des filières littéraires. Parmi les 21 mesures, le rapport devrait proposer de multiplier par 5 le temps dédié aux maths dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) qui est aujourd’hui de 80 heures, et être renforcé en formation continue. « Ce n’est pas parce qu’on a fait des études littéraires qu’on ne peut pas aimer les mathématiques. Et ce n’est pas parce qu’on n’a pas aimé les maths au lycée qu’on n’aimera pas les enseigner. Je voudrais vraiment rassurer les enseignants là-dessus », insiste Charles Torossian.

    -
    Rendre les maths ludiques

    Une démonstration avec laquelle concorde Stéphane Grulet*, professeur des écoles en classe de CE1, à Charleville-Mézières (Ardennes) : «Je déteste les maths mais j’adore les enseigner. J’ai travaillé sur la pédagogie pour les rendre amusantes auprès des élèves», lâche l’homme de 44 ans. Pour cet instituteur, il est important de former les professeurs à cette «dimension ludique». Selon lui, l’enseignement «classique» de cette matière fonctionne avec les bons élèves mais «pas avec ceux qui sont en difficultés». «Il faut les faire jouer», insiste-t-il. Et c’est en effet un des points du rapport : le jeu comme outil d’apprentissage des quatre opérations dès le CP (addition, soustraction, multiplication et division).



    LIRE AUSSI >Le paradoxe français de la bosse des maths

    Julie Kuhn**, institutrice à Paris, confirme, elle aussi, la nécessité de stopper la brouille entre les professeurs des écoles et les maths. Elle qui a suivi un cursus « 100% littéraire », à savoir Lettres Modernes. « Je n’ai pas peur des maths mais, en classe, je suis moins à l’aise. Je suis d’ailleurs très honnête avec mes élèves. Ils savent que ce n’est pas ma matière forte.» Et l’instit d’insister, là encore, sur le jeu comme « subterfuge pour en faire de façon stimulante » ainsi que sur l’importance de ne pas déconnecter cette matière de la vie courante. Vient ici le temps de l’éloge du calcul mental que le rapport loue également. « Moi, c’est ma faiblesse. Lorsque mes élèves me répondent qu’il y a des calculatrices pour ça, je leur dis : quel message tu envoies ? Que tu es dépendant des machines. Les maths ont en a vraiment besoin tout le temps.»

    *auteur du livre «Aider les élèves en français en et en maths (Retz).** créatrice d’un blog spécialisé dans les applis ludo-éducatives : Super-Julie.fr

    Un écolier sur deux ne sait pas combien font 35,1 X 100

    C’est un secret pour personne, les écoliers français campent bons derniers avec leurs résultats en mathématiques. Selon une étude de 2016 de l’Association internationale pour l’évaluation de la réussite éducative (IAE), une association scientifique indépendante basée aux Etats-Unis, les élèves de CM1 affichent un score de 488 points en mathématiques et 487 en sciences, en deçà de la moyenne internationale (500) et de la moyenne européenne (527 en maths, 525 en sciences). Loin derrière cinq pays d’Asie de l’Est : Singapour, Hong Kong, Corée du Sud, Taïwan et le Japon, qui occupent la tête du classement. « 35,1 X 100. A la fin de l’école primaire, la moitié des élèves ne réussissent pas cette multiplication. Il faut atteindre les 100% et faire en sorte que les quatre opérations soient maîtrisées à l’entrée au collège. On ne peut plus se dire, on verra en 6e car l’élève va cacher ses difficultés et les traîner tout au long de sa scolarité. C’est notre responsabilité collective », insiste Charles Torosian. Mais est-ce si grave d’être nul en maths ? « Il faut avoir un minimum de bagages pour la vie courante. Maîtriser les opérations doit être quelque chose de vraiment généralisé, sinon cela peut être très handicapant, être un frein pour l’emploi et même à la création », rétorque l’Inspecteur général de l’Education Nationale, co-auteur du rapport.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La faute viendrait des enseignants disent-ils , non la faute aux parents .

    Commentaire


    • #3
      En primaire ils n'apprennent pas les nombres décimaux non entier en France.
      Dernière modification par nordsud, 12 février 2018, 15h25.

      Commentaire


      • #4
        La faute viendrait des enseignants disent-ils , non la faute aux parents .
        je connais des parents illetres dont les enfants ont bien reussi surtout en algerie

        80% des instits enseignant les calculs aux bambins viennent de la filiere litteraire

        pas etonnant que le niveau baisse

        tout le monde sait que le litteraire est quelqu’un de fortiche en maths
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          Les matheux ne sont pas forcément meilleurs enseignants. Le problème chez les élèves c'est la compréhension, expliquer les maths par les maths de façon abstraite ça marche pas. Les profs ne savent pas expliquer, les pédagogues et responsables de l'éducation au lieu de changer de méthodes d'apprentissage, ils changent les programmes, rallongent ou écourtent la durée des séances, créent des écoles pour les plus doués qui un jour domineront la masse ignorante qui patauge dans la médiocrité et leur feront voir de toutes les couleurs

          Pourquoi benghebrit ne s'inspire t elle pas du modèle finlandais ou singapourien au lieu de nous imposer son modèle français qui est lui-même à la traine ?
          خيرالكلام ما قل و دل

          Commentaire


          • #6
            Solas
            C'était ironique , à chaque fois ici on rejette la faute aux parents sur l'échec scolaire .

            Myst

            Ça fait du bien de te lire , merci.
            En effet la méthode Singapour est la meilleure et tout à fait compréhensible avec ses codes couleurs dès la primaire .
            Ils apprennent mal , acquièrent de mauvaises bases ce qui les amènent avec de faux diagnostics tel que dyscalculie dyslexie ...

            Commentaire

            Chargement...
            X