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L’« Algeria Tech », un espoir pour la jeunesse connectée

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  • L’« Algeria Tech », un espoir pour la jeunesse connectée

    FABRICE NODÉ-LANGLOIS
    Lorsque Emmanuel Macron est venu à Alger en décembre, Ayad Fethallah a eu la fierté de lui parler de son site, nkheyar.com, en ligne depuis quelques semaines. Ce père de famille de 34 ans, fort d’une carrière de treize ans dans plusieurs grandes entreprises, lance sa start-up. Le comparateur qu’il a mis au point avec son associé, un jeune diplômé, pallie selon lui la pauvreté de l’offre de services en ligne en Algérie. Comme les autres jeunes startuppers, Ayad se heurte à l’obstacle du financement. « Il y a très peu de capital-risque en Algérie, et les aides d’État ne sont pas adaptées », constate-t-il.

    Ayad a été repéré par Hakim Soufi, le PDG de Macir Vie, première compagnie privée d’assurance des personnes, prêt à le *soutenir financièrement. Animé d’un enthousiasme débordant, Hakim Soufi est convaincu de l’avenir radieux de son pays dans le numérique. Il rêve de fonder une « Station Dz » (Dz est le nom de domaine de l’Algérie) qui serait le pendant local de l’incubateur *Station F de Xavier Niel.

    À côté des nouveaux venus, Louai Djaffer, 41 ans, compte parmi les pionniers de l’Internet algérien. Il a fondé le site d’offres d’emploi et de recrutement ********* dès 2006. « À l’époque, en Algérie, *Internet était perçu surtout comme du divertissement. » Il a bénéficié d’un prêt garanti de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes et d’exemptions d’impôts. Son activité lui confère un poste d’observation de choix sur le *marché du travail de son pays : « On ne forme pas assez de profils demandés par l’industrie, et on en forme trop dans des secteurs pas assez demandés. » S’agissant de l’informatique, les formations sont encore dans l’ensemble trop académiques, constate Louai Djaffer. Xavier Niel, le patron de Free, s’est taillé un franc succès dans la *communauté du numé*rique algérien lorsqu’il a annoncé, pendant la visite d’Emmanuel Macron, la création d’une École 42 sur le modèle de celle qu’il a fondée à Paris. Reste qu’aujourd’hui « les meilleurs jeunes partent à l’étranger ». Surtout, l’Algérie est en retard dans le digital car « il y a en*core très peu de *cartes de paiement », souligne un journaliste algérien. Certes, des produits sont livrés puis payés en espèces mais, poursuit le journa*liste, faute de moyens de paiement, « alors que les jeunes sont très connectés, le pays passe à côté de milliards ». F. N.-L.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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